Comment les monarchies européennes essayent d'empêcher le développement du nationalisme ?

En 1814, l'Empire de Napoléon Bonaparte s'effondre. Cet événement a une incidence sur le reste de l'Europe. Une désorganisation touchant l'Europe entière a lieu : cet ancien empire englobait un territoire vaste. De plus, depuis le début du XIXe siècle, la France cherche à étendre et developper dans le reste du continent ses idées révolutionnaires. En effet, une diffusion du Code civil, texte français dans lequel des idées, lois qui vont à l'encontre des monarchies absolues sont développées, a lieu dans tous pays européens que l'Empereur Napoléon a envahi. En 1814, ses idées commencent à émerger dans le reste de l'Europe.

Comment les monarchies européennes essayent d'empêcher le développement du nationalisme ?

Nous nous interrogerons sur l'importance du Congrès de Vienne puis relaterons sa remise en question progressive par l'émergence de nationalismes.

Le Congrès de Vienne est une tentative des grandes puissances européennes de réorganiser l'Europe et d'étouffer les idées nationalistes.

Le Congrès de Vienne est un événement tenu de septembre 1814 à juin 1815 en Autriche qui réunit l'entièreté des Etats européens, ou du moins presque : 216 Etats sont représentés mais deux manquent à l'appel, le Vatican et l'Empire ottoman. Une envie de réorganisation est partagée par diplomates, rois et empereurs européens. A l'exception de deux, toute puissance est représentée, nous pouvons alors penser que la réorganisation est décidée par l'entièreté des Etats. Seulement, ce n'est pas le cas, ce Congrès se passant dans des salon, en petit comité. Ces derniers sont hiérarchisés. Les grandes puissances restent entre elles, tandis que les petits Etats se réunissent entre eux. Les grandes décisions touchant l'Europe sont alors prises par les grandes puissances. Par exemple, le plus grand et influent salon, réunissant les Etats vainqueurs de Napoléon Bonaparte: la Prusse, Russie, Angleterre, et Autriche, ainsi que la France, représentante de tous les petits Etats. Ces puissances décident seules, et selon leurs besoins (tous différents). Elles ne prennent cependant pas en compte les besoins des absents de ces salons exclusifs. Un partage de l'Europe est alors décidé. Des petits Etats comme la Belgique ou la Pologne disparaissent.

Cette réunion est aussi une tentative d'empecher le developpement de mouvements nationalistes

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