Dissertation philosophique: Faut-il n'avoir plus de désirs pour être heureux ?

Faut il n'avoir plus de désirs pour être heureux ?

Analyse du sujet :

Faut-il : Est-il nécessaire ? Il y a donc des raisons

Avoir : Ce que l'on possède

Plus : Sans exception.

Désirs : désir différent du besoin. Le besoin doit être satisfait sous peine de mort (ex : boire, manger). Recherche d’un objet que l’on imagine être source de satisfaction. Le désir implique le manque et la souffrance. Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose.

Pour être heureux: Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort. définir le bonheur et la façon d’y accéder.

Idées :

Le désir est la force qui, par nature, pousse l'homme à désirer ce qu'il lui manque, donc il est obstacle et mène à la souffrance.

Le désir est l'essence même de l'homme (tendance naturelle chez l'homme), c'est par ses désirs que nous différons les uns des autres.

Mais cette problématique établie un paradoxe : s'il l'on a le désir d'être heureux, comment en passer par l'abolition même du désir ? Comment séparer le bonheur et le désirer ? Comment renoncer à nos désirs ? Qu'est-ce que serait un bonheur qui ne comprenne pas la satisfaction d'un certain nombre de désirs ?

Il existe différentes conceptions du désirs. Chacun sait que le but du désir est de s'accomplir ou de se réaliser, c'est-à-dire accéder à la possession de cet objet qui manque, instant que l'on nomme la satisfaction.

On peut satisfaire tous ses désirs. Or est-ce possible ? N’y en a-t-il pas qu’on ne peut pas satisfaire ? N’y en a-t-il pas qu’on ne doit pas satisfaire ? Cela nous amène à voir une alternative entre l'hypothèse de la suppression du désir pour parvenir au bonheur, et à la voie d'une identification du bonheur au désir.

Nous avons communément tendance à penser que le bonheur est un état de satisfaction totale. Dés lors, si tous nos désirs sont accomplis, il va de soi que nous trouverons le bonheur. Néanmoins, est-ce réellement le cas ? Pouvons-nous satisfaire tous nos désirs ? Cette quête de satisfaction totale ne va-t-elle pas plutôt nous conduire au malheur ?

Satisfaction totale de ses désirs qui mène au bonheur : Si l’objet de notre désir est difficilement accessible il est fort probable que ce que nous allons ressentir va aller jusqu’à la souffrance, la douleur. On peut donc facilement comprendre que satisfaire ses désirs c’est faire disparaître cette douleur que nous ressentons et la remplacer par le plaisir.

Le bonheur comme succession de plaisirs n’est-ce pas se tromper sur sa vraie nature ? Il ne s’agit que de moments éphémères qui ne durent pas. Or, le bonheur n’est-il pas plein et durable ? En agissant ainsi n’allons-nous pas perdre le contrôle de nous-mêmes et devenir esclaves de nos désirs ?

Renoncer à ses désirs pour trouver le bonheur : Il est possible de concevoir le désir comme étant la source du malheur de l’homme . Ainsi, il faut faire disparaître le désir lui-même.

Le bonheur réside t-il dans la maîtrise de soi ?

La satisfaction totale des désirs mène au bonheur

1) Être heureux, ce n’est pas ne plus avoir de désirs.

2) Le désir c’est la vie donc désirer c'est vivre

3) Le désir est intarissable

Références pour la partie :

Opposition entre Calliclès (défend un hédonisme) et

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