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Effectuer une revue de la littérature critique sur les notions théoriques de la valeur, du coût et du prix sans restriction de périodes historiques

Dissertation : Effectuer une revue de la littérature critique sur les notions théoriques de la valeur, du coût et du prix sans restriction de périodes historiques. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2020  •  Dissertation  •  7 111 Mots (29 Pages)  •  479 Vues

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Travail pratique 1

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DSR-4980 GR.20

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Effectuer une revue de la littérature critique sur les notions théoriques de la valeur, du coût et du prix sans restriction de périodes historiques

 

 

 

Par :

         Emmanuel De Medeiros

DEME22129207

         Maxime G. Lanoue

GLAM11048200

         Arnaud Lion

LIOA27047701

         David Mayrand

MAYD31078402

 

 

Travail présenté à:  M Ünsal Özdilek

 

 

Remis le 3 Mars 2020

ESG UQAM

         

Table des Matières

Introduction        3

La Valeur        4

Problématique        7

Modèle Proposé        7

Le Prix        8

Problématique        10

Modèle Proposé        10

Le Coût        11

Problématique        16

Modèle Proposé        16

Conclusion        17

Bibliographie        18

 

 

 

 

 

 

         

Introduction

 

Lorsqu’il s’agit de concepts mal compris, nul n’est moins confondues que les concepts de valeur, prix et coûts. Il est très commun de confondre ces trois concepts surtout dans le domaine immobilier, malgré l’importance distincte de chacun de ces concepts. C’est pourquoi, il est primordial de les définir de sorte à en tirer les distinctions qui lient ces concepts.  

L’analyse suivante exposera de façon brève les concepts de valeur, coût et prix suivant une revue littéraire de plusieurs articles construisant une critique globale de ces concepts. D’abord, nous résumerons l’intégralité des informations recueillies à travers les nombreuses sources littéraires. Puis, nous vulgariserons l’information de sorte à contextualiser les données recueillit tout en y intégrant les fondements analytiques en immobilier. Ainsi, il nous sera possible de comparer ces trois concepts et ainsi distinguer leurs principales différences. Finalement, nous évaluerons de façon critique ces concepts de sorte à proposer un modèle théorique convenable à la résolution d’un conflit aperçue de ces concepts.  

 

         


La Valeur

 

D’abord, nous définirons le concept de la valeur, sachant que l’idée même de la valeur impose nécessairement un prix. En effet, une définition générale de celle-ci, pourtant trop simpliste, est l’explication du prix qui se manifeste seulement à partir de la valeur marchande d’un bien. Cette définition prédominait l’intégralité des fondements de la sphère économique durant le XXe siècle. De façon plus moderne, une définition s’est créée voulant que dans nos marchés actuels, les biens et services s’échangent, par surcroit, ils ont une valeur d’échange et donc un prix de marché. En effet, les acteurs économiques basent leurs décisions sur un prix de marché qui agit comme bougie d’allumage face au prix des biens et services.[1] 

 

Par ailleurs, il est prévu que les biens et services n’ayant pas de prix définis n’ont pas de valeur, ce qui est une aberration. Il est donc primordial de conceptualiser la valeur en terme réel, bien que se soit un concept complexe qui suscite plusieurs débats. Selon Adam Smith, économiste de l’école classique, la valeur se scinde en deux types. D’une part, la valeur d’usage qui est intimement liée à l’utilité des biens. Il est important de préciser que par utilité, nous entendons la capacité à satisfaire des besoins. D’autre part, la valeur d’échange qui se caractérise par l’obtention de biens futurs en contrepartie d’autres biens possédés.

Cependant, cette définition comporte plusieurs limites et Smith l’illustre par un exemple concret entre l’eau et le diamant. Ainsi, on considère que l’eau est d’une utilité vitale, par contre, elle n’a pratiquement aucune valeur aux yeux des consommateurs. Or, un diamant qui n’a pratiquement aucune utilité pour son consommateur, peut, en revanche, être échangé contre une multitude de biens en retour, ce qu’on appelle valeur d’échange.[2] 

Par cette distinction, découle une autre caractéristique de la valeur, qui est la valeur nécessaire à la production. Comme l’auteur le précise : « le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toutes les marchandises ». Par ailleurs, on identifie celle-ci à la valeur travail, notion qui fut enrichie par les économistes contemporains, Ricardo et Marx.

En analysant l’évolution du concept à travers le temps, Smith vient distinguer la valeur d’échange et la valeur d’usage, par son exemple. Ricardo ajoute la notion de rareté en comparant l’utilité de l’eau à celle d’un diamant. La rareté de ce dernier fait en sorte que sa valeur est beaucoup plus grande que celle de l’eau. Marx approfondie par le fait que la valeur d’échange n’est pas corrélée à la valeur d’usage de par le travail effectué ce qui croît la valeur du bien avec le temps. L’économiste Italien, Vilfredo Pareto, peaufines ces notions en questionnant la volonté de ceux qui sont à la source d’un échange, soit les consommateurs et les producteurs. Ainsi, la volonté d’effectuer un échange, la rareté du bien en question et l’utilité de celui-ci, sont les critères qui font varier l’offre et la demande.

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