Sommes-nous libre de vouloir ce que nous voulons ?
Dissertation : Sommes-nous libre de vouloir ce que nous voulons ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar XoTmAoX • 25 Janvier 2023 • Dissertation • 1 347 Mots (6 Pages) • 321 Vues
La liberté est aujourd’hui un débat, malgré notre impression de pouvoir faire ce que l’on veut, parfois cela peut ne pas être le cas. D’ou le débat sur la liberté, dans lequel beaucoup de personnes se demandent qu’est ce que la liberté. L’Homme est en contante recherche de liberté, mais également en constante réflexion. La liberté est selon nous le fait de ne pas soumettre la volonté, le désir d’autrui aux nôtres. L’être humain pense que sa vie se résume à liberté et qu’il est maître de cette dernière, mais est-ce la réalité? Le fait de vouloir quelque chose nous appartient, mais le fait de vouloir ce que nous voulons ne nous appartient pas complètement, serait-ce alors une preuve que nous ne sommes pas totalement libres? Suite à cette première interrogation, nous répondrons à la problématique suivante: Sommes nous libres de vouloir ce que nous voulons? Nous commencerons par parler du fait que la liberté de volonté semble radicale, puis nous traiterons le fait que cette volonté semble illusoire, nous terminerons par parler des motifs affectifs mais aussi du contrôle de ces derniers qui nous détermine.
Commençons par évoquer la liberté de volonté qui semble radicale, la liberté peut être définie par le fait de faire ce que l’on veut. Or la liberté dans ce cas correspond à la liberté d’action, et dans ce cas « ce que l’on veut faire » correspond ici au fait de désirer et donc la liberté de la volonté qui entre ici en jeu. Ceci se résume au fait que s’il choisit de faire quelque chose l’Homme est libre. Cependant l’Homme ressent des désirs qu’il ne contrôle pas, il sera donc encourager à désirer certaines choses plutôt que d’autres. Ces choix inconscients, font référence l’acte gratuit, également appelés choix sans raisons. Lafcadio illustre cela par une expérience qu’il a vécu, il eut un jour l’envie sans raison de pousser son compagnon de voyage (= un vieil homme) sur les rails du train, chose qu’il effectuera immédiatement. On observe ici aucun motif capable d’expliquer cela, rien n’aurait pu le pousser à effectuer un tel acte, rien mis à part une volonté. L’être humain imagine souvent être la cause de ses désirs or, le désir possède parfois des causes ignorées. Le choix sans raison de Lafcadio en est la parfaite illustration car il n’a suscité aucune raison ni aucun motif. Lafcadio pense alors que son acte est libre et gratuit. Même si nous pourrions le remettre en question avec cette expérience, chacun possède sa liberté, est libre de faire ses choix et reste à même de prendre une décision qu’il souhaite et ce peut importe s’il existe motif ou non. Nous croyons souvent qu’une situation va limiter nos choix alors qu’au contraire ce n’est pas une situation qui va limiter nos choix mais bel et bien nous mêmes qui allons limiter.
Nous venons donc de voir que cette liberté est radicale, nous pouvons maintenant vois que malgré cela elle reste illusoire (=qu’elle ne repose sur rien de réel). La conscience de soi étant victime d’illusion, en effet considéré comme cause de certaines choses comme un mouvement par exemple, sauf que nous aurons conscience de ce mouvement qu’une fois l’avoir engagé car nous pensons que ceci est la cause de quelque chose. La volonté de l’Homme et donc notre volonté n’est pas seulement le fruit d’un choix mais plutôt d’une multitude de causes, prenons l’exemple de l’état dans lequel nous demeurons, nos pensées… Mais alors pourquoi tout ce système est illusoire? Tout simplement car notre volonté est déterminé par des motifs, nous en déduisons alors que notre volonté n’agit pas librement, ces motifs font alors ce que nous voulons premièrement comme le dis Holbach dans son ouvrage système de la nature. Nous observons que l’être humain fait partie des êtres naturels et est considéré comme les autres, donc il détermine ce qu’il veut. Dans le texte nous voyons également que le fait de boire ne dépend pas d’un choix de la volonté mais d’un motif. Nous observons alors la puissance d’un motif car
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