Cicéron, la figure du bon gouverneur
Mémoire : Cicéron, la figure du bon gouverneur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Novembre 2013 • 2 346 Mots (10 Pages) • 2 874 Vues
Portrait d’un bon gouverneur, Cicéron.
INTRO
Ce texte intitulé “portrait d’un bon gouverneur” est extrait d’une lettre écrite par Cicéron à l’attention de son frère cadet, Quintus datant de 60 av JC. Elle est issue du recueil “ad quitum fratrem” où se regroupe 27 lettres adressées à son frère.
Toute l’oeuvre de nature epistolaire de Cicéron se regroupe dans ses ouvrages “correspondance” qui compte plus de 20 tomes avec au total 931 lettres.
Quelques mot sur Cicéron : naît en 106 av JC, il était un homme d’Etat romain, auteur latin et un orateur remarquable.
Marcus Tullius Cicéro dit Cicéron, lui et son frère Quintus font partie de la gens des Tullii ou gens Tullia qui est le nom d'une gens romaine, issue du roi légendaire servius Tullius. En revanche Cicéron, originaire de tusculum et en qualité homo novus, ne croyait pas qu'il était un descendant de Servius Tullius.
Il se lancera dans le cursus honorum après ses années de formation en grèce, en tant que questeur en 75 av jc ce qui lui ouvrira les portes du sénat, ensuite en tant qu’Edile en 69 av jc, ensuite il sera également prêteur et finalement il sera consul en 63 av jc. Il représentera d’ailleurs le premier consul homo novus comme j’ai cité toute à l’heure. Homo novus qui signifie “homme nouveau” est une expression latine désignant dans l'antiquité romaine, particulièrement sous la république, un citoyen dont aucun aïeul n'a occupé quelque charge publique que ce soit consulat, préture, questure, édilité, et qui occupe pour la première fois une telle charge alors qu'il n'est pas issu du patriciat. Ces hommes nouveaux, issus de riches familles plébéiennes ayant fait fortune dans les affaires, étaient en effet regardés avec mépris par les nobles exerçant les magistratures depuis des générations.
Les lettres à cette époque étaient considérées comme les armes préférées des homes d’état pour défendre leur cause, rassurer leur ami, ou encore abattre leur adversaire.
c’est afin de fournir une multitude de conseils à son frère que Cicéron redigera cette lettre à son frère.
Des conseils comme nous aurions pu le déduire, en terme de gouvernement
Car en effet, quintus, sera gouverneur de la province d’asie en 61 av jc, son rôle était donc de prendre un charge cette province. Normalement cette magistrature se limite à une seule année mais exceptionnellement quintus l’exercera 3 ans de suite.
Cicéron lui adresse donc cette lettre car en tant que gouverneur, quintus suscita un certain mécontentement de sorte que marcus se mit en devoir, à l’issue de sa 2eme année de charge et à l’annonce du 2eme renouvellement, de lui écrire de rome une longue lettre où les conseils personnels de bonne conduite adressé a quintus notoirement colérique et trop sensible aux mauvaises influences de son
entourage, se developpe et s’ordonne en une théorie de la bonne administration des provinces romaines en général auxquelles rome et redevable de sa culture, il se veut le role d’un conseiller technique donc.
A travers cette lettre nous pourrions donc se demander quel est pour cicéron le gouverneur idéal?
Pour etre un bon gouverneur selon cicéron, il faut etre doté de qualité des plus nobles et adopter d’un point de vue gouvernementale ou même relevant de la sphère privée un comportement exemplaire.
C’est ce que je vais alors developper en 2 grandes parties, tout d’abord les qualités morales, celles qui reflètent la bonne personnalité et enfin les bonnes actions/décisions à avoir en tant que gouverneur.
Donc tout d’abord nous allons voir les qualités morales dont doit se doter un gouverneur pour savoir se gérer lui meme, car celon cicéron la bonne gouvernance d’une province passe d’abord par là.
I) La bonne personnalité
a) qualités qui relève de la personne
Dès le début de l’extrait cicéron nous fait comprendre que pour etre un bon gouverneur il faut avoir un esprit des plus sages, il le fait alors remarquer en ligne 12. Il précise même que gouverner une province relève de la sagesse et non de la chance, à la ligne 13-14. Il sous-entend à la ligne 15 qu’un sage doit savoir commander ses passions, ainsi que savoir se dominer ligne 22. Un peu plus loin dans le texte à la ligne 43 il précise qu’il faut avoir cette force d’âme, cette vertu qui doit rayonner je cite “dans la plus grande lumière de l’Asie” afin que sa vertu et sa force d’âme soit montrée au monde.
Le gouverneur doit également rester concentrer, focaliser sur son devoir, il ne doit pas être distrait c’est ce qui est dit au ligne 35-40 : “sans qu’aucune séduction dont abonde ta province aient pu te détourner de l’intégrité la plus parfaite”
Le bon gouverneur donc a besoin de savoir se gouverner soi-meme en quelque sorte avant de pouvoir gouverner les autres. D’ailleurs Cicéron parle aussi des vertus et des qualités à avoir envers les autres.
b) attitude à adopter par rapport aux autres
Cicéron exprime en premier lieu qu’avant de se comporter de quelque manière que ce soit avec les hommes il faut avant tout savoir les différencier. En effet ligne 26-27 pour lui ce qu’il faut craindre le plus c’est de ne pas savoir si un homme est bon ou malhonnête. Il faut agir de tel sorte que les habitants voit le gouverneur comme “un personnage divin”, une personne pleine de bonté, humble et modeste comme il est dit à la ligne
49, de ce fait il faut paraître comme un protecteur et non un tyran.
Le bon gouverneur pour cicéron doit se porter garant de tous ses administrés, il explique alors que certains n’auront pas de mal à faire leur devoir comme les lieutenants ligne 63, les lieutenant dit “Legatus » étaient les commandant d'une armée, qui peuvent être délégué au commandes d’une légion. On peut comprendre alors que des individus malhonnête autour d’un gouverneur ne sont pas choses rare et que tous ne sont pas gouvernés de bonnes intentions c’est pourquoi, le gouverneur devra tolérer dans la mesure du possible les avares car il y en aura toujours mais cette tolérance prend fin si l’avare transforme un pouvoir en source de profits personnels c’est ce qu’il précise aux ligne 80-85, ces personnes là sont
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