LOI ET JUSTICE

[pic 1][pic 2][pic 3]

MEMBRES DU GROUPE :

-NANA K. ALICIA

-SIA T. CLEMENT

-TAPSOBA A. A. JUNIOR

-TAPSOBA NASSIRA

- ZONGO D. IBRAHIM

PROFESSEUR :  M. ZOUNGRANA

PLAN

INTRODUCTION

1. LE DROIT

1. ORIGINE

a.DEFINITON

1. LES DIFFERENTS ASPECTS DU DROIT

1. LE DROIT JURIDIQUE
2. LE DROIT NORMATIF
3. LE RAPPORT ENTRE DROIT JURIDIQUE ET DROIT NORMATIF

3.LES FONDEMENTS DU DROIT

4.RAPPORTS ENTRE DROIT ET DEVOIR

      II. LA JUSTICE

1. DEFINITION
2. LES DIFFERENTES FORMES DE JUSTICE

1. LA JUSTICE COMMUTATIVE
2. LA JUSTICE DISTRUBUTIVE
3. LA JUSTICE REPRESSIVE  

1. JUSTICE ET VIOLENCE

III.RAPPORT ENTRE DROIT ET JUSTICE

CONCLUSION

INTRODUCTION

Le droit et la justice sont des concepts d’actualité. En effet, l’émergence des différents mouvements d’association à la volonté de garantir d’assurer et de protéger les droits et la justice de chaque citoyen. Les termes « droit » et « justice » sont néanmoins polysémiques. Les rapports qui existent entre les hommes d’une même société peuvent conduire à une appréhension bien déterminée de ce concept. Mais quel contenu minimal et commun peut-on   à ces concepts ? Quel sont les rapports entre ces concepts ? Et quels sont leurs implications ?

I . LE DROIT

1. ORIGINE

Apres la 2ème guerre mondiale, l’O.N .U. adopte la déclaration universelle des droits de l’Homme, elle reconnait en tant que tel que l’homme a une certaine dignité qui lui confère un certain nombre d’attributions jugé inaliénable (qui ne doit pas être bafoué). La notion de droit peut être appréhendée autrement sur plusieurs domaines comme dans le domaine politique, moral ; juridique ; religieux.

1. DEFINITION

Etymologiquement, « droit » vient du mot latin « directus » qui signifie « qui va en ligne droite ».Le droit désigne ce qui est conforme a une règle (on a « le droit de faire ou de dire » ceci ou cela c’est-à-dire ce qui est généralement permis). D’une part il donne à un sujet la possibilité de le réclamer. De l’autre, il suppose l’existence de loi juridique relatif a l’organisation d’une société. . Dans une perspective juridique, avoir le droit, c’est avoir le pouvoir de faire quelque chose selon les lois en vigueur, c'est-à-dire par rapport à un ensemble de règles. Le droit est donc un rapport entre un individu ou un groupe d’individus et la société. Les lois peuvent être écrites ou bien relever de la coutume ou des usages.

1. LES DIFFERENTS ASPECTS DU DROIT

a. Le droit juridique

Sur le plan juridique, le droit est un ensemble de règles. Cela signifie que c’est un ensemble de prescriptions qui définissent et régissent l’ordre social en fondant ainsi la justice et légalité.

Le droit au sens juridique signifie ce qui est permis à un individu , ce qui lui est autorisé par une loi ce qui ne lui est pas interdit

On appelle alors droit positif l’ensemble des lois prescrites pour le bon fonctionnement d’une communauté. C’est généralement dans les codes (pénaux, civils, commerciaux) que se trouvent inscrites et compilée ces lois inscrites.

Contrairement au droit juridique, le droit naturel est l’ensemble des lois non uniquement positives. Ce sont entre autre : le droit à la vie ; à l’alimentation ; etc….

1. Le droit normatif

Le droit appréhendé au sens moral est appelé droit normatif. Autrement dit , c’est le pouvoir d’exiger ou de mettre en œuvre une chose qui soit moralement permise légitime sans le droit juridique pour les choses qui ne sont pas consignés par les choses qui ne sont pas consignés par écrit et que notre conscience morale nous dicte.

1. Le rapport entre droit normatif et juridique

Le rapport entre le droit juridique et normatif est souvent conflictuel car un certain nombre de conduites ne peut pas être regroupé de façon positive sous forme de loi. C’est donc à l’individu qui doit dans son comportement poser des actes moralement acceptables par tous

1. Les fondements du droit

Pour HOBBES  c’est la force qui fonde le droit. En effet, pour ce dernier, l’Homme est de nature égoïste et étant un éternel insatisfait, entre dans une logique de conflit avec ses semblables. Il s’installe alors un désordre chaotique (une guerre de tous contre tous). Aussi il y a besoin d’organisation au niveau de la société en vue d’apaiser les tensions. C’est de là que nait donc le droit comme étant  l’institution, d’un certain nombre de règles permettant la sécurité de chaque individu. Aussi, MARX STIRNER estime que le droit trouve sa source la force. Il écrit ainsi : « j’ai le droit de faire tout ce que j’ai la puissance de faire ». « Le tigre qui bondit sur moi a raison, moi qui l’abat j’ai aussi raison ». « Celui qui a la force a le droit, si vous n’avez pas l’une, vous n’avez pas l’autre ». Pour STIRNER, le droit serait donc les possibilités que confère notre force.

D’autres penseurs comme JEAN JAQUES ROUSSEAU fondent le droit sur un contrat explicite car pour eux, le droit fondé sur la force est pervers et à rejeter. Le contrat est l’entente par laquelle ces individus décident librement de se conduire uniformément et conformément aux même prescriptions que tous ont librement adoptés

Spencer, Stewart Mill fondent le droit sur l’intérêt que les citoyens ont en l’adoptant pour ces philosophes qualifiés d’utilitaristes, le droit n’a pas d’importance que du moment qu’il est utile pour ceux qui l’envisage comme tel

1. Rapport entre droit et devoir

Les droits et les devoirs sont des expressions qui sont liées tels les deux faces d’une pièce. En effet, la notion de droit ne peut être  comprise que si l’on accepte celle du devoir : le droit suppose le devoir. Nul ne peut revendiquer les droits que s’il n’a des devoirs qu’il assume en toute responsabilité. August COMTE écrira dans ce sens : « Si tout le monde fait son devoir envers tout le monde, les droit seront garantis sans qu’ils ne soit nécessaire d’en parler ». Comte affirme cela car le respect des devoirs de chacun n’est autre chose que la garantie des droits de tout un chacun. Réciproquement, le devoir suppose le droit. Le devoir est donc une obligation acceptée voulue par le sujet qui l’assume. Le fait de devoir remplir des obligations c’est-à-dire d’assumer le certains droits devoir confère normalement

...