Dissertation de philosophie: Être ou ne pas être ?
Dissertations Gratuits : Dissertation de philosophie: Être ou ne pas être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fox0195 • 5 Janvier 2013 • 1 360 Mots (6 Pages) • 1 689 Vues
CHAUSSIN raiarii Tle S
Dissertation philosophique
Sujet : Etre ou ne pas être ?
Nous nous accorderons tous sur le fait que tout être qui vit dans la société moderne s’affirme comme « étant ». Ainsi, tout le monde se voit dans la nécessité de dire « je » dans le but de montrer que l’on se connaît, de s’affirmer et donc de montrer à tous que l’on est.
Cependant, on est soi même entre alors en contradiction avec le fait de ne pas être soi même, car si l’on reprend l’exemple du fait d’être apte à dire « je », un nouveau né ou un enfant encore très jeune ne dit pas « je », il parle de lui à la troisième personne ou il ne parle pas du tout. Peut-on alors dire que cet enfant n’est pas ?
Rappelons que la question est : Etre ou ne pas être ?
On peut alors reformuler la question en disant, Pour quelles raisons pouvons-nous affirmer que nous sommes ? Peut-on ne pas être soi même ?
Nous verrons tout d’abord à quelles conditions l’être est, puis nous aborderons le fait que l’être peut ne pas être soit même, que l’être peut être sujet à une absence de soi. Et enfin nous montrerons comment l’existence se construit à travers des actes ou un questionnement qui permet la liberté, réciproquement, l’absence de soi permettra alors l’entrave.
Dans son Cogito, Descartes défend l’idée que tout être est amené à être si et seulement s’il est apte à réaliser l’introspection. C'est-à-dire que c’est par un questionnement de soi profond, et en ne permettant pas aux sens de nous illusionner qu’on arrive à se penser soi même et donc à affirmer que l’on est. Le « je pense donc je suis » de Descartes est donc l’une des manières de montrer que l’on doit être.
Pascal viens corroborer la théorie de Descartes en affirmant que « l’homme est un roseau pensant », en effet cette citation rejoint tout à fait le cogito de Descartes puisque Pascal pense que l’homme est un être naturel mais pensant, ce qui lui permet de démontrer que l’homme par le fait d’être pensant est.
Le fait d’être, chez Rousseau, rejoint vaguement cette notion de conscience innée chez Kant. En effet, Rousseau pense que la conscience est dépendante de la morale, et que la morale elle-même est innée puisque divine, et donc que la conscience est un « instinct divin ». Donc pour Rousseau tout être doté de morale peut s’affirmer comme étant, car conscience et morale sont interdépendantes. Kant lui aussi rejoint le courant de pensée cartésien de Descartes, il pense que la conscience d’une personne lui permet de se construire, de se synthétiser, de fonder son unité de départ et donc son essence. De même, l’entendement de Kant qui est selon lui cette faculté innée que l’homme a de penser et de se penser traduit alors le fait que l’homme, depuis sa naissance est puisque la faculté de penser et de se penser est innée.
Selon Hegel, la possibilité pour un être de s’affirmer et donc d’être est de projeter son intériorité sur l’extériorité, ainsi il avait pris l’exemple d’un petit garçon qui balançait des pierres dans une mare, les ponds d’eau qui sont alors créées sont les œuvres du petit garçon il y a donc bien eu projection d’intériorité de la part du garçon sur l’extériorité qui est la mare, et donc cela a permis au garçon d’être. C’est ce que Hegel appelle le « cogito pratique ».
Ce qui rend l’homme conscient pour Freud, c’est le sentiment de culpabilité, car il pense que le sentiment de culpabilité est la résultante d’un conflit entre la satisfaction et l’interdiction,
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