L'existentialisme sartrien: l'être humain
Dissertation : L'existentialisme sartrien: l'être humain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Juin 2013 • Dissertation • 735 Mots (3 Pages) • 1 130 Vues
Selon l'existentialisme sartrien, l'être humain est lié par un ensemble de déterminismes héréditaires, économiques, sociaux et culturels, à partir desquels commence sa liberté : celle où il a le choix entre accepter et transformer « sa situation ».En effet, partant du principe que Dieu n’existe pas, qu'il n’a donc pas créé l’homme suivant un moule, un concept prédéterminé, celui-ci est donc libre. Tout démarre alors du « Je pense donc je suis » qui est à la base de toute connaissance. Ce n’est qu'à partir de soi que toute expérience peut se faire. Pour l’homme, l'existence précède l'essence car au départ, selon Sartre, l’homme n’est rien. C’est son existence qui, d'acte en acte, de choix en choix, déterminera ce qu’il est. Nulle pensée ne peut arriver à ce résultat, seuls les actes déterminent une existence. Les rêves ne sont que des rêves, les pensées ne sont que des pensées et seuls nos actes déterminent ce que nous sommes. Ce que nous voudrions être n’a aucune valeur.
Pour les existentialistes, l'homme est totalement libre de ses choix et rien ne le conditionnerait. Il n'y a pas de « nature humaine », mais il y a bien une condition humaine, ce qui est différent. La nature humaine suppose une sorte de conditionnement, alors que la condition humaine se limite à la condition de l'homme sur terre, à commencer par le fait qu'il doit mourir un jour. Ce n’est pas du tout la même chose. L’existentialiste se considère comme un optimiste puisque sa philosophie est celle de l’action. Seule l’action contribue à le définir et rien d’autre. Alors que, dit Sartre, le naturalisme de Zola fait de l'homme un être dominé par des gênes, par un milieu social, par une passion etc. C’est à dire un homme sans liberté. Les existentialistes n'admettent pas le pouvoir des passions. Ils se limitent à dire que la passion est un choix comme un autre fait par un être qui a décidé de la vivre. Chez Sartre, tout repose sur le choix, chacun est libre.
L'homme est donc aussi responsable de ce qu'il est et il ne peut pas dire que le sort était contre lui, que ceci ou cela l’a empêché de faire ce qu'il voulait vraiment.
Mais l’homme n’est pas responsable que de sa propre subjectivité : il est aussi responsable de tous les hommes. Selon Sartre, tout acte accompli par un homme contribue à définir l'homme en général. De là peut naitre une certaine angoisse chez l’homme, devant un choix ou un acte. Mais c’est inévitable, car chaque acte est un choix et le fait de ne pas choisir est tout autant un choix. L’homme ne peut donc pas échapper à ce dilemme. Ces actes ont un poids, car ils engagent les autres hommes. En cela l’existentialisme est bien un humanisme.
L’homme, à chacun de ses choix, est bien obligé de se demander ce qui se passerait si chaque homme faisait comme lui. Tenter d'échapper à cette question relève totalement de la mauvaise foi. Dans la pensée de Sartre il n’est pas question de se réfugier derrière une quelconque lâcheté naturelle. On n’est pas lâche par nature, comme on n'est pas héros par nature. On n’est lâche que par les choix faits à chaque occasion, comme on n’est héros que suite au choix fait quand il se pose. On n'est pas héros à vie, prédéterminé !.
Pour la morale laïque,
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