Sujet : L’homme a-t-il besoin de l’art ?

Sujet : L’homme a-t-il besoin de l’art ?

1. Compréhension du sujet :

1. Explication des mots :

• Besoin : nécessité ; ce qui est indispensable.
• Art : activité permettant la création du beau.

1. Reformulation :

L’homme ressent-il la nécessité du beau ?

1. Thème : l’art
2. Problème posé : fonction de l’art
3. Problématique :

L’art est-il nécessaire pour l’homme ?

Ne peut-il pas plutôt s’en passer de l’art ?

1. Plan : dialectique

1. Plan du développement :

Discussion :

1. Thèse : l’homme a besoin de l’art

• Argument 1 :

L’art est un besoin fondamental pour l’homme. Il permet à ce dernier de s’exprimer, c’est-à-dire de se communiquer et constitue un moyen efficace de lutte. Cf. Victor HUGO : « l’art doit combattre pour le progrès ».

• Argument 2 :

L’art est au service de la vie. Il rend la vie supportable et agréable. Le monde sans art serait inhumain. Cf. NIETZSCHE : « l’art et rien que l’art ! C’est lui qui nous permet de vivre, qui nous persuade de vivre, qui nous stimule à vivre ».        

Cf. également SCHOPENHAUER : « le plaisir esthétique efface les peines de la vie ».

1. Antithèse : l’homme n’a toujours pas besoin de l’art.

• Argument 1 :

Par définition, l’art ne sert à rien. C’est-à-dire l’art n’est pas nécessaire. Il est une activité désintéressée ne visant qu’un simple plaisir esthétique. Il est donc impossible d’affirmer que l’homme puisse en avoir besoin. Voilà pourquoi KANT estime que l’art est sans utilité pratique, lorsqu’il écrit : « le beau est l’objet d’un plaisir désintéressé ».

• Argument 2 :

L’art n’est qu’évasion, hors du monde réel. Car il détourne l’esprit humain de la réalité et le plonge dans un monde chimérique. Autrement dit, l’art est en marge de la vie réelle. Par conséquent, il se situe en dehors du besoin. Cf. Henri BERGSON : « l’art n’a d’autre objet que d’écarter les symboles pratiquement utiles ».

1. Rédaction intégrale de la conclusion :

Tout compte fait, il convient de dire que l’art poursuit un but utilitaire pour certains, car il est au service de la vie. Tandis que pour d’autres, il poursuit un but désintéressé, car il est une occupation superflue. Mais au-delà de ces considérations, l’art poursuit à la fois un but utilitaire et désintéressé.

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