Critique de création graphique de revue
Synthèse : Critique de création graphique de revue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Diane Beaudoin • 10 Février 2022 • Synthèse • 2 227 Mots (9 Pages) • 334 Vues
Question 1
Présentation du contexte général
Dans un contexte professionnel, à l’occasion d’une réunion de la Fondation de l’Institut des Sciences Sociales du Québec, où Béatrice, pigiste, vient de remettre une maquette qu’elle a réalisée. Le président demande à Béatrice de rester un peu pour lui donner son avis à propos de quelques exemplaires d’une revue qu’il lui présente.
Présentation du problème
C’est un bulletin, publié par la Fondation concernant des recherches faites par des scientifiques. Béatrice se base sur ses qualités de graphistes pour évaluer le bulletin. C’est un moyen de parler des recherches qu’ils font.
Béatrice trouve que la couverture est surchargée de photos au piqué médiocre, que les sous-titres ont des trames problématiques, que les photos en noir et blanc sont fades, que les textes arrivent là où ils peuvent, qu’ils sont montés sans soucis d’équilibre, que la typographie s’en donne à cœur joie et que les titres rivalisent de fantaisies caractérielles et qu’il y a des petits dessins d’apprentis « cartoonistes ». Elle constate qu’il n’y a pas beaucoup de commanditaires ni de publicités. Elle regarde la typographie, la couverture, et le cadrage. Elle pose plusieurs questions au président de la FISSQ concernant l’utilité de la revue, des personnes qui sont responsables de la mise en pages, à qui elle est destinée, qui la commandite, comment elle est financée, et combien demande l’imprimeur pour assumer le design de la revue.
Béatrice juge que l’imprimeur évite d’encrasser ses rotatives, elle n’arrive même pas à lire tous les titres et trouve que l’air naïf des dessins a des limites. Elle trouve que la revue n’a pas grand-chose qui mérite une mention honorable. Elle mentionne d’ailleurs que son argument est simple; « Pour le même prix, je crois pouvoir faire mieux! ».
Analyse du problème : causes et conséquences
Le problème principal est que personne ne s’occupe vraiment de cette publication ce qui fait en sorte que son rendu en souffre et le nombre d’abonnés plafonne depuis 3 ans.
Causes économiques : La situation financière de la revue est précaire. Leur budget est limité. Personne ne s’occupe de la publicité ni des commandites. Il y a peu d’intérêts des commandites, car il y a peu de vente au comptoir dû à la diffusion qui reste à l’interne.
Causes techniques : Ils manquent de compétences dans le domaine de l’édition. Personne ne s’occupe de la mise en pages. C’est l’imprimeur qui s’occupe de la mise en pages.
Causes sociales et culturelles : Ce sont tous des bénévoles qui travaillent pour la revue.
Causes idéologiques : Ce sont des scientifiques pas des éditeurs donc ils manquent de compétences dans ce domaine. Il y a un comité de lecture, mais sans grande latitude.
Causes administratives : Personne ne s’occupe vraiment de cette revue. Ce n’est qu’en grande partie du travail bénévole. Personne ne collabore régulièrement.
Conclusion
La conclusion de cette analyse du problème auquel fait face cette revue est certainement le besoin de faire l’embauche d’une personne compétente dans le domaine de l’édition puisque l’avenir de la revue est périclité. Comme le mentionne monsieur Larocque dans le texte, « Depuis un certain temps, je pense qu’il nous faut quelqu’un de compétent dans le domaine pour s’en occuper. Nous sommes des scientifiques, pas des éditeurs. »
Question 2
INTRODUCTION : LES PRÉALABLES
Monsieur Larocque a demandé à Béatrice de lui donner son avis sur le bulletin de la FISSQ. L’avenir de celui-ci est périclité. Les abonnements plafonnent depuis 3 ans et personne ne s’occupe vraiment de cette revue. La situation financière de la revue est précaire. Elle a vu immédiatement que la revue ne méritait pas de mention d’honneur, elle en a pris quelques exemplaires pour les regarder de plus près et invite monsieur Larocque à lui en reparler à une autre occasion.
LE CONTEXTE DE CETTE PRÉSENTATION ET L’OCCASION QUI EN DÉCOULE
Lors du cocktail d’inauguration de la nouvelle aile du bâtiment, auquel Béatrice était invitée en tant que graphiste pigiste, elle profite de cette occasion non pas pour assister à l’événement lui-même, mais bien pour poser encore quelques questions au sujet de la revue et elle va même jusqu’à faire une proposition à monsieur Larocque concernant le design de la revue. À mon avis, puisqu’elle est pigiste, elle a saisi l’occasion d’obtenir un nouveau contrat, car celui qu’elle avait avec eux était maintenant terminé. Elle a fait semblant d’être au cocktail pour pouvoir croiser monsieur Larocque entre deux coupes de vin et lui parler de la revue par le fait même.
Elle dit pouvoir assumer elle-même le travail du design de la revue. Madame Béatrice propose de « faire mieux pour le même prix ». Plutôt que de donner 3000 $ à l’imprimeur pour le design de la revue, elle propose qu’on lui donne le même montant pour le faire elle-même. Puisqu’elle a une formation de graphiste ainsi que de l’expérience, elle a confiance en ses capacités concernant le design de la revue.
EN QUOI CONSISTE LA RÉACTION DE MONSIEUR LAROCQUE ET SA CONTRE-PROPOSITION ?
Monsieur Larocque a plusieurs arguments pour faire valoir la nécessité de la prise en charge de la revue. Il dit que le bulletin se traîne et que personne ne s’occupe vraiment de cette publication. Il dit qu’ils (le CA et les collaborateurs) n’ont pas de compétences dans le domaine de la production de revue. Il ne veut pas que la revue ne périclite. Il dit que personne ne collabore régulièrement, les textes arrivent au compte-goutte. La plupart des collaborateurs sont des collègues ce qui les empêche de faire la fine bouche au risque de perdre ceux-ci.
Avant de quitter le cocktail, monsieur Larocque dit à Béatrice qu’il croit que ce soit la bonne personne pour occuper « ce poste » et il lui demande quelques jours pour revenir là-dessus. Ensuite, il cherche du regard le prochain groupe à visiter, ce qui clos leur entretient.
Plusieurs semaines plus tard, monsieur Larocque appelle Béatrice pour lui annoncer que le CA lui offrait de l’embaucher. Les éléments acceptables de la proposition pour l’association concernent l’embauche d’une personne compétente et de verser un salaire pour effectuer le travail. Comme il est mentionné dans le roman de la rédactrice en chef; « Le conseil d’administration est bien conscient qu’il y a un certain épuisement du côté du bulletin; les participants se font plus rares. On est bien conscients aussi que ça prendrait quelqu’un de l’extérieur pour s’en occuper. » Monsieur Larocque dit que « le CA se range à ses arguments », mais nous ne pouvons confirmer ou infirmer le contenu de la discussion entre monsieur Larocque et le CA puisqu’il n’en est pas question dans le roman.
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