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La Question Qui Suis-je Admet Elle Une réponse Exacte

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Par   •  12 Octobre 2014  •  458 Mots (2 Pages)  •  1 417 Vues

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La question qui suis-je admet t-elle une réponse exacte ?

Analyse :

« qui suis-je ? » : le sujet pensant en général / le sujet personnel, le moi / csc-incst / « je » : le sujet // l’objet, Le sujet = liberté, en devenir, pas essence figée,

« suis » : verbe être, définition de qqch, délimitation (peut-on définir un sujet comme on définit un objet ?)

« réponse exacte » : absence de doute, certitude, savoir objectif, vérité scientifique, ce qu’on peut prouver par la raison, réponse unique // différentes interprétations

Sorte de mise en abime : que peut-on répondre à « qui suis-je ? » ( = sens de cette question), et les réponses sont elles exactes, sures ?

Plan possible :

I – la réponse à la question ns est donnée pr la pensée

1) Je = sujet personnel : mon identité ne m’apparait pas tjrs clairement … auto-analyse, sur ou sous-estimation, déf sociale du sujet, identité standard, rôle que ns jouons aux yeux des autres (Sartre, l’ex du garçon de café, les conduites de mauvaise foi). Réponses variables et peu sures à la question « qui suis-je », dépendent de moi, du regard des autres, de l’image que je veux donner

2) Mais , Je = sujet pensant (= animal, chose) réf à Descartes, Pascal) : réponse exacte, sans ambiguité : différence de nature entre l’homme et l’animal (raisonnement, arguments cartésiens)

II – cette réponse cste est lacunaire, remise en cause par l’hyp de l’incst.

1) Csc lacunaire : illusion de connaissance de soi : « petites perceptions » , Leibniz (je ne sais pas comment mes idées se forment. Rôle joué par l’incst, à expliquer (Freud) (« ça pense en moi » formule de Lacan). Ici réponse « exacte » d’après Freud, seule réponse possible (« hypothèse nécessaire » dit Freud)

2) Mais problème : plusieurs interprétations possibles (Adler-Freud) : d’où critique sur le caractère scientifique de la réponse : théorie « infalsifiable » (raisonnement de Popper), d’où pas réponse « vraie » mais seulement « pertinente ». L’homme n’est pas un objet d’étude comme un autre.

III – Question nécessaire mais réponse impossible : nécessité d’accepter l’incertitude

1) Sujet = objet : refus d’une dissociation du sujet (critique d’Alain), je = être libre par essence donc non délimité, non défini a priori. Conception sartrienne de la liberté : l’homme se fait, se définit, il est en construction. (comparaison avec la chose, prédéfinie)

2) Je = irréductible, toujours en train de se projeter, de donner du sens au monde qui l’entoure, de le façonner (Sartre), être de désir (Spinoza).Vouloir répondre à la question « qui suis-je » pose en soi un problème car c’est vouloir réduire l’homme et donc nier son essence de sujet (dimension morale du problème, responsabilité) Homme imprévisible = incertitude assumée

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