Analyse de l'allégorie de la caverne, Platon
Analyse sectorielle : Analyse de l'allégorie de la caverne, Platon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmacatteau • 12 Février 2019 • Analyse sectorielle • 647 Mots (3 Pages) • 1 670 Vues
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Allégorie de la caverne, Platon
Platon :
- Grec
- 424-347 av JC
- Fait son apprentissage avec Socrate, grand philosophe de l’époque, qui meurt en -399. Platon retranscrira alors toutes ses idées dans des recueils, car il n’en n’avait pas écrit un seul.
- Crée sa propre Académie où il y enseignera la philo pendant 40 ans.
La république
- 1ère édition en -315
- Comporte 10 livres,
- Livre de philosophie politique, entièrement dialogué et portant sur la Justice : critique de la démocratie dans sa dégénérescence, de la tyrannie résultant du prestige du pouvoir. Il utilise pour cela la méthode dialectique (=élévation de l’âme) → philosophie platonicienne
- Aspire à un modèle de vie communautaire
L’allégorie de la caverne
- Livre VII de La République
- Présente la théorie des Idées de Platon : métaphysique = théorie des connaissances et ontologie = théorie de l’être et du réel
- Allégorie → image qui simplifie les notions philosophiques, ici la condition de vie humaine
- Socrate qui demande à son disciple Glaucon de s’imaginer une scène dans la caverne qui se révélera être une leçon de philosophie
Allégorie de L’ignorance:
- Prisonniers enfermés dans la caverne face à un mur sans possibilité de tourner la tête et n’ayant pour connaissance des autres que leurs ombres renvoyées par un feu derrière et leurs voix.
- Représente notre impuissance et notre enfermement dans « une vie conditionnée » à causes des idées préconçues, du jugement et de l’inconscience. Enfermés dans cette caverne depuis l’enfance nous serions donc tous ignorants et naïfs. Les prisonniers ici pensent alors être face au monde réel
- Sont ajoutés les « marionnettistes » qui dans le dialogue de Socrate vont faire refléter des ombre sur le mur des prisonniers qui représentent une illusion d’activité, ce sont les seuls choses qu’ils n’aient jamais vues, ils les pensent donc réelles. En réalité ces marionnettistes pourraient être des hommes politiques = bercent la population ignorante dans l’illusion ou alors es sophiste = faux philosophes qui utilisent le langage pour évoquer des discours creux.
La voie vers l’éducation :
- Platon met en scène un prisonnier qui se retrouve libéré de ses chaînes par un philosophe figuratif. Leurs croyances sont bouleversées, la réalité se confond avec la fiction, si on leur dit que tout était irréel ils douteront. Leur vision du monde réel est floue : « et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n’en seront-ils pas blessés ? »
- La lumière, métaphore de la connaissance devient accessible mais effrayante : nous force à sortir de la caverne = de l’ignorance, de quitter un certain confort d’une vie matricée.
- Avec l’habitude les prisonniers comprennent qu’ils ont été manipulés et la curiosité les fait sortir de la caverne
La connaissance :
- Les prisonniers découvrent la vie.
- Peu à peu par la connaissance, nous acquérons les bases du savoir pour s’intéresser de plus en plus à toutes les choses qui existent
- Ils redescendent chercher leurs camarades prisonniers : 2 pbs : la moquerie des prisonniers qui les croient en total décalage avec leur réalité et la peur de retomber dans l’ignorance
- Le décalage est du au manque de connaissance, la critique → les différences d’éducations qui causes les divergences d’idée, la réalité des prisonniers est émotionnelle tandis que celle des autres est intellectuelle
- Selon Platon, une fois que l’on a accès à la connaissance il est impossible de retomber dans l’ignorance
Conclusion :
- L’éducation et l’accès à la connaissance permettent de passer d’une vision du monde sensible, découverte pendant l’enfance est relative au sens (vue, ouïe..) ainsi qu’aux émotions à une vision du monde intelligible, basée sur des faits, ce que Platon appelle les Idées
- Les croyances faisant partie de la vision sensibles sont entièrement subjectives et propres à chacun tandis que les connaissances sont des faits universels
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