Réflexion sur la lenteur

Le thème de la négativité de la lenteur est abordé dans ce corpus, Gontcharov dans son extrait Oblomov évoque les dangers de la procrastination, Maupassant parle de l’attente négative avec Une vie, Beckett traite sur le statisme via Oh les beaux jours, pour finir, Platon avec Charmide évoque l’importance de la vitesse et de la vivacité

Ainsi ce corpus pose la question suivante : sous quelles formes la négativité peut-elle être représentée ? Après avoir étudié la négativité de la lenteur seront analysés les bienfaits de la vitesse dans notre société.

Dans la civilisation occidentale, où la vitesse est synonyme de réussite, de puissance, la lenteur est connotée négativement :

Ici dans le texte de Gontcharov, l’idée prédominante est le danger de la lenteur à tel point qu’elle est comparé a du statisme. En effet, la situation du héros est comme bloqué, aucune évolution dans sa vie ne pourra arriver suite à son immobilité « quitte rarement sa chambre » « héro incapable de prendre une décision et d’effectuer la moindre action » ; le peu de décision qu’il entreprend, il prend son temps, il est peu efficace, non réactif « a peine réveillé, il eut l’intention de se lever, de faire sa toilette et, une fois qu’il aurait bu son thé, de réfléchir sérieusement »

De son coté, Maupassant parle de la négativité de l’attente, on peut le voir avec la situation qui se dégrade avec le temps comme l’est évoqué avec l’aspect général du jardin « qu’étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles. ». « Les avenues détrempées par les continuelles averses d’automne s’allongeaient, couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes »

De ce fait, l’éloge de la vitesse est naturellement effectué :

Avec Platon, l’importance de la vitesse et de la vivacité dans notre société est évoqué, comme nous pouvons le constater, la vitesse est synonyme de réussite et d’élévation sociale : « ce n’est pas le mouvement le plus calme qui est le plus beau, mais celui le plus rapide et le plus vif » « lorsqu’on enseigne, il est plus beau de le faire vite et énergiquement plutôt qu’avec calme et lenteur ».

Le culte de la vitesse est ici réalisé puisqu’il est synonyme de réussite.

Pour conclure, à travers ces 4 textes qui ont plus d’un millénaire d’écart, la vitesse a toujours été synonyme de réussite au contraire de la lenteur qui a toujours été associé à l’échec malgré des différences d’éducations et des systèmes sociaux totalement différents.

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