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Les 3 éléments de base de l’organisation politique humaine

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Par   •  4 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  2 834 Mots (12 Pages)  •  814 Vues

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-> mégalopole). Autrement dit, les hommes vivent désormais associés entre eux pour le meilleur et pour le pire dans une société organisée, une Citée (vient du latin). C’est en ce sens qu’Aristote dit que l’homme est un animal politique. L’homme est un « zoon politikon », un animal qui vit en société. Comme l’équivalent du mot grec « polis » est le mot latin «Citée », on peut traduire la formule d’Aristote. L’homme c’est l’animal qui vit en citoyen. Celui qui vit en société organisée. La politique au sens large, c’est la citoyenneté. On pourrait donc dire que l’homme est un animal social à sa manière, comme les fourmis, les termites et les abeilles. Mais il y’a une différence fondamentale : ces animaux vivent en société par instinct, de façon programmée et automatique. Par contre, l’homme doit créer lui-même son organisation sociale et la preuve, c’est qu’il y’a des sociétés humaines très différentes les unes des autres. Avec des organisations politiques très différentes.

On va étudier, les 3 éléments de base de l’organisation politique humaine :

-le Pouvoir (l’autorité)

-les Libertés (politiques)

-le Droit (les lois)

III, 2. Le Pouvoir, politique.

Le Pouvoir politique, c’est l’autorité de ceux qui gouvernent et qui dirigent l’état. Dans le langage courant, ce sont ces hommes que l’on appelle les hommes politiques. Et si on demande à l’opinion populaire ce qu’elle pense des hommes politiques, « des dirigeants », la réponse immédiate, spontanée, a priori est : « pourri, menteur, voleur » ou bien, « il n’y en a pas un sur cent qui reste honnête et qui tiens ses promesses ». Mais c’est aussi la même opinion populaire quand ça va mal et qui demande tout aux hommes politiques. Et quand ça va très mal, l’opinion populaire rêve d’avoir un vrai chef politique, un homme ou une femme à poigne qui vienne donner un grand coup de balais et remettre de l’ordre dans tout ça. Ce qui peut donner une dictature.

A) Machiavel.

Machiavel est un penseur politique italien, florentin du 16ème siècle. Qui a écrit sue le pouvoir, un livre célèbre « Le Prince » (étiologiquement prince, veut dire l’homme principal dans un état -> donné principe, c’est celui qui dirige son état). Au sens de Machiavel, le « Prince actuel en France » c’est François Hollande. Or l’analyse de Machiavel est paradoxale : pour être un « Bon Prince » au sens de Machiavel, c’est être un dirigeant efficace, le prince doit être menteur, violent et malhonnête car il doit utiliser tous les moyens possibles pour diriger l’Etat. Machiavel traduit cela par des images : « Le Prince doit agir comme le lion (par la force et la violence) et comme le renard (par la ruse)» ; et « Le Prince doit coudre la peau du lion avec celle du renard ». Sinon, il n’arrivera pas à diriger l’Etat et celui-ci tombera dans l’anarchie, ce qui est la pire chose du point de vue politique. D’ailleurs dans ce cas-là, le mauvais prince « sera éliminé » et « remplacé » par un autre, pire que lui c’est-à-dire meilleur du point de vue Machiavel, plus lion et plus renard que le précédent.

B) Le Machiavélisme politique.

L’analyse de Machiavel est choquante du point de vue moral car elle va à l’encontre du point de vue moral admis. Machiavel sépare totalement la politique et la morale. Il faut expliquer son point de vue : Pour Machiavel le prince n’est pas immoral car il n’est pas violent et menteur par vice et par goût ; et même s’il le peut, il évite la violence et le mensonge. Il est amoral car dès qu’il juge que la violence et le mensonge sont nécessaires il les utilise sans hésiter. En fait l’analyse de Machiavel est la suivante : le bon prince « au sens Machiavélique » est celui qui utilise exactement la dose de force de violence et de ruse nécessaire. Il existe deux écueils :

-s’il en fait trop, il deviendrait cruel et vicieux et cela entrainerait une révolte qui le renverserait.

-s’il en fait trop peu, il sera trop faible et sera renversé. Un bon exemple de « Prince Faible » au sens de Machiavel aurait été le Roi de France Louis 16. Il était Moralement bon, gentil et détestait la violence. Il a été renversé et guillotiné.

Conclusion et Synthèse.

L’analyse Machiavélique du « Pouvoir » (du point de vue philosophique) révèle un problème fondamental de l’état politique : Le pouvoir par nature ou par essence est amoral. Mais les autres citoyens de l’état veulent, désirent un état moral et juste. A la suite de Machiavel tous les penseurs politiques Hobbes, Locke, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Kant… vont essayer de trouver une solution aux problèmes posés par Machiavel en mettant au point les deux autres éléments de l’état politique modern : les libertés et les lois. Il faut faire contrepoids au pouvoir par les libertés et les lois.

III, 3 : Les Libertés Politiques.

Introduction : les libertés au sens politique ce sont les libertés dont le citoyen peut disposer dans un état ou au contraire dont il est privé.

A) Les trois libertés politiques.

1) La liberté d’expression :

On l’Apelle aussi liberté d’opinion ou de pensée Civile ou Religieuse ou Politique. On peut ou non exprimer les idées de son choix. Par exemple le vote relève de la liberté d‘expression comme le droit de critiquer le pouvoir. En particulier le journalisme et la presse servent de contre-pouvoir pour limiter le pouvoir.

2) La liberté de circulation :

On peut circuler librement « ou non » sur le territoire publique de l’état. On peut également librement sortir du territoire et y rentrer (Contre-exemple : Corée du Nord).

3) Liberté d’entreprise :

C’est la liberté d’entreprendre, c’est-à-dire d’essayer de faire l’activité de son choix (entre autre de fonder une entreprise).

Ce sont les 3 grandes libertés politiques ou publiques. Dans la pratique, selon les états elles existent totalement ou partiellement, ou pas du tout. Ainsi en certains états le pouvoir essaie par la violence, la terreur ou la ruse de limiter ces libertés. Il y’a donc alors lutte entre le pouvoir et les citoyens ou les groupes de citoyens qui les défendent.

B)

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