La prostitution est-elle une activité moralement acceptable ?
Dissertation : La prostitution est-elle une activité moralement acceptable ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mirellie Leblanc • 4 Juillet 2019 • Dissertation • 649 Mots (3 Pages) • 1 916 Vues
On s’intéresse à l’opinion de Kant et de Bentman sur un sujet qui nous permet de débattre. Est-ce que la prostitution est une activité moralement acceptable? Selon le dictionnaire Larousse, la prostitution se définit comme : « l'action de se prostituer, c'est-à-dire d'avoir des rapports sexuels, généralement avec des inconnus, contre de l'argent. » Cette question relève du domaine de l’éthique, car elle répond au bien et au mal. Pour Kant, la prostitution est une activité immorale. Pour Bentman, c’est une activité moralement acceptable.
D’une part, la valeur fondamentale du personnaliste est le respect de la personne humaine. Ceci est important, car la personne humaine est rationalité et exigence de liberté, c’est-à-dire la capacité de faire des choix rationnels. L’être humain n’est pas un objet, mais bien un sujet. En d’autres mots, la personne humaine n’est pas un objet qui peut ou doit servir, par exemple la prostitution, mais bien d’un sujet.
De plus, ceci est immorale, car la majorité des personnes ne voudraient pas se prostituer. Ce qui nous amène au principe d’universalisation : si l’action que je fais à une valeur morale universelle, tout être humain raisonnable doit pouvoir vouloir agir comme je le fais en ce moment et je dois moi-même pouvoir vouloir que tout être humain agisse comme je le fais. Il faut agir d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. La prostitution contredit ce principe d’universalisation, car la majorité des êtres humains ne veulent pas que ceci devienne une loi universelle. Bref, pour Kant, la prostitution n’est pas acceptable, car elle va à l’encontre des valeurs fondamentales de tout être raisonnable. Il considère que la femme qui se prostitue se rabaisse au niveau d’un objet sexuel.
D’autre part, la valeur fondamentale de l’utilitariste est un excédent des plaisirs sur la douleur. Cela veut dire si la prostitution apporte plus de plaisir à la prostituée, cela est considérée comme une activité morale. Cependant, si la douleur est plus élevée chez la personne, cela est considérée comme une activité immorale. Cependant la prostitution est un plaisir naturel et non-nécessaire, car les personnes vont l’amour pour ne pas avoir des enfants. Pour voir si la prostitution, on peut utiliser le calcul d’utilité qui sert à comparer les différences quantités de plaisirs et de peines. Si je prends une mère monoparentale qui est sur le bien-être et qu’elle a quatre enfants à s’occuper et qu’elle a besoin d’argent. Elle ne ressent que du plaisir lors de ses relations. Il faut donc se poser la question suivante : Le plus grand bonheur pour le plus grand nombre est-il respecté? Dans ce cas, oui il respecte le plus grand nombre, car elle vient en aide à ses enfants et à elle-même. À long terme, elle pourra faire vivre ses enfants.
Dans un autre cas, si la personne ne ressent aucun plaisir et la personne tombe dans la drogue. Cela devient une activité immorale. On peut dire que le plaisir est intense pour le client de la prostituée, mais la prostituée ne ressent probablement aucun plaisir. Le plaisir du client durera le temps que cela lui prendra à atteindre l’orgasme ou le temps pour lequel il a payé les services de la prostituée. Généralement, ce n’est pas un plaisir long et durable. Il y a beaucoup plus de contre que de pour. Par exemple, oui c’est un libre emploi et la personne reçoit de l’argent facile, mais il peut avoir de la violence, de l’abus sexuel, de la drogue, des maladies, du non-respect, un inconfort personnel et c’est difficile de s’en sortir.
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