La Lenteur, Milan Kundera

La Lenteur, Milan Kundera

La Lenteur fut écris par Milan Kundera (1er avril 1929) en 1995. C’est le septième roman de Milan Kundera, le premier rédigé en français et le deuxième dont l'action se situe en France.

L’histoire se passe dans un châteaux-hôtel durant le XXème siècle ; Milan Kundera et sa femme Vera se rendent à un colloque d'entomologiste. Milan Kundera se souvient alors d’une nouvelle, écrite pas Vivan Denon – un écrivain libertin français -, qui se passait dans ce même château au 18em siècle. La nouvelle en question raconte l’histoire de madame de T. et de son amant, un jeune chevalier.

L’intrigue met en parallèle deux couple d’amant, celui de madame de T. et du jeune chevalier, et celui de Vincent - un jeune entomologiste - et de Julie – une jeune dactylo - ; il oppose ici les deux histoires semblables et pourtant si différentes : le couple du 18em siècle procédant avec lenteur et calculant le moindre geste, et le couple du 20em siècle qui au contraire agit vite et dans un parfaite spontanéité, allant même jusqu'à faire l’amour aux bords de la piscine du château-hôtel autour de laquelle au même moment Immaculata tente de se suicider et que l’entomologiste Tchèque fais ses exercices. Tandis qu’à la fin le 1er couple se sépare sur un genre de mensonge de la part de la marquise, appelé d’ailleurs « Aimable amie du plaisir » « Douce menteuse protectrice » « Gardienne du bonheur ».

On parle aussi de l’histoire d’un savant entomologiste Tchèque : Cechoripsky. Il du abandonné ses recherches sur les mouches après l’effondrement du communisme et est l’invité tant attendu du congrès, qui tellement ému par le fait d’être présent à ce congrès oublie de prononcé son discoure, mais a la place d’en ressortir honteux, il en ressort grandi et glorieux. Il fini, cependant, par ce rendre compte vers la fin de l’histoire qu’en réalité tout ce dont il tirait sa fierté n’avait pas de quoi le rendre fière en réalité.

Sans oublier l’histoire d’un intellectuel, Berck, désigné dans tout le livre comme un danseur – théorie inventée par Pontevin qui parle des politiciens comme de anseurs qui cherchent constamment à être éclairer et à être sur le devant de la scène de la politique -, et d’Immaculata, une ancienne camarade de classe qu’il avait convoité dans le passé et qui réapparait alors sa gloire commence à grandir et qui le harcèle. Cette dernière, violement repoussée par Berck tente de se suicider dans la piscine de l’hôtel. Immaculata reste finalement avec son amant le cameraman, avec qui elle est condamnée à jouer la même comédie « pour des semaines, des mois, des années, pour l’éternité. ».

L’histoire toute entière est racontée par Kundera, qui observe les faits de sa fenêtre et dont l’imagination semble directement connectée aux rêves de sa femme.

Le thème principal abordé tout au long du récit et celui de la lenteur par rapport à la mémoire, et des danseurs par rapport au politiciens ; le second thème étant moins présent, ce qui n’empêche pas d’être tout aussi important que le premier. Un de ces personnages, Pontevin, rapproche les politiciens des danseurs tout en les en éloignant les uns des autres « en s’exposant constamment au public, le danseur se condamne à être

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