Doit-on apprendre à devenir soit même?
Documents Gratuits : Doit-on apprendre à devenir soit même?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar follow • 25 Janvier 2015 • 984 Mots (4 Pages) • 1 221 Vues
Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
L’homme est un animal métaphysique. À un moment ou à un autre de notre vie, nous nous posons tous des questions existentielles, nous traversons des crises identitaires. On croyait se connaître et on se rend compte qu’en réalité, on a d’une part du mal à connaître qui nous sommes et d’autre part à savoir si nous sommes nous-même. De plus, dans ces moments d’interrogation sur soi, on a tendance à se replier sur soi et nous pouvons ressentir un sentiment de frustration. On se demande si nous pouvons être nous-même. Ne serait-il pas plus facile d’«être comme tout le monde» ? Mais cela voudrait dire que nous ne prenons pas part de notre responsabilité. Ainsi être soi-même en tant qu’être sincère qui assume son identité apparaît comme un devoir : c’est à nous-même de nous poser des obligations morales. Mais comme on ne se reconnaît pas toujours dans ce que nous sommes, il faudra donc se demander par quel processus parvenons-nous à devenir nous-même.
Nous verrons dans un premier temps que nous sommes nous-même mais dans un deuxième temps nous verrons que sans un travail sur soi-même, nous sommes déterminés par des causes qui nous échappent et donc dans un dernier temps, nous verrons à quelles conditions il est possible de devenir soi-même.
Dans cette première partie, nous verrons qu’il ne semble pas nécessaire d’apprendre à devenir soi-même puisque nous le sommes déjà.
Tout d’abord, on peut se dire que l’homme a été créé par un Dieu. Ce serait donc ce Dieu qui a décidé notre identité, ce ne serait donc pas à l’homme de vouloir devenir lui-même puisque de toute façon, il suit un destin en tant qu’être défini par ce Dieu.
Par ailleurs, l’homme est un être rationnel, c’est-à-dire qu’il est doté d’une raison, il réfléchit et fait l’expérience du «Cogito ergo sum» : le «Je pense donc je suis» de Descartes. Pour Descartes, l’homme est divisé en deux entités : le corps et l’esprit. Selon une certaine thèse, la vie psychique de l’homme se résume à sa capacité de représentation de lui-même. L’homme connaît donc toutes ses pensées et comme il se définit par sa pensée, il se connaît lui-même.
Nous avons donc vu qu’en théorie, on est par naissance soi-même.
Pourtant, en pratique, on se rend compte que l’on n’est pas toujours soi-même.
L’homme est en fait divisé entre le moi, le ça et le surmoi. Selon Freud, il existe dans la vie psychique de l’homme une partie consciente, le moi, et une partie inconsciente, le ça (les pulsions) et le surmoi (les normes et les valeurs que l’on nous a inculquées). Ainsi le «ça pense en moi», prouve que l’homme n’est pas entièrement lui-même.
D’une part, il est sujet à divers désirs comme par exemple les désirs sexuelles, l’homme peut agir à l’encontre de sa raison, il peut être attiré par quelqu’un qu’il n’aime pas, il y a un dualisme entre son âme et son corps. Lorsqu’il n’y a pas lien entre les volontés de son âme et les pulsions de son corps, cela nous montre que l’homme a du mal à être lui-même, il devra donc apprendre à le devenir.
D’autre part, à travers le concept du surmoi,
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