L'approche psychanalytique

Cultures de la Communication

Chapitre 1 : L’approche psychanalytique = psyka

Introduction

Nos pensées, nos actes, nos convictions ne relève pas toutes de la raison (l’imagination, la raison, la mémoire) et ne sont pas toujours conscient.

Nous sommes en effet parfois poussés par des forces intérieures que nous ne parvenons pas à analyser et qui nous semble parfois obscur.

Ne ditons pas que : « Le cœur a ses raisons que la raison ignore » (Blaise Pascal).

« L’essentiel est invisible pour les yeux on ne voit bien qu’avec le cœur » (Antoine de Saint Exupéry).

La communication dès lors qu’elle se veut persuasive, implicative, voire manipulatrice, a tout intérêt à s’appuyer sur ses ressorts psychologiques sur ses décliques qui vont nous permettre d’élaborer des messages en nous fondant sur la donnée affective inhérente au sujet.

!!! Comme nous auront l’occasion de le démontrer la psycho-sociologie tentera de dégager les notions de besoins et de motivation pour prouver que ce n’est pas tant l’affectif qui détermine nos comportements mais que ce sont nos besoins et nos motivations.

La psycho-sociologie est une science humaine comportementaliste qui s’intéresse aux comportements des individus entre eux.

(JP Sartre philosophe fondateur de l’existentialisme « L’enfer c’est les autres ». Similaire à « L’homme est un loup pour l’homme » (Hobbes)

Les relations aux autres = relation dominant dominé

Type de communication qui s’exerce entre moi et les autres : relation interpersonnel (2 personnes qui s’exprime en « je »).

Tout le monde recherche sa propre supériorité sur autrui.

Cette théorie repose sur le fait que nous sommes dans un conflit perpétuel avec les autres.

C’est un point de vu pessimiste et égoïste.

La communication s’est inspirée de tous les courants de pensée. Il y a quelques années l’approche n’était que psychologique.)

La psyka va faire émerger la notion de jeu des forces de l’inconscient. Cad un jeu de pulsions qui, selon elle, dicte nos désirs et construisent nos personnalités.

(Nous sommes à l’opposé de la déclaration de Descartes qui dit que l’homme est un animal raisonnable : « Je pense donc je suis »)

1/ Instincts et pulsions

Même si l’homme se distingue des animaux, il partage avec eux les tendances instinctives, inné.

Les instincts qui fonctionnent le + fréquemment dans notre vie sont les instincts de conservation (instinct de survie) de jouissance, de domination, d’agrégation (meute), nous partons du principe que l’union fait la force.

La synergie est un apport de force.

Ces instincts se libèrent sous forme de pulsion que nous pourrions nommer « les poussés d’instincts » de Freud cad des décharges d’énergies instinctive qui sont incontrôlés et qui recherche tjrs une satisfaction immédiate.

La pub va très souvent s’adresser à l’instinct car elle sait que c’est le point de contact le plus instantané, le plus spontané de l’homme avec son entourage.

Il est très difficile de pouvoir refouler sa spontanéité, qu’elle stratégie utiliser pour pousser l’acheteur de façon spontané à acheter ?

Pour ce faire elle respecte 3 étapes :

- Le déclenchement de la pulsion cad que le msg publicitaire va stimuler, réveiller ou bien encore flatter l’instinct en le poussant a se manifester.

- L’activité dirigé vers un but cad que le msg va présenter le produit comme un objet de désir que la pulsion doit vouloir atteindre

- La satiété (le fais d’être rassasié) cad que le msg va décrire le plaisir et le contentement qui en résultera

Mais la société avec ses codes, ses interdits ne peux pas nous permettre de satisfaire tous nos désirs ou de réaliser toutes nos pulsions. Pourquoi ? Car la morale, la loi, l’impératif catégorique (« tu ne dois pas ») vont punir si tôt qu’il y a transgression. D’où l’importance de distinction opéré par Freud entre le principe de réalité et le principe de plaisir.

Le principe de réalité est celui qui nous oblige à respecter tel ou tel loi, tel ou tel règlement

- Le principe de plaisir est celui qui nous conduis à agir comme bon nous semble

27/10/2020

Cela conduit inévitablement à une situation conflictuelle dans la mesure ou les pulsions qui auraient souhaité se libérer comme elles l’entendent vont être obligé de s’adapter à la réalité et aux contraintes que celle-ci suppose.

Cette situation conflictuelle fait que l’individu vis dans un état de tension qui peut être déséquilibrant. Pour affaiblir cette tension nous serons obligés de passer par des concessions / des compromis.

C’est ainsi que la pub va venir au secours de l’homme frustré (et la frustration est un conflit) en lui proposant tout une gamme de produits créer pour la satisfaction de ses plaisirs immédiats.

« La mort du désir c’est la mort de l’homme » Spinoza

C’est ainsi que le désir, l’envie, le caprice vont être exploiter et revendiquer par la pub comme devant être comblé (égoïsme, nombrilisme, orgueil, égocentrisme).

En définitive la pub se fait la complice de l’homme c’est-à-dire d’un consommateur dont elle prend en compte non seulement les qualités mais aussi les défauts, non seulement les forces mais aussi les faiblesses.

2/ Les 3 instances de la personnalité

La structure psychique de l’individu est composée de :

- « Ça » qui est le réservoir des pulsions. C’est la que ce trouve enfouis ce qu’il y a de plus inné en nous à l’image des pulsions de vie, de création mais aussi de mort et de destruction. (Éros / Thanatos)

Ce sont des pulsions profondes et particulièrement mobilisatrice qui échappent à notre conscience mais qui pourtant agissent en secret sur nos actions

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