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L'opinion du philosophe Spinoza sur la liberté

Fiche de lecture : L'opinion du philosophe Spinoza sur la liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2015  •  Fiche de lecture  •  1 092 Mots (5 Pages)  •  1 077 Vues

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Spinoza pp522/523

Notre société contemporaine se déclarant démocratique, donc fondée sur une telle notion, peut nous amener à penser que la liberté tend à être acquise par l'ensemble des individus. Or, si l'homme a le sentiment de la liberté et s'il agit comme s'il était libre, l'est-il réellement ?

Selon le philosophe Spinoza, la liberté telle que la conçoit l'homme n'est qu'une illusion; elle n'est que la simple marque de son ignorance des causes qui le déterminent.

Dans un premier temps, l'auteur expose le principe d'un déterminisme universel qui régirait tout objet de notre monde. Puis, il affirme que n'ayant pas conscience de cet ordre général, l'homme a le sentiment illusoire d'être libre, sentiment d'autant plus difficile à surmonter qu'il est instinctif.

Dans ce texte, Spinoza rejette la notion de liberté telle que la conçoivent les hommes, car elle n'est que la marque de leur ignorance des causes qui les déterminent. Les hommes sont aveugles : ils ont conscience de leurs désirs sans connaître les causes qui les déterminent.

Ainsi, la véritable liberté consisterait dans la connaissance et la reconnaissance de nos déterminations. Or, cela apparaît comme un idéal. On peut donc alors se demander si la liberté existe vraiment.

rousseauP529

Il dit que la civilisation est à la source de la corruption (inégalité) des hommes. Cette thèse est un paradoxe, car Rousseau associe la notion de progrès avec celle de corruption. Sa thèse apparaît très clairement dans le paragraphe 2. Par la suite il nous la prouve. « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? »

Rousseau P533

Nous avons vu que Rousseau voulait dans ce texte prouver que l’entrée dans l’état civil n’était pas pour l’homme un simple changement de cadre de vie mais qu’il s’agissait d’un changement radical et « béni » de nature : d’animal, l’homme devient véritablement homme, d’esclave de ses impulsions, il devient véritablement libre et raisonnable. Nous avons souligné les limites de cette conceptions, en particulier que la soumission à la loi soit nécessairement synonyme de liberté. C’est le cas si on entend la liberté comme autonomie et si la loi est bien ce qu’elle doit être, mais si on entend la liberté comme liberté individuelle, on doit admettre que la loi est inévitablement une limite même si par ailleurs elle définit des libertés autorisées et garanties. Il faut accepter de se soumettre à un tout et comme le dit Schopenhauer cette volonté d’harmonie exige le sacrifice de soi, d’une partie de soi.

Epictète p534 extrait 1

Le Manuel est un ouvrage qui regroupe un ensemble de maximes morales destinées à tous ceux qui souhaitent affermir leur volonté et progresser dans le domaine de la sagesse. Cet ouvrage permet d’avoir une connaissance assez précise dustoïcisme. Cette doctrine dont Épictète est l’un des plus grands représentants se présente à la fois comme un ensemble de règles de vie, et à ce titre elle intéresse même les non-philosophes, et comme une conception théorique et rationnelle de l’univers.

Il s’agit au sens courant de pouvoir supporter le malheur et la douleur avec courage et fermeté (l’auteur lui-même était un esclave ayant supporté la torture), et au sens philosophique d’accepter l’ordre rationnel du cosmos et d’adapter sa propre volonté à sa nécessité.

En ce sens, cet extrait vient illustrer

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