Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau.
Commentaire de texte : Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 667240 • 27 Mars 2022 • Commentaire de texte • 2 265 Mots (10 Pages) • 498 Vues
REMY Warren T7
PHILOSOPHIE
Dans ce commentaire littéraire, nous allons étudier un extrait de « Les rêveries du promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau. C’est un texte posthume qui se définie à la fois de l’autobiographie et de la réflexion philosophique, il a donc été publié après sa mort. Rousseau fait partie du Siècle des Lumières, à l’époque où d’autres auteurs comme lui étudient le monde qui les entoure lui étudier sa propre personne. Au XVII è siècle et au XVIII è siècle, Ces Rêveries cherchent à produire chez le lecteur un sentiment d’empathie, qui permettrait à travers l’auteur de mieux se saisir lui-même l’introspection de soi en utilisant l’exploration de sa conscience. Rousseau va alors se demander si l’introspection de soi-même et son accident ne vont pas lui permettre de trouver le bonheur et de guérir son mal-être. Dans cet extrait il va donc réagir face aux sentiments ressentis après son accident qui pour lui seront décrits comme les meilleurs qu’il a jamais ressentis dans toute son existence Afin d’éclaircir son propos Rousseau va nous raconter son réveil qui va suivre le fameux accident de Merlimont et va donc organiser son récit en 2 moments. De la (l.1-16) il va commencer par raconter les sentiments qu’il ressent face à ce qui vient de lui arriver et expliquer ce qu’il lui procure, il va alors examiner l’état dans lequel il se situe et décrire l’ensemble de son environnement pour réaliser qu’il a trouvé sa véritable source de bonheur. Pour ensuite de la (l.17-29) il va raconter comment un inconnu va l’aider à se rendre chez lui alors que lui-même avait perdu foi en l’homme et aussi expliquer son ressenti durant ce parcours jusqu'à son arrivée malgré les blessures qu’il avait subies.
Rousseau va d’abord commencez par décrire son environnement directement après son réveil , il va décrire les premières sensations ressenties comme délicieuses comme s'il venait de vivre une expérience qui lui était incroyablement bonne à alors qu'il vient d’avoir un accident et d’être inconscient ce qui est contradictoire car la première chose qu’il devrait ressentir est la douleur suite à ses blessures et directement se pose des questions sur le fait qu’il se retrouve à cet endroit ce qui nous met bien dans le contexte de la suite du récit. C’est ensuite qu’il va décrire ce moment comme vide plus précisément vide de connaissances comme si la vie recommencée à zéro il le compare même à la naissance d’un bébé (l.3)« je naissais dans cet instant à la vie » qui ouvre les yeux pour la première fois et qui découvre l‘envergure de la vie et ce qu’il voit c’est pourquoi il va assimiler tous les objets qui l’entourent comme s'il était nouveau pour lui et qu’il ne les avait jamais vus son réveil après cet accident est alors étonnant et différent de l’ordinaire selon son point de vue car il n’a jamais vécu auparavant ce sentiment .Il va alors continuer à énumérer ce qui se passe dans sa tête selon lui toute sa vie , cet accident , ses sentiments plus rien de tout ça n’existait pour lui , il était simplement quelqu’un, un vulgaire individu n’ayant conscience de rien et qui essayait de comprendre ce qui se passer à ce moment présent .Il portait un regardé positif sur tout ce qu’il assimilait dans sa phrase(l.7-9) « Je voyais couler mon sang comme j’aurais vu couler un ruisseau, sans songer seulement que ce sang m’appartînt en aucune sorte » Il compare son sang a quelque chose de calme de reposant tel qu'un ruisseau plutôt que de s’inquiéter ,il ne se rend même pas compte qu’il est blessé et qu’il perd du sang ce qui nous montre dans quel état il se situe actuellement car il ne se soucie plus de ce qui l’entoure et est complètement intéressé uniquement par lui. Directement le premier sujet qu’il va relancer et se vide qui a l’air de l’intriguer car selon lui le calme qu’il procure est le meilleur sentiment qu’il n’est jamais ressenti dans toute son existence ce qui veut dire que Rousseau aurait alors trouvé la véritable source du bonheur qui est le calme persistant dans son esprit en vue de cette ignorance totale ses propos sont confirmés par ses paroles je cite(l.11) « rien de comparable dans toute l’activité des plaisirs connus » .Lui qui pendant ces années avait été rongé par ses sentiments de solitude qui le tourmentait et désormais avait réussi à trouver le moyen d’y remédier en trouvant sa source de bonheur. C’est alors à ce moment que Rousseau va se rendre compte que certes ce vide procure un calme et un bonheur incomparable mais qu'à ce moment où il retourne à la réalité il est totalement perdu et confus, il ne sait pas du tout se situe ou encore savoir où il habite tout est flou mais c’est en marchant qu’il va réussir à se souvenir de son nom , son lieu de résidence et sa ville .Ce vide se comble de plus en plus ses souvenirs , ses idées reviennent il redécouvre qui il est réellement et prend conscience de la situation.
C’est alors dans ce moment que Rousseau va nous décrire pour selon lui qu’elle est le bonheur, c’est dans son état d’inconscience qu’il a vécu les meilleurs moments de sa vie. Malgré cet accident qui est un malheur cela lui a permis de combattre le mal par le mal et de se réjouir. Peut-on par alors comprendre que le comble pour un philosophe qui lui souhaite combler son manque de connaissances et devenir sage ne serait-il pas de devenir vide de connaissances afin de mieux redécouvrir celle-ci et alors profiter de cet amas de connaissances inconnues permettant de combler son désir. Mais ses sentiments que Rousseau a décrits sont-ils réellement source du bonheur éternel ou simplement un plaisir éphémère qu’il a ressenti ?
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