Étude du discours de la méthode de Descartes
Dissertation : Étude du discours de la méthode de Descartes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Octobre 2014 • 2 156 Mots (9 Pages) • 1 862 Vues
Nous allons étudier un texte de Descartes extrait du Discours de la méthode. Publié en 1637, la rédaction du discours de la méthode repose sur ces présupposés, son enjeu étant de préparer les esprits à comprendre la science nouvelle. Descartes pose le savoir sur la raison. Dans cet extrait du discours de la méthode Descartes pose le rapport entre une vérité absolument certaine et une vérité ayant le moindre caractère douteux. Ce dualisme entraine un problème au niveau de la recherche de la vérité, vu chacun a sa définition de la vérité, la vérité n’est pas définissable, les sens peuvent nous tromper. Descartes doute de toute réalité : tout pourrait être un rêve. Il ne s’agit pas de conclure que la réalité n’est qu’un rêve mais de saisir que notre croyance au monde extérieur n’est pas si certaine que cela. Mais comment sortir de ce doute. Descartes dans cet extrait nous montre que pour arriver à la vérité absolument certaine il lui faudrait rejeter comme absolument faux tout en quoi il aurait un doute. Descartes démontre en trois parties, après une brève annonce des enjeux de la morale provisoire, que la vérité certaine existe seulement si vous ne prenez pas en compte les vérités sur lesquelles vous avez un doute. Dans une première partie (jusqu’à « entièrement indubitable »), Descartes présente son projet de trouver une vérité absolument indubitable, c’est-à-dire à laquelle ne subsiste aucun doute. Dans la deuxième partie (jusqu’à « illusions de mes songes »). Descartes nous fait part de son expérience du doute. Tout d’abord, nos sens sont trompeurs quelquefois, comme les illusions d’optique. L’existence du monde extérieur. Puis il va douter des évidences intellectuelles elles-mêmes. Comme on peut se tromper par les sens, on peut se tromper rationnellement. La rationalité elle-même doit être fondée, car une rationalité non critiquée, spontanée, ne vaut guère mieux que la soumission aveugle au sensible. Dès ce moment, le monde entier, et pas seulement les objets sensibles, mais toutes vérités deviennent « illusion et tromperie ».Enfin, dans la dernière partie du texte, Descartes établit une première certitude : le cogito. En effet, au moment même où je doute de toutes mes représentations, il reste une chose dont je ne puis absolument pas douter, c’est que précisément je doute. Or si je doute, je pense, et si je pense, je suis
Descartes dès le début entre une recherche de la vérité qui s’appliquerait aux mœurs qui serait de l’ordre de l’action et une recherche de la vérité purement intellectuelle, qui serait de l’ordre de la connaissance. Comme nous le dit Descartes, dans le premier cas, celui des mœurs. Dans une première partie (J’avais des longtemps remarqué que, pour les mœurs, il est besoin quelquefois de suivre des opinions qu’on sait être incertaine […] mais pour ce qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité) donc, Descartes montre que la vérité certaine existe seulement si vous ne prenez pas en compte les vérités sur lesquelles vous avez un doute. Dès la première phrase de cet extrait Descartes dit que pour nos coutumes, il est besoin quelques fois de suivre ses opinions qu’on sait être fort incertaine. Ici, Descartes fait allusion à sa morale provisoire, il s’agit de s’adapter aux coutumes de son pays, d’être ferme dans ses actions car l’action n’attend pas. On ne peut suspendre son action comme on suspend son jugement. Descartes remet en cause la vérité absolument certaine vu que nous avons besoin quelque s’adapter aux coutumes de son pays afin d’agir. Descartes pense qu’il devrait faire tout le contraire pour arriver à la vérité.
Dans la deuxième phrase (Je pensais qu’il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute). Dans l’ordre de l’action, en effet, il n’est pas toujours possible de douter, car même si l’on n’est pas sûr, on est parfois contraint d’agir malgré tout. C’est pourquoi des règles de morale provisoires sont élaborées, afin d’agir malgré tout, en attendant de connaître ce qui est réellement vrai ou faux, bien ou mal. Toutefois dans le cas d‘une recherche de la vérité qui serait seulement intellectuelle, c’est-à-dire de l’ordre de la connaissance pure, il est possible de douter et de ne pas se prononcer sur la vérité ou la fausseté d’une chose tant que l’on n’en est pas certain. Pour Descartes, en effet, n’est vrai (dans l’ordre de la connaissance) que ce qui a été prouvé et justifié comme vrai lorsqu’il sait pourquoi c’est vrai et qu’il ne peut plus en douter. Ainsi est faux, non seulement ce dont on a prouvé la fausseté ou l’erreur, mais aussi ce que l’on n’a pas encore réussi à démontrer comme étant vrai, ce qui est douteux ou ce qui relève, par exemple, de l’opinion.
Dans la troisième phrase (afin de voir s’il ne resterait point, après cela, quelque chose en ma créance qui fût entièrement indubitable) donc, pour Descartes, en effet, n’est vrai (dans l’ordre de la connaissance. Descartes présente son projet de trouver une vérité absolument indubitable, c’est-à-dire à laquelle ne subsiste aucun doute. Il s’adresse à un vaste public et pourtant, il va faire le récit de ses méditations qui sont si « métaphysiques » qu’elles ne peuvent être au goût de tous car il s’agit de s’abstraire d’un monde qui nous est donné immédiatement pour en démonter toutes les certitudes. En conclusion de cette première partie nous pouvons dire qu’Il s’adresse à un vaste public et pourtant, il va faire le récit de ses méditations qui sont si « métaphysiques » qu’elles ne peuvent être au goût de tous car il s’agit de s’abstraire d’un monde qui nous est donné immédiatement pour en démonter toutes les certitudes.
Mais la démarche de Descartes se distingue du scepticisme qui consiste à faire du doute une fin en soi. Ici, il s’agit d’un doute méthodique (provisoire) pour rechercher ce qui se présente de manière indubitable pour vrai, afin précisément de savoir ce qu’est le vrai. Le doute peut être dangereux car il risque de laisser les plus fragiles qui ne parviennent pas à s’en affranchir, « égarés toute leur vie ». Après avoir fait le bilan de ses connaissances et s’être rendu compte qu’il y avait des choses contradictoires, Descartes a rejeté comme faux tout ce dont il est possible de douter. C’est pourquoi, il s’interroge maintenant sur les sources de ses connaissances.
Dans la deuxième
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