Le droit de résistance à l’oppression

Le droit de résistance à l’oppression

Le philosophe français Ludwig Wittgenstein remet en question la délibération. Son besoin de trouver la vérité va le pousser à chercher la certitude qu’il va trouver grâce à l’expérience du tout. L’incertitude de Descartes l’emmènera à supposer que toutes les choses qu’il voit soient fausses et il ira jusqu’à se demander : « Qu’est-ce donc qui pourra être estimé véritable? »

Hobbes soutient que l’homme existe dans le monde comme une créature réactive, qui agit selon les mouvements permanents du monde. Ces derniers font naître chez l’homme ldes désirs insatiables, ce qui le pousse à prendre à l’autre ce qu’il ne possède pas : l’état de nature des hommes est un état de guerre permanent et d’anxiété. L’homme a selon Hobbes un désir de protéger ce qu’il possède, il a donc tout intérêt à trouver un protecteur. Ainsi, un État ou une communauté est établie avec le seul but de protéger la vie et les propriétés de ses membres.

Selon John Locke, on entre en société pour protéger notre propriété. L’on élit à cet effet un pouvoir législatif qui instaure des règles garantissant que chaque membre de la société ne détiendra qu’un pouvoir limité. Si les législateurs abusent de leur pouvoir et détruisent les biens du peuple, ce dernier est en droit de les démettre de leurs fonctions. La même chose s’applique au pouvoir exécutif. Le peuple sera patient, mais si les abus se multiplient, il en prendra conscience. Il ne faudra pas s’étonner de le voir se soulever et mettre au pouvoir des dirigeants qui respecteront les buts d’un gouvernement.

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