Les Lumières
Documents Gratuits : Les Lumières. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vava600 • 26 Avril 2013 • 4 224 Mots (17 Pages) • 717 Vues
Les Lumières :
«Le prochain siècle sera de jour en jour plus éclairé ; en comparaison tous les siècles précédents ne seront que ténèbres.» Bayle (1697)
Définition commune de lumière :
- Rayonnement électromagnétique dont la longueur d'onde, comprise entre 400 et 780 nm, correspond à la zone de sensibilité de l'œil humain, entre l'ultraviolet et l'infrarouge.
- Clarté émise par le soleil, qui éclaire les objets et les rend visibles.
- Éclairage artificiel : Éteindre la lumière.
- Source lumineuse, appareil, lampe, etc., propres à l'éclairage.
- Éclat du regard manifestant un état, un sentiment : Une lumière d'intelligence brille dans son regard.
- Éclaircissement, ce qui fait comprendre : Ces informations n'ont apporté aucune lumière dans le débat.
- Littéraire : Personne d'une grande intelligence, d'un savoir éclatant : Une lumière du barreau.
Lumières : mvt intellectuel qui caractérise le XVIIIème siècle européen.
-> Sur la plan philosophie : combattre la croyance, l’obscurantisme pour parvenir la connaissance rationnelle.
-> Sur le plan politique : combattre pour la tolérance, à la recherche d’un gouvernement « éclairé ». Les Lumières espèrent bcp du « despotisme éclairé », dont ils croient trouver des exemples en Fréderic II de Prusse ou Catherine II de Russie.
- Kant (1724-1804) tente de répondre à la question : « Qu’est ce que les Lumières ? » en 1784. Il estime que les Lumières, c’est un acte de « courage », la « décision » d’use de sa raison : « Les Lumières, c’est pr l’homme sortir d’une minorité qui n’est imputable qu’à lui ». Il ne doit plus se fier à un autre pr penser (homme mineur) mais penser par lui-même (homme majeur). Mais pr parvenir à sortir de cette minorité qui est si facile pr lui, il faut que l’homme ne soit plus seulement un individu. Les Lumières renvoient à l’idée d’un progrès collectif : « Il est donc difficile pr tt homme pris individuellement de se dégager de cette minorité devenue comme une seconde nature ». En revanche, il est possible qu’un public, une opinion publique, s’émancipe progressivement, à condition que soient garanties les libertés de penser et de publier.
L’acteur principal, le héros des Lumières, est le « philosophe », terme qui désigne alors tout écrivain favorable aux Lumières. Le philosophe, tel que le définit Dumarsais ds l’article « Philosophe » de l’Encyclopédie, est « un homme qui agit en tt par raison », qui use de « l’esprit d’observation », mais aussi qui « ne se croit pas en exil ds ce monde » et qui aspire à y vivre en « honnête homme » et en homme d’action. Selon Voltaire également, « le vrai philosophe défriche les champs incultes, augmente le nb de charrues et par conséquent des habitants ».
Curieusement, à la métaphore des Lumières s’oppose, chez les adversaires des « philosophes », une autre référence à la lumière : l’ « illuminisme », avec des auteurs comme Swedenborg ou Saint-Martin, fait référence à une « illumination » intérieure, de type mystique. Cette lumière est à rechercher ds le passé, et non l’avenir. En effet, l’idée d’une référence à la vérité comme lumière se trouvait déjà ds la tradition chrétienne.
Le XVIIIème siècle se divise en deux parties :
- 1715-1750 : période où les tendances nouvelles (Montesquieu, Voltaire) se manifestent avec une certaine modération et bcp de précautions
- 1750-1789 : période de lutte violente où les attaques du parti philosophique (Voltaire, Diderot, les Encyclopédistes, Rousseau) désagrègent l’ancien régime et créent la mentalité révolutionnaire.
Pb : En quoi les Lumières ont bouleversé les structures sociales et idéologies de la société ? En quoi sont-ils les précurseurs de notre monde moderne ?
I - La lutte politique : le rejet de l’organisation sociale traditionnelle :
A- Rupture avec les croyances traditionnelles :
Le XVIIIème siècle rejette toutes les disciplines du XVIIe : il est antichrétien, antimonarchique et cosmopolite ; il met au 1er plan les questions politiques et sociales ; il délaisse la psychologie et néglige l’art.
Cependant, le XVIIIe procède logiquement du XVIIe. Dès la fin du règne de Louis XIV, l’Eglise, la monarchie et la noblesse s’étaient discréditées par leurs abus.
- Déclin de l’Eglise : L’Eglise s’est affaiblie depuis le XVIIe : la fureur des disputes théologiques, le recours imprudent des théologiens à l’arbitrage de la raison laïque, les manifestations temporelles de la puissance ecclésiastique (persécutions des jansénistes, révocation de l’Edit de Nantes) jettent le discrédit sur elle. L’image qu’elle renvoie n’est pas très valorisante : dévotion politique, intolérance et cruautés.
- Faiblesse de la monarchie : La restauration du pouvoir monarchique aboutit quant à elle à la guerre, à la famine, aux lourds impôts, aux vexations financières. Les fautes et les misères du règne font haïr le despotisme. L’idée de la fonction sociale de la royauté tend à s’effacer : on commence à voir l’exploitation de tous par un seul.
- Quant à la noblesse, son utilité est maintenant nulle : elle n’est plus qu’un moyen pr les riches d’échapper à l’impôt et devient odieuse aux pauvres qui le paient.
=> L’affaiblissement de ces autorités traditionnelles amène la raison à devenir subitement juge souverain dans ts les domaines. Dès la fin du XVIIème siècle, la raison entreprit de ruiner le principe de la foi, qui était comme la clef de voûte de l’ordre établi.
B- Emergence des critiques :
- Fontenelle commença l’attaque par son Histoire des Oracles.
-> Il critique la foi des chrétien à leurs oracles : ceux-ci sont peut-être œuvre des démons, rien n’a été prouvés que les oracles ont cessé pendant la venue de Jésus. Il lance la 1ère attaque qui dirige l’esprit scientifique contre le fondement du christianisme. Il insinue le rationalisme.
- Bayle le diffusa plus largement
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