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Cours La conscience et l'inconscient

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Par   •  1 Mai 2019  •  Cours  •  5 072 Mots (21 Pages)  •  748 Vues

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Chapitre 1                     La conscience et l’inconscient

PB = Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

Dans le triple autoportrait, Rockwell nous montre qu’il y a une différence entre le fait d’être conscient et le fait d’être conscient de soi : la conscience de soi est présentée comme un processus en 3 étapes, la conscience, l’action sur un objet, et la reconnaissance de sa conscience à travers l’objet.

Le terme de conscience oppose 2 significations :

Conscience psychologique :        Faculté de notre pensée de se tenir à distance de nous-même, à nous

regarder. C’est quelque chose qui double notre pensée.

Lorsqu’on est conscient on est capable de reconnaître des états

objectifs, et de les assigner à soi-même, de se les attribuer.

(On sait que l’on pense et on sait que l’on pense) :

Doublet Penser/Pensées

Conscience morale :        Le fait d’avoir une bonne ou une mauvaise conscience.

« Tu dois… » Phénomène psychologique qui va nous obliger à faire quelque chose sans qu’il y ai de contrainte physique extérieure : évalue actes, caractères et agents selon le Bien et le Mal par des jugements

impératifs.

Origine de sentiments positifs (fierté) ou négatifs (remords, culpabilité)

fonction de l’accord ou non de nos actions avec ses prescriptions.

Cf. La conscience, Victor Hugo, Caïn, Henri Vidal (1896)

I)        Une INTUITION claire et distincte

Conscience:        - Latin, cum scientia

- Aptitude psychique à analyser ses pensées et à dire « je ».

- Au sens métaphysique, c’est la certitude au FONDEMENT de toutes nos connaissances, ÉVIDENCE ABSLOUE.

Pour Descartes la conscience est un acte, une certitude. Le principe de toutes nos connaissances est, selon lui, la conscience. (Descartes n’utilise jamais le terme « conscience », mais il utilise le terme « cogito », « penser »)

Cogito : C’est l’acte singulier et individuel d’un « je », un acte qu’on est tout le temps en train de faire. On ne peut pas s’empêcher de penser.

(Latin : cogitare = penser, cogito = première personne du présent indicatif de cogitare)

La conscience ne peut jamais être l’objet de quelque chose, elle est toujours le sujet.

La conscience n’est pas un objet, tout objet n’existe que pour une conscience. Ce n’est pas quelque chose de pensé dans le monde. Ce n’est pas un objet disponible mais un acte qui ne dépend que d’un seul, Moi.        Pour Descartes, je suis celui qui a conscience d’être.

1. Le doute méthodique

Cf. Les Méditations Métaphysiques (1641), Descartes

Il essaye de trouver une certitude sur laquelle faire reposer le savoir, et distinguer celui-ci de la croyance. (≠ savoir/croyance : le savoir se réfère à une connaissance première  évidence qu’est la conscience)[pic 1]

a. Doute Méthodique et Doute Sceptique

Plutôt que de remettre en question un par un ces savoirs, voire au cas par cas dans quelles mesures c’est vrai, dans quelles mesures c’est faux, Descartes va interroger les différents moyens de connaitre le monde. Dès que les jugements qui sont faits à partir de ces moyens, ne sont pas toujours exactes, il les considéra totalement faux et jamais fiables.

Il recherche quelque chose qui va résister au doute. Il essaye de douter pour ne plus douter = doute méthodique. Descartes adopte une moral de provision : faire comme dans le pays où on est.

b. Les étapes du doute

  • Les sensations & la limite des illusions perspectives

On connaît les objets par les cinq sens, mais c’est une connaissance incertaine car les sens peuvent nous mentir (Ex : l’illusion du bâton brisé dans l’eau et les lois de la réfraction)        Erreur ≠ Illusion

  • L’assiette du sens commun : imagination & mémoire

Autre manière de connaître les choses, grâce au sens commun. Il s’agit de la combinaison de l’imagination et de la mémoire, un ensemble de perception qui donne des connaissances plus stables du monde qui nous entoure.

Descartes pense que les fous ne croient pas en leurs sens. La différence entre lui et les fous est que grâce à sa mémoire et son imagination, il est capable d’enlever le bâton de l’eau.

Relative assurance du jugement du sens commun = imagination + mémoire = idée générale & possible des choses. Les sceptiques ne croient pas en leurs sens, et en le sens commun. Descartes remet en question le sens commun en se demandant si à partir de la mémoire et l’imagination, je peux différencier le rêve de la réalité.

  • Les enchaînements de la Raison

- Extension universelle de la Raison : elle enchaîne le monde par ses raisons.

- Déduit des jugements nécessaires.

- La Raison tire des conséquences particulières d’idées universelles sans passer par l’observation (le Chiliogone = figure à mille côté).

- La raison permet de prédire certaines propriétés empiriques par calcul.

PROBLÈME : La chaîne des raison s’accroche à des Principes indémontrables. Et si un mauvais génie nous abusait dans nos évidences ?

2. COGITO est la certitude métaphysique

Cf. Seconde méditation de la nature de l’esprit humain

Somme du doute de Descartes : Est-ce que j’existe vraiment ?

a. Que je suis est l’évidence première

Selon, Descartes on ne peut pas douter du fait qu’on est en train de douter lorsqu’on doute.

Descartes définie cette action de penser comme une intuition claire et distincte.

Intuition = évidence

Cette intuition, celle du « moi », du « je », est à la fois singulière et universelle. Selon Descartes, le monde est connaissable à partir de Moi. Le Moi qui découvre Descartes est ce qu’on appelle l’égo-transcendantal. C’est ce qui rend possible l’expérience mais qui ne dérive pas de celle-ci. Ainsi l’intuition de mon identité, le fait que je sache que je suis moi, rend possible ma reconnaissance à travers mes divers états mais ne dérive pas de ces états. La pensée est une action indubitable même si le contenu de cette action, c’est à dire ce qui est pensé, peut-être douteux, c’est-à-dire confus et indistinct. La pensée ne se rapporte à aucun objet pensé, elle ne se rapport qu’à elle-même. L’âme c’est le fait que la pensée existe par elle-même.

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