Philosophie: l'âme et le corps

Philosophie

Rosalie Bruneau

L’âme et le corps

Le dualisme ontologique est la pensée que l’être humain est composé de deux substances ; le corps et l’âme, qui sont indépendante l’une de l’autre mais possède une nature différente. Le conflit du dualisme nous amène à nous poser plusieurs questions sur l’être humain. Est-ce que l’être humain est-il un corps ou une âme ? Sont-ils amis ou ennemis ? Quel est le rapport entre ces deux substances ? Devons-nous prioriser un plus que l’autre ? Selon moi, l’être humain est les deux à la fois. Il est dans notre intérêt nous questionner sur la contribution de ces deux éléments sur notre vie. Nous allons développer ceux-ci : le corps et l’âme, pour mieux les comprendre.

L’être humain possède un corps. Le corps humain est la structure physique d’un être humain. Le corps est constitué de plusieurs systèmes, de plus 200 os et de plus 600 muscle. Il possède cinq sens qui est très important pour son fonctionnement. Il y a l’ouïe, pour entendre, le toucher, la vue, l’odorat, et le goût. Ils sont nos principaux outils de communication avec le cerveau. C’est avec nos sens que le corps nous prévient des dangers. Par exemple, notre que nous touchons quelque chose de brûlant avec notre main, le sens du toucher prévient le cerveau d’activer le réflexe de retirer notre main. Les sens sont l’un de ses avantages.

       La plus haute technologie jamais inventée sur Terre est le corps humain. Très comparable à une machine. Comparons le cœur à une pompe mécanique, les vaisseaux, les veines et les artères à des tuyaux et le sang au carburant de la machine. Selon la définition d’une machine, par les dictionnaires modernes : « Objet, ensemble d’appareils ou de dispositif fabriqué, généralement complexe, destiné à transformer l’énergie et à utiliser cette transformation pour produire un effet donné » Le corps est une machine incroyable. Elle travaille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même si nous en avons pas pleinement conscience, elle est en constant travail pour nous maintenir en vie. Chaque petite cellule possède son propre métier, son propre travail à effectuer. Le corps est une machine indépendante, qui sait comment se procurer toute seule l’énergie qui lui est nécessaire pour son fonctionnement, qui peut s’arranger d’énergie sous plusieurs formes. Chaque modèle est unique. Chaque corps est différent des uns des autres mais le fonctionnement reste le même pour tout le monde. Pour démontrer que le corps est une sorte de machine ; les femmes créent en elle, le produit d’un amour, un être humain. Dans cette situation, le corps agit comme une machine ; tous les systèmes se mettent en marche pour fabriquer un produit. Comme une machine industrielle.

         Le corps est très important. Grâce à celui-ci, nous pouvons voir, parler et bouger. Malheureusement, le corps peut être dangereux. Le corps peut nous faire prendre de mauvaises décisions et ainsi nous faisons des erreurs. Nous faisons de mauvais choix en succombant aux désirs et aux petits plaisirs de la vie. Nous voulons avoir de petits moments de bonheur. Que ce soit pour se sentir mieux ou tout simplement pour nous amuser. Par exemple, lorsque nous savons que nous avons un examen important demain et que nous devrions étudiés mais pourtant nous procrastinons. Ou bien alors, nous décidons de manger cette grosse part de gâteau en sachant que ce n’est pas bon pour notre santé et notre ligne.

       Nos corps possèdent des limites et des besoins corporels. C’est le désavantage du corps. On ne peut pas vivre sans manger et on ne peut pas vivre sans boire. C’est dans l’alimentation que nous retrouvons nos sources d’énergies pour fonctionner. Il y aussi la limitation des maladies que le corps peut développer. Lorsque nous avons une grippe, c’est difficile de performer et fonctionner normalement. Nous nous sentons faibles et pas à la hauteur. Platon représente le corps comme une prison. Pour lui, le corps contamine l’âme puisqu’il est la source des désirs et des passions. Platon voit le corps comme étant l’ennemi de l’âme.

       À la suite de cette analyse du corps, nous sommes en droit de se questionner sur celle de l’âme.

L’être humain possède aussi une âme. C’est la partie rationnelle et incorporelle de notre ensemble. L’âme habite le corps et lui donne vie.  

         Pour Platon, il existe deux mondes : le monde sensible et le monde intelligible. Le monde sensible est toutes les choses qu’on voir sont mourantes, inconstantes, imparfaits, temporelles et voués à la destruction. Le monde intelligible est les idées permanentes, constantes, éternelles, absolues et simples. Le monde sensible est basé sur des illusions et des mensonges parce que le monde se base sur leurs sens pour réfléchir et juger. Par exemple, nous pouvons avoir un mauvais jugement sur une personne puisque les apparences sont parfois trompeuse. C’est n’est pas parce qu’une personne est professeur de philosophie, qu’elle écoute de la musique classique.

 Le monde intelligible, lui, est la sagesse, la sources des connaissances et des vérités. L’âme fait partie du monde intelligible. L’âme est le seul accès à la connaissance. L’âme donne vie au corps, elle est immortelle et de source divine. Selon Platon, l’âme fonctionne en trois parties. Il y a la partie rationnelle qui se situe dans la tête. Sa principale fonction est de se raisonner et de réfléchir contre l’appel des désirs. La deuxième partie est la partie du cœur. Elle se situe dans la poitrine, elle nous permet de nous défendre et d’agir. Elle est une aide contre les désirs et pour le courage. La dernière partie est celle de l’irrationalité. Elle siège dans le ventre et le bas du ventre. C’est la partie qui désire et qui est attaché aux plaisirs des sens. Platon établit une hiérarchie pour nous imager comment une bonne vie est et montrer le lien entre chacune des parties : la raison dirige et cède de la volonté pour soumettre les désirs et les envies. Chacune des parties a sa propre vertu relié et l’harmonie des trois vertus forme ensemble la vertu supérieure de la justice. Prenons l’exemple d’un équipage de chevaux et de leur cocher pour comprendre mieux les trois parties de l’âme. Il y a un cheval noir qui est rebelle, peu discipliner et n’écoute pas son cocher. Ce cheval représente la partie irrationnelle. Aussi, il y a un cheval blanc ; il est courageux, suit les instructions s’il est bien mené et d’une excellente race. Le cheval blanc représente la partie du cœur. Finalement, le cocher domine les chevaux et impose ses directions pour amener au bon chemin. Il est la partie rationnelle de l’âme.

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