Le développement des techniques donne t'il plus de liberté ?

                Jusqu'à preuve du contraire, la progression a toujours été bénéfique à l'Humanité. La durée de vie s 'est allongée, nous créons sans nous épuiser grâce à des machines... L’Homme modifie ainsi la nature pour l'adapter à ses besoins, ce qui nous amène à parler de la technique. Mais ici l'auteur Bertrand Russell nous oppose la technique à la culture, il nous invite donc à dépasser cette présomption, où l'Homme a un besoin d'évolution.
                Nous allons alors nous demander si le développement des techniques donne-t-il plus de liberté ? Pouvons nous donner une importance aux arts et à la littérature dans ce progrès ? Pour cela nous aborderons d'abord l'opposition qui est faite entre les sciences et la culture, nous verrons ensuite comment cette différence est mise en avant et comment nous pouvons remettre cette idée en question, et enfin nous démontrerons qu'une évolution technique n'est pas envisageable sans évolution «intrinsèque».

                Pour commencer, l'interprétation que l'on peut tirer du texte est une certaine opposition entre l'évolution du «monde» et la culture artistique et littéraire. En effet, l'évolution culturelle, ou plus précisément l'évolution des arts, est remise en cause face au travail fourni par les scientifiques. L'auteur nous énonce des grands artistes qui ont affectés notre histoire mais précise qu'ils n'ont pas affecter notre vie d'aujourd'hui contrairement aux scientifiques, qui eux, ont permis un développement des techniques matérielles ou psychologiques, l'auteur nous parle ici de Pythagore, Galilée et James Watt qui ont amenés dans le monde entier une qualité de vie supérieurs à celle auparavant grâce aux Mathématiques et à l'industrialisation.

                Cependant, l'évolution des technique représente un progrès dans les moyens offerts aux Hommes. Ce progrès est pourtant très équivoque, dans la mesure où il s'offre à toutes les fins, y compris les pires passions de l'Homme. Le progrès mène alors à des dangers sur l'environnement comme sur l'existence de notre espèce. De manière plus subtile, on pourra dire que l'Homme, à force de faire progresser le monde, ne verra plus l'importance du progrès mais le fera «sans idée, ni objectif». En effet si on prend en compte les deux premières phrases du texte, Russell tente de nous expliquer que le progrès peut se justifier de différentes manières, que les évolutions matérielles n'en sont pas les uniques facteurs. Qu'au contraire de tout ça, la progression pour la progression ne doit pas arriver, d'où la comparaison avec les chars d'assaut sans conducteurs.  N'y a-t-il pas derrière ce progrès technique, une parallélisation avec l'évolution intrinsèque ?

                Enfin, dans la mesure où la technique remet en cause les limites fixées par la nature, l'Homme doit alors les redéfinir, Mais le fait actuellement sans réellement penser aux générations futures. Comme Heidegger le défini, « l'oubli de l'Être » n'est pas envisageable. Il faut alors s'adonner à des pratiques plus placides que celle de la technique, l'art ou la littérature en sont l'exemple. On pourra citer Hans Jones quand il dit « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre ». Pourtant, l'Homme n'en a jamais assez de l'évolution, et cherche toujours à aller plus loin, comme le dit l'auteur, « ces transformations profondes ne font que commencer », en effet le progrès ne s'arrête pas, c'est pourquoi il faut trouver un moyen de relativiser cette vitesse par les arts issues de l'ère préindustrielle, c'est à dire dans les années 1940.

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