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L’existence de l’inconscient psychique interdit-elle tout espoir de liberté ?

Dissertation : L’existence de l’inconscient psychique interdit-elle tout espoir de liberté ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 673 Mots (7 Pages)  •  706 Vues

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Sujet : l’existence de l’inconscient psychique interdit-elle tout espoir de liberté ?

« Pour moi, le propre de l'homme, c'est sa liberté, sa capacité de se penser libre, de se penser lui-même comme libre. ... Je dirai, pour prendre un langage philosophique un peu prétentieux - c'est la conscience de soi. »  Jacques Attali.

C’est à l’Antiquité qu’on commence à se poser des questions et à définir le mot « conscience » qui provient du latin « cum scienta », « avec savoir ». Aujourd’hui, la conscience est la présence du sujet à lui-même et au chose, ainsi que la faculté de se représenter sa propre existence et le monde. La conscience de soi est le savoir intérieur immédiat que l’on possède de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Qui suis-je? Cette question permet à l'Homme de savoir qui il est réellement devant lui-même, de se penser lui-même ainsi de tout ramener à lui, ce que l'on appelle le surmoi.

D’ailleurs la liberté émane de cette conscience puisque la liberté est le fait d’agir avec conscience. Celui qui est libre, agit selon ses choix, décide de sa vie sans être contraint. La liberté suppose d'agir selon des motifs, sans être manipulé à son insu. A la fin du XIXème siècle, un terme est théorisé à partir de la conscience : c’est « l’inconscience ». Elle désigne tous les processus psychiques qui ne peut être perçu, ni contrôlé par la conscience. Ce qui veut dire en d’autres mots qu’elle est l’opposée de la conscience. Le conscient serait ce dont nous avons connaissance, ce à quoi notre prêtons attention, tandis que l’inconscient serait le domaine de ce qui nous échappe comme une force ou un déterminisme venant des profondeurs de notre être ou de notre vie psychique. L’inconscient serait donc presque de l’inconnu.

On constate alors que la liberté semble peu compatible avec l'inconscient qui nous influence, qui nous manipule sans que nous le sachions, sans que nous sachions ce qui nous fait agir. Si l'inconscient exclut la liberté, cela signifierait que les deux idées sont contradictoires, que l'existence de l'inconscient en nous rendrait impossible notre liberté. On peut alors se demander si la liberté demeure-t-elle pensable ou non ? L’inconscient est-il vraiment incompatible avec la liberté ? Dans quelle mesure l’inconscient s’oppose-t-il à la liberté ?

Dans une première partie, nous verrons que la liberté et la conscience semblent incompatibles et en deuxième partie, nous nous demanderons ce que l’inconscient et la liberté ? En dernier lieu, nous verrons la notion « thérapie psychanalytique ».

  1.   La liberté et l’inconscient semblent incompatibles        
  • Le principe du déterminisme.

Le déterminisme consiste à penser que chaque action, chaque décision, chaque événement est entièrement déterminé par les circonstances. Par conséquent, je ne suis pas libre de vouloir autrement ; je ne saurais faire un choix différent dans des circonstances identiques.

La liberté implique qu'il existe des effets sans cause, à savoir les actes libres. Le principe de déterminisme, lui, stipule que tout effet a une cause. Les deux idées s'excluent.

Le concept « liberté » et « déterminisme » s’excluent. La liberté signifie qu'il y a des conséquences sans but, appelées actions libres. La théorie du déterminisme, lui, affirme que chaque effet à une cause.

Quant à Freud, il croit au déterminisme psychique, qui retire tous les droits à l'homme. Il croit que le hasard, à notre avis, n'existe pas et que tout est induit par des désirs inconscients. L'indépendance psychique est donc, en ce sens, une illusion.

Une grande partie de notre vie nous échappe et la conscience est par rapport à l'inconscient comme la partie visible de l'iceberg. La plus grande partie de ce qui se passe en nous nous échappe et nous agit sans que nous le sachions. " Le moi n'est pas maître dans sa propre maison " écrit Freud, ce qui est bien une façon d'affirmer que nous ne sommes pas libres.

  •  La dépossession de soi.

L’étude des maladies mentales, des névroses et des psychoses sont le signe extrême d’une dépossession de soi. C’est donc sous les formes pathologiques que l'inconscient se révèle être une source complète d'aliénation de la personne consciente, volontaire et responsable. Parfois, nous ignorons les raisons véritables de nos comportements et nos choix, ce qui relève de l’inconscient. L’être humain est un être de pulsion et de désir et il obéit à des forces psychiques dont les principes lui échappent. La liberté semble alors utopique.

  Alain : « Un autre moi me conduit qui me connaît et je connais mal ».

  • L’inexistence de l’inconscience

On peut faire l’hypothèse, avoir l’idée, qu’il n’existe pas d’inconscient, et donc que l’homme conscient sait tout ce qui se passe en lui, peut accéder à toutes ses pensées, donc peut faire clarté sur tout. Rien ne semblerait alors s’opposer à ce qu’il puisse être pleinement maître de soi et, en cela, libre. 

  1. Qu’est-ce que l’inconscience et la liberté ?
  • La liberté

En effet la liberté n’est pas forcément définie de la même façon selon l’individu.

- Freud dit " le moi n'est pas maître dans sa propre maison ". Mais qui n’a jamais prétendu qu'être libre, c'est être maître dans sa propre maison ? Il s'agit là d'une confusion entre libre-arbitre et liberté. Certes l'idée d'inconscient exclut l'idée de libre-arbitre c'est à dire l'idée d'une conscience totalement indéterminée, complètement maîtresse de ses choix, mais non l'idée de liberté.

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