Rousseau livre I introduction chapitre 8
Commentaire de texte : Rousseau livre I introduction chapitre 8. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oralenglais • 20 Mars 2016 • Commentaire de texte • 254 Mots (2 Pages) • 1 117 Vues
Les lois de l’Etat sont vues par les uns, comme des contraintes imposées à l’homme qui viennent porter atteinte à sa liberté. C’est le cas des anarchistes qui sont contre l’État civil. Mais elles sont vues par les autres, comme ce qui permet de garantir au sein d’une société ordre et coexistence des libertés. Mais il faut bien avouer que même dans ce cas, on reconnaît que si la liberté est certes garantie par les lois, ce n’est qu’une liberté partielle et limitée par ces mêmes-lois. Alors peut-on vraiment en obéissant aux lois être pleinement libre ? Rousseau, dans ce chapitre 8 de Du contrat social, objet de notre explication, soutient que cela est possible et que nous avons tout à gagner à entrer dans un Etat civil et rien à perdre, y compris concernant la liberté qui ne serait, selon lui, que par l’Etat civil. Pour le démontrer, il expose les changements dans la conduite humaine qu’entraîne l’entrée dans l’Etat civil aux lignes 1/3 et va jusqu’à assimiler ces changements à un vrai processus d’humanisation aux lignes 3/5 pour finir par la question de la liberté aux lignes 6 à 11. On pourra s’interroger sur la réalité de ce que l’homme gagne, selon Rousseau, à se soumettre à un Etat et à ses lois, Rousseau indiquant lui-même à la ligne 7 que ces gains sont conditionnels, puisqu’il précise « si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au dessous de celle dont il est sorti ».
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