Lévinas, Ethique et Infini
Fiche de lecture : Lévinas, Ethique et Infini. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FroZen_WayZ • 29 Septembre 2019 • Fiche de lecture • 6 033 Mots (25 Pages) • 836 Vues
Ethique et Infini, Lévinas
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« La métaphysique se joue dans les rapports éthiques ».
Pour Lévinas, la Bible, par ses personnages, son éthique etc n'exprime rien de moins que la transcendance ; texte des philosophes lui parurent d'ailleurs proches de la bible généralement.
Pour Lévinas, penser philosophiquement, c'est penser en s'adressant à tous les hommes, et dans son parcours, la lecture de la Bible fut donc un passage essentiel.
Lévinas avait comme enseignant Halbwachs, qui était en-dessous de Bergson et Durkheim (ceux-ci étaient les idoles de l'époque ».
Durkheim : Idée que le social ne se réduit pas à la somme des psycho individuelles ; en ce sens, il était métaphysicien. Lévinas y voit donc une TH des « niveaux de l'être », de l'irréductibilité de ces niveaux ; idée qui prend son sens < Husserl / Heidegger.
Bergson : Principal apport = Temps personnel n'est pas homogène, n'est pas celui des horloges, et a permis la TH de Heidegger : Libération du modèle prestigieux du temps scientifique.
Bergson vient en qq sorte mettre un terme à l'effroi devant le destin, du mécanisme universel.
Bergson met en avant la réalité propre et irréductible du temps ⇒ Spiritualité du neuf = « l'être » dégagé du phénomène en un « autrement qu'être ».
Lévinas comprend Husserl de cette manière : pour lui, la phénoménologie, c'est un cogito qui se cherche et se décrit, sans être dupe d'aucune spontanéité, d'aucune présence toute faite, avec une méfiance majeure envers ce qui s'impose naturellement au savoir.
Phénoménologie = Retour aux intentions sous-entendues etc. de la pensée qui est au monde.
Répond à la question ou essaye : « comment est ce qui est, que signifie qu'il est ? »
Une conscience ne peut être sans conscience de qq chose ; elle est tjrs « affectivement qualifiée » : Priorité du théorétique (qui vise à la connaissance), qui chez Heidegger permet de décrire l'ustensile
Proche de cette idée, il y a aussi le fait que « les modes de la conscience accédant aux objets sont essentiellement dépendants de l'essence des objets ».
Dieu lui-même ne peut connaître une chose matérielle qu'en tournant autour d'elle.
Conscience est irréductible à la connaissance chez Husserl = Intentionnalité axiologique.
II.Heidegger :
+ beaux livres selon Lévinas : Êtres et Temps / Critique de la Raison Pure / Phèdre (Platon) / Phénoménologie de l'Esprit de Hegel / l'Essai sur les données immédiates de la conscience.
Chez Heidegger, l'Être c'est dans sa verbalité, dans le mouvement, l'action, comme si l'ensemble des choses « menaient un train d'être ».
L'ontologie = compréhension du verbe « être » ; elle explore l'être, tandis que les autres disciplines explorent les étants, en oubliant qu'elles n'ont pas explicité le sens du mot être.
La phénoménologie s'intéresse à la signification de l'être des « étants », dans les diff régions de la connaissance.
Heidegger révèle le mouvement qui jusqu'à lors avait été ignoré ; c'est ainsi que l'angoisse, chez Heidegger prend tout son sens, car c'est précisément l'absence d'objet qui mène à cette angoisse ; ce serait l'accès authentique et adéquat au néant, lequel pourrait paraître aux philosophes une notion dérivée, et illusoire comme chez Bergson mais qui ne l'est pas chez Heidegger.
L'existence, par l'effet d'une intentionnalité est dotée d'un sens, du sens ontologique primordial du néant. Ce sens n'est pas issu des causes de l'homme, de ses fins, ou de sa destinée ; l'existence dans son événement même d'existence signifie dans l'angoisse, le néant, comme si le verbe exister avait un complément direct.
(Être-à-la-mort, être-là etc. tout cela est fondamental).
Pour Lévinas, le « dit ne compte pas autant que le dire lui-même ».
Pour Husserl, il y a des savoirs très respectables, et les savoirs scientifiques par exemple qui sont naïfs car ignorent le statut de l'objectivité, en raison de leur trop gd intérêt pour l'objet.
III. L '« Il y a »
Pensée développée dans L'existence à l'existant écrit dans un stalag allemand, camp de prisonniers de guerre.
Pour lui, le « il y a» est le phénomène de l'être impersonnel « il ».
Ainsi, il évoque un « silence bruissant » = Comme si le silence était bruit, comme si le vide était plein, comme qd on écoute un coquillage vide par exemple : fait «qu'il y a » n'est pas niable.
Le « il y a » est un tiers exclu pour Lévinas, car ce n'est pas un événement d'être, mais ce n'est pas non plus néant. Dans son bouquin, il cherche à décrire cela.
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