Explication, Fondement de la métaphysique des moeurs
Commentaire d'oeuvre : Explication, Fondement de la métaphysique des moeurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis-Simon Lamontagne • 13 Mars 2018 • Commentaire d'oeuvre • 844 Mots (4 Pages) • 1 135 Vues
LOUIS-SIMON LAMONTAGNE
Dans son texte « Fondements de la métaphysique des mœurs », Kant s’intéresse à l’éthique du devoir et à la conception commune de la moralité. Il se questionne sur les jugements moraux et ce qui forge l’ensemble des règles à respecter pour avoir un comportement qui est jugé bon par la société. Il est certain que l’on comprend les conditions qui rendent une action bonne, mais Kant soutient que nous pouvons seulement juger la prétention derrière une action morale. Effectivement, le bien absolu ne résiderait pas dans le bonheur, mais bien dans la bonne volonté. Différente aptitude tels l’intelligence, le courage ou même la force physique, sont considérés des choses bonnes, mais entre les mains d’une volonté mauvaise, ceux-ci perdent toutes leurs valeurs et deviennent malfaisant et néfaste. Cela dit, Kant affirme que nous sommes des êtres raisonnables, soit doués de la raison, mais que nous sommes aussi tentés par des inclinaisons, soit des désirs. Il affirme aussi que « plus une raison cultivée s’occupe de poursuivre la jouissance de la vie et du bonheur, plus l’homme s’éloigne du vrai contentement » (p.6).
Il est donc clair que Kant ne croit pas que le but final de l’existence humaine est le bonheur, il soutient aussi que ce qui fait qu’une bonne volonté est aussi honorable quand on fait les choses non seulement de son plein gré, mais bien surtout par le vouloir qui devrait provenir du bien lui-même. Ainsi, si l’homme avait comme but final l’accomplissement de son bien-être et de son contentement, il aurait été beaucoup plus favorable pour lui d’être dominé simplement par son instinct. En revanche, les inclinations et la satisfaction de nos désirs sont assez pour faire dévier notre raison de l’accomplissement total de la bonne volonté. Cela ne veut pas pour moins dire qu’accomplir son bonheur n’est pas nécessaire, il soutient d’ailleurs qu’assurer son bonheur est bel et bien un devoir en soi. La disposition au bonheur étant la plus profonde et personnel des inclinaisons, le bonheur devrait être accomplie non par inclination, mais par devoir. Il nous faut donc travailler à trouver une loi qui nous commande à travailler sur notre bonheur et notre bien-être. C’est ainsi que nos agissements et nos comportements atteindront un certain mérite moral. On peut expliquer nos valeurs ou les valeurs d’une société en fonction des causes et des effets, mais on ne peut pas expliquer pourquoi un individu adhère à ces valeurs. Pour résumé, notre bonne volonté pourrait s’opposer à nos désirs et inclinaisons, mais notre bonne volonté serait autonome, vu qu’elle se donne sa propre loi, ce serait donc la liberté elle-même. En contrepartie, dans nos humeurs et nos désirs, il n’y a pas de liberté
Kant introduit par la suite les concepts d’impératifs hypothétiques et catégoriques, ceux-ci composent une partie importante de sa conception de l’éthique et de la morale. Il soutient que nos actions répondent à ceux-ci. L’impératif catégorique pose une action comme nécessaire et absolue, qui se pose a priori, soit avant toute expérience. Or la chose qui détermine cette action est la morale. Les impératifs hypothétiques, eux, arrivent empiriquement et sont conditionnels. Avec un but donné, il faut agir d’une façon donnée. Selon le philosophe allemand, un acte est moral quand nous répondons à l’impératif catégorique, qui représente donc une action faite sans influences venue d’une inclination et donc par respect pour la loi. Il en vient a affirmer qu’il n’y a réellement qu’un seul impératif catégorique, qui énonce qu’il faut agit selon la règle morale que tu peux vouloir qu’elle devienne une loi universelle. En autres mots, « agis comme si la maxime de ton action devait être érigé par ta volonté en loi universelle. » (p.47)
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