En quoi consiste le bonheur ? Comment peut on l'atteindre ?

Introduction

Le texte étudié est un texte d'Aristote qui nous raconte l'accès au Souverain Bien que nous nommerons, bonheur. Il est basé sur le thème du bonheur en relation avec le plaisir. On retrouve la thèse de l'auteur qui est que le bonheur ne consiste pas dans le plaisir. On peut se poser la question en quoi consiste le bonheur ? Comment peut on l'atteindre ?

Pour répondre à ces questions nous verrons en quoi le plaisir n'est pas le bonheur mais aussi que le plaisir n'est pas à exclure du bonheur et de sa finalité.

Développement

 Le début de ce texte nous expose clairement la thèse de l’auteur : « Le bonheur ne consiste pas dans le plaisir. »

Le bonheur selon le plaisir serait comme une succession de éphémères. Ici, il n’en est pas question. Le plaisir n’est pas une fin en soi. il n’est qu’une simple distraction, sans suite qui ne permet pas l’accès à un bonheur stable et continu. Cette absence d'idéal engendre l’impossibilité d’en faire le but de l’être humain. En effet, si le bonheur se résume à une suite de distractions, il aurait bien peu de valeur, car il est finalement le but, l’idéal de chaque être humain.

L’aspiration au bonheur constitue une quête que chaque individu mène de façon personnelle. Ainsi, si le bonheur était mis sur un pied d’égalité avec le plaisir, cela voudrait dire que la quête du bonheur n’est qu’un plaisir éphémère, sans valeur en comparaison avec la représentation du "bonheur". Il nous montre que le travail fourni et la peine endurée toute une vie seraient totalement inutile si elles servaient uniquement à assouvir des désirs d'amusement puérils et succinct. Cela serait totalement disproportionnelle. Mais en revanche si le bonheur recherché est atteint, ce bonheur compensera tout les efforts de travail fournies. L’homme ne doit pas se contenter de cette conception.

De plus, un désir satisfait donne évidemment du plaisir mais il est aussitôt remplacé par un autre désir ; nous replongeons alors dans l’insatisfaction. L’assouvissement d’un désir va donc de pair avec un manque futur. 
Bien que l’amusement ne soit pas une finalité, il n'est pas non plus à exclure dans la quête du bonheur. Le plaisir est un besoin qu’éprouve l’être humain. Il est donc une sorte de pause ou de trêve qui est utile à l'accès au bonheur.

Car celui-ci est l’obtention d’une succession d'actes accomplis qui sont eux-mêmes dépendants du plaisir, car comme Aristote le dit « On ne saurait travailler sans relâche ».

En bref, c’est cette succession d’acquisitions de biens reposant sur le plaisir qui constitue les différents outils pour atteindre la finalité recherchée. Donc, si le plaisir est pris en compte dans la quête du bonheur, alors on peut noter que les biens extérieurs sont acceptable. Le bonheur n'est pas privation de plaisirs. Cependant il faut s’appliquer sérieusement après l’amusement.

L’acceptation des plaisirs comme une forme de repos, ne doit pas laisser pour compte la conduite de l'homme. Car selon Aristote, "La vie heureuse est la vie conforme à la vertu". La vertu est la ferme disposition à éviter le mal et à faire le bien.

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