La Liberté

La liberté est définie comme le pouvoir de faire ce qu’il nous plait, sans contraintes extérieures. En effet, si « faire ce que l’on veut » signifie « faire ce que l’on désir le plus », nous devons obéir à ses désirs, c’est-à-dire que nous sommes soumis à ceci et donc, ils nous montrent que nous ne sommes pas libre. Tout d’abord, la liberté désigne un homme libre, qui n’est ni esclave, ni soumis. Prenons ce dernier en exemple, il n’est pas libre de ses actes. Il ne peut pas faire tout ce qu’il voudrait. Se soumettre à des règles ou à des interdits venant de l’extérieur, c’est perdre un peu de sa liberté. Etre libre c’est donc pouvoir aller et venir comme on veut, sans avoir de comptes à rendre.

Dès lors, être libre c’est faire tout ce qui nous plait. Donner libre cours à ses envies, à sa spontanéité. Or, nos journées sont remplies de contraintes. Par exemple : notre emploi du temps est découpé par une autorité extérieure. Nous devons arriver au lycée à telle heure, faire telle chose à telle heure et telle autre à telle heure, etc. Nous attendons donc le dimanche ou les vacances avec impatience car nous pourrons faire ce que l’on a envie quand on en a envie. Il ne s’agit plus de suivre un chemin tracé mais de faire ce qui nous fait plaisir. La vraie liberté consiste donc à faire tout ce qui nous plait.

Cette définition commune de la liberté pose plusieurs problèmes. Et si chacun faisait ce qui lui plait serions-nous vraiment libres ?

Par ailleurs, il est impossible d’être libre si chacun peut faire tout ce qui lui plait sans aucune contrainte. Il faut instaurer des lois que tout le monde a le devoir de respecter. Seule la loi me garantit qu'autrui ne va pas empiéter sur ma liberté. Certes, les lois limitent d'une certaine manière la liberté. Dans une société, elles découlent de la volonté du peuple. C'est donc le peuple qui fait la loi, et en obéissant, à la loi, il n'obéit qu'à lui-même. Ainsi, être libre c’est agir selon sa bonne volonté dans la limite de ce que la loi permet. L’homme est donc obligé de renoncer à sa liberté naturelle pour être intégré dans la société.

L’homme libre n’est pas celui qui se laisse guider passivement par ses désirs. C’est celui qui agit grâce à sa volonté. Il se détermine lui-même sans subir une contrainte ou une influence extérieure. Ainsi, il crée une certaine distance à travers sa réflexion qui fait que nous ne sommes plus soumis immédiatement à ces lois ; nous en sommes en parti dépendants.

Etre libre, c’est finalement vouloir ce qu’on peut pour n’être confronté à aucune limite venant de l’extérieur tout en ne tombant pas dans l’excès. En somme, il faut contrôler et maitriser nos désirs afin qu’ils rentrent dans le domaine du possible des lois et des obligations morales que nous avons.

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