Croiss eco

UNIVERSITE  PARIS II  CENTRE DE MELUN                      Année universitaire 2017-2018

Première année de licence AES

MACROECONOMIE : Cours de M. Najar

TD N° 5 : Croissance économiques

LECTURES :  

Burda et Wyplosz :                  Macroéconomie 6ème Ed°  
Blanchard et Cohen :       Macroéconomie 6ème Ed°
Stiglitz, Walsh et Lafay : Principes d’économie moderne 3ème Ed° de Boeck
Fisher et Dornbush :        Macroéconomie
Mankiw                       Macroéconomie
OFCE : L’économie française en ….. 2017. Coll. Repères, La Découverte 
Cette G. Productivité et croissance en Europe et USA 2007. Repères, La Découverte 

Questions tirées du cours :

1. Définir la croissance économique.
2. Comment mesure-t-on la croissance économique ?
3. Critiques et limites de la mesure utilitariste (benthamienne) de croissance économique.
4. Importance de la croissance ? (Croissance et BE, et niveau de vie, qualité de vie, Espérance de vie), (historique de la croissance)
5. Quel sont les déterminants de la croissance ? heures travaillés et PML c’est mieux…
6. Importance des GP dans la croissance ? (historique des GP)
7. Quel sont les indicateurs des GP ?
8. Quel sont les déterminants des GP ? KP, KH, iK (deepening of K), KK (pt) …
9. Les particularités de la production des idées ?
10. Formule de la comptabilité de la croissance dans ses 3 versions et interprétations et hypothèses
11. PTF et comment la calculer (+ façons) ????
12. Une série de questions sur l’histoire de la croissance dans le monde, pays riches, Europe, France et les ruptures etc. La convergence : club de convergence et club de divergence ; club des miracles et club du désastre de la croissance.
13. Une série de questions sur les 5 FSK. Leurs interprétations.
    
    
14. Le modèle de H-D : type de FP, Hypothèses, qu’est-ce qu’un équilibre au fil du rasoir, conclusions du modèle H-D.

Le modèle SS :

1. Quel type de FP, hypothèses ?
2. Equation de l’accumulation du K dans ses 2 versions extensive et par tête
3. A) Qu’est-ce qu’un état stationnaire ?
   B) Expliquer la stabilité de l’équilibre stationnaire et le rôle des rendements décroissants.
   C) Expliquer le phénomène de rattrapage. Quel fait économique peut-il expliquer ?
4. Conclusions du modèle SS
5. Rôle de l’épargne dans la croissance et dans le niveau de vie d’une économie.
6. A) Qu’est-ce que la règle d’or ?
   B) Interprétation de la règle d’or dans le cas tcp, dépréciation et pt.
7. Qu’est-ce que l’efficacité dynamique d’une économie et l’inefficacité dynamique ?
8. Limites et critiques du modèle SS.
9. Le modèle de Ramsey et la règle d’or.
10. Résolutions mathématiques et représentations graphiques du modèle de SS
11. Résolutions mathématiques et représentations graphiques du modèle de Ramsey 

QUESTIONS : viennent du livre de Burda & Wyplosz

1. Tracer des fonctions de production en forme intensive f(k) avec rendements d’échelle constants, croissants, et décroissants.
2. Utiliser un tableur pour tracer les fonctions de productions suivantes en forme intensive (c’est-à-dire exprimant y en fonction de k) dans l’intervalle [0, 100] :
   a) f(k)=2k ;  b) f(k)=10+k0.5  ;  c) f(k)=k1.1 ;  d) f(k)=10+2k+0,5k2 ;  e) f(k)=max(10, -10 + 2k)
   Lesquelles de ces fonctions ont des rendements constants, décroissants et croissants ? Vos réponses sont-elles toujours univoques (sont-elles valables pour tout k dans [0, 100])  
   
3. Discutez ce qu’est un état stationnaire dans le contexte du MCS. Pourquoi pensez-vous que des faits stylisés soient nécessaires pour organiser la discussion sur la croissance économique? 
   
4. Soit K/Y constant et égal à 2.
   
   (a) Il n’y a ni croissance démographique, ni progrès technique. Quel est le taux d’épargne à l’état stationnaire compatible avec un taux de dépréciation de 5% ? Interpréter votre résultat.
   (b) Supposez maintenant qu’il y ait croissance démographique et progrès technique. Quel est le taux d’épargne à l’état stationnaire compatible avec un taux de dépréciation de 5% et une croissance du PIB réel de 3% ? 
   
5. Un pays est caractérisé par l’absence de progrès technique, un rapport  K/L = 3 et un taux de croissance démographique de 2% par an. Quel est le taux de croissance stationnaire du PIB/t  si le taux d’épargne est de 20% ? et de 30% ? Quel impact a sur votre réponse l’introduction d’un taux de dépréciation de 6% par an ?  
   
6. Supposez que la fonction de production agrégée soit donnée par Y = K0.5L0.5. Cette fonction de production a-t-elle des rendements d’échelle constants, croissants ou décroissants ?
   Les productivités marginales des facteurs sont-elles décroissantes ? Montrez qu’elles sont croissantes par rapport à l’input de l’autre facteur.  
   
7. A) Définissez la notion de règle d’or.
   B) Pourquoi, dans la fig. ci-dessous, la règle d’or est-elle respectée pour     :
   Pour obtenir ce résultat, partez de la gauche de     et expliquez pourquoi un déplacement vers la droite accroit la consommation. Montrez de même que la consommation diminue quand on se déplace vers la droite en partant d’un point à droite de     .
   [pic 1]
8. La règle d’or s’écrit PmK = δ + n + a. Par rapport à une situation sans progrès technique, il nous faut une PmK plus élevée. Etant donnée la PmK décroissante, ceci implique un stock de K par unité de travail efficace moindre. Ceci vous surprend-il ? Expliquer ce paradoxe ?
   [pic 2][pic 3]
9. Tracez un graphique montrant l’évolution de Y/L durant la phase de rattrapage et à l’état stationnaire qui s’ensuit, dans le cas où l’économie part d’un rapport de capital-travail efficace inférieur à son niveau stationnaire. Représentez graphiquement l’investissement (et non le stock de capital). 
   
10. Expliquez de façon formelle ou informelle, la distinction entre PML et produit par tête.
    
11. A l’état stationnaire, la production par unité de travail efficace Y/AL est constante. Que se passe-t-il avec le produit par tête si, cpb, le nombre moyen d’heures prestées h diminue ?

Questions ouvertes :    

1. Le japon dans les années 60, la Corée dans les années 1980, la Chine dans les années 90 et de nombreux pays ont connu une période de croissance rapide, rattrapant de la sorte des pays plus riches et plus développés. Comment expliquez-vous ce phénomène et pourquoi n’a-t-il pas eu lieu plutôt ?
2. De nombreuses guerres et expéditions coloniales furent entreprises afin d’étendre le territoire et la population d’un pays. Comment cela peut-il enrichir un pays ?
3. « La mondialisation est mauvaise pour la croissance puisqu’elle signifie que les pays investissent à l’étranger et augmentent les stocks de capital d’autres pays au lieu des leurs. Le modèle de Solow traiterait ceci comme une diminution du taux d’épargne, débouchant donc sur un PIB par tête plus bas. » Commentez.
4. En examinant les graphiques 3.7, on remarque immédiatement que les pays africains sont concentrés dans la partie inférieure gauche, alors que les pays européens le sont dans la partie supérieure droite. Quelle explication le modèle de croissance de Solow offre-t-il de ce phénomène ? Pensez-vous qu’elle soit suffisante ? Expliquez.                  
5. On dit souvent que les nations défaites après la seconde guerre mondiale ont cru plus vite que celles des vainqueurs. Ceci est-il compatible avec le MCS ?  

EXERCICES tirés de Burda & Wyplosz :

1. Expliquez à l’aide d’un graphique pourquoi le MCS à progrès technique pt exogène implique la convergence des niveaux et des taux de croissance du PIB par tête.
2. Donnez une définition de l’hypothèse de convergence. Expliquez pourquoi sa version inconditionnelle est peu susceptible d’être vérifiée au niveau mondial.
   
3. Supposez que deux régions d’un même pays aient des fonctions de production, des taux d’épargne, des taux de croissance démographique et des taux de dépréciations identiques. Supposez que leur PIB/t diffère de 20% mais que cet écart se comble de 2% par an. Combien de temps faudra-t-il pour ramener cet écart à 5% ?
   
4. Définissez la notion de convergence conditionnelle. Donnez quelques exemples de facteurs auxquels la convergence devrait être conditionnée.
   
5. La production Y est obtenue à l’aide de capital physique K, de capital humain H, et de travail L. La fonction de production s’écrit Y = KαLβH1−α−β. Les ménages investissent une part sH de leur revenu en capital humain et une part sK en capital physique. K et H se déprécient au même taux δ. Résolvez pour le niveau de production et de production par tête à l’état stationnaire. Pourquoi cette économie ne croit-elle plus ?
   
6. Définissez l’externalité Marshallienne. Donnez 2 exemples.
    
7. Pourquoi faut-il que la croissance ne soit pas soumise aux rendements décroissants pour être une source permanente de croissance ?
   
8. Reprenez l’exercice 5 en supposant une fonction de production : Y = KαHβLγ, où
   α + β = 1 et γ < 1. Expliquez pourquoi la croissance de cette économie dépendra maintenant positivement du taux d’épargne s, même si la PTF reste constante.

1. Définissez les biens non exclusifs et les biens non rivaux, et donnez des exemples. Pouvez-vous mentionner des biens qui possèdent les deux attributs ?
   
2. Citez des façons concrètes dont les pouvoirs publics peuvent favoriser l’innovation, et expliquez comment elles opèrent. Pourquoi ces mesures ne sont-elles mises en œuvre que dans un temps limité ?

Questions de réflexion :

1. Pourquoi l’acquisition de capital humain est-elle un investissement, tout comme l’acquisition de capital physique ? Expliquez pourquoi la connaissance et le capital humain se déprécient, comme le capital physique. Quel est le lien entre droit de propriété et investissement en capital physique et humain ?
2. Selon vous, et en vous référant à des éléments de la structure institutionnelle, pourquoi une grande partie de l’Afrique semble-elle incapable de croître et d’éradiquer la pauvreté ? Quelles sont les mesures susceptibles d’améliorer l’économie de ces pays ?
3. Quel aspect des biens publics est le plus susceptible d’empêcher la production de ces biens : la non-rivalité ou le caractère non exclusif ?
4. Décrivez comment la corruption retarde la croissance.
5. Donnez des arguments pour et contre la démocratie comme facteur de croissance

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