LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Projet bloc1 AES

Étude de cas : Projet bloc1 AES. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2025  •  Étude de cas  •  2 733 Mots (11 Pages)  •  36 Vues

Page 1 sur 11

Sommaire

  1. Présentation personnelle 
  2. Présentation du contexte d’intervention 
  3. Présentation de Monsieur G.
  4. Repérage des besoins, des capacités, et des limites dans les actes de la vie quotidienne
  5. Bilan de l’action
  6. Conclusion

  1. Présentation personnelle 

Je m’appelle Michèle Boulbrima et actuellement je prépare un diplôme d’accompagnant éducatif et social. Avant cela j’ai exercé la profession de bouchère et depuis l’année dernière, je me suis lancée un challenge, celui d’apprendre un nouveau métier. Dans mon entourage, j’ai été tutrice de deux personnes en situation de handicap. Après réflexion et du recul, je pense que ce métier est le meilleur hommage que je pouvais leur rendre. Accompagner les personnes en vulnérabilités que ce soit les enfants, les personnes âgées, ou les personnes handicapées est aujourd’hui ce que j’aimerais faire.

J’ai observé et vécu pendant mon stage des situations de vie intenses qu’on ne peut rencontrer dans aucun autre métier. Je suis déterminée à poursuivre ce chemin et à contribuer, à ma mesure, à apporter du soutien et de la dignité a ceux qui en ont le plus besoin.

  1. Présentation du contexte d’intervention 

La structure dans laquelle j’ai réalisé mon premier stage est une entreprise d’aide à la personne. Il s’agit d’un réseau de service d’aides, et de maintien à domicile dont la mission est de favoriser le soutien, l’aide et l’accompagnement des personnes fragilisées par l’âge, la maladie et  le  handicap. Elle propose des prestations, d’aide à la toilette, d’aide au ménage, d’aide à l’habillage, d’aide aux courses ainsi qu’à la préparation des repas. Des visites de convivialités sont possibles ainsi que de l’aide administrative. Des gardes pour soutenir les aidants peuvent être demandées. Depuis 1947, année de sa création, l’entreprise   dispose de 9 accueils de jours. Les équipes d’accueil sont spécialisées dans le suivi de la maladie d’Alzheimer ainsi que d’autre troubles cognitifs ou psychiques comme la schizophrénie.   Des ateliers sensoriels, de mémoire et de motricité sont élaborés et adaptés à chaque personne.

Des rencontres thématiques entre professionnels et aidants sont organisées. Des sorties à thème : Théâtre, Musée ou même le simple fait d’aller au marché sont proposées.  Des plateformes de répit sont à disposition des prestataires.

Des psychologues, des ergothérapeutes, des infirmières ainsi que des aides-soignantes complètent avec les aides médico-psychologiques les équipes. L’auxiliaire de vie tient un rôle très important  entre les  familles  et  la  coordinatrice de la  structure.

Ma référente et moi faisons partie de cette grande matrice, en essayant d’améliorer la   qualité de vie et en adaptant chaque situation selon la pathologie et la capacité de chacun au quotidien. En tant que future AES, je dois être à l’écoute et observer les changements de comportement et également pouvoir motiver la personne pour qu’elle continue à garder son autonomie.

Pour certaines personnes, nous intervenons dès le matin. Un des temps clés du quotidien est la toilette. Il s’agit d’un moment essentiel de la vie. Ce moment d’intimité privilégié permet d’écouter et d’échanger afin de déterminer les douleurs psychiques ou physiques et l’humeur de chacun. Rythmé et régulier, il devient un repère pour la personne, il permet également de contribuer à la valorisation de l’image de soi. Etant propre et habillée la personne peut à présent déjeuner, un déjeuner qui peut varier selon les goûts et  les envies  de chacun. Pour développer ces moments fondamentaux, importants dans la vie de chaque personne pour rester en  bonne santé  physique  et mentale, je vais  vous  présenter l’accompagnement proposé à une personne.

  1. Présentation de Monsieur G :

Raison du choix :

J’ai choisi de vous parler de Monsieur G, avec l’accord de son père (que je nommerai Monsieur B) avec qui j’ai eu un bon  contact  dès les  premières  interventions  à domicile. Ce Monsieur et son fils ont un parcours de vie atypique. Monsieur père était aidant brancardier à Lourdes durant son temps libre. Il était aussi directeur General d’air France.

Quant à Monsieur G, il a 40 ans aujourd’hui. Il est le deuxième d’une fratrie de trois enfants. Il est tétraplégique. Sa sœur ainée est décédée à l’âge de 37 ans étant atteinte de la même maladie que son frère, une maladie dégénérative extra pyramidale qui s’est déclenchée à l’âge de 15 ans. Cela a commencé par l’atteinte du lobe frontal déclenchant une aphasie (trouble du langage) puis une dystonie non Parkinsonienne (atteinte du système nerveux) qui a causé des tremblements et une rigidité musculaire. C’est le papa voyant sa fille marcher avec difficulté qui s’alerta de la présence d’une maladie.

Ce jeune homme est né trois ans plus tard. Il côtoie sa sœur en chaise roulante. Leur famille devra faire face à cette maladie inconnue. Voyant l’état de sa fille se dégrader lentement et sournoisement, il fait appel aux plus grands spécialistes Au Canada, aux Etats-Unis, en Belgique ainsi qu’en Allemagne. Plusieurs tests sont en cours mais hélas sans résultat concrets.  Et puis un jour, il fait appel à un généticien qui va lui expliquer que les chromosomes de sa femme et les siens n’auraient jamais dû se rencontrés.

D’après le papa aucun des membres de son coté familial ni du côté de son épouse n’aurait été touché par cette maladie.

Aux alentours de 16 ans, la maladie se déclare chez M. G. Il est adolescent et pour suivre sa scolarité il part en foyer d’accueil au travers de l’APF (Association des paralysés de France). Il rentre chez lui le samedi matin et y retourne le dimanche soir. Il grandit avec les aléas de sa maladie et s’intéresse tout particulièrement aux jeux de rôle Wargame. Il possède encore la motricité de ses bras et de ses mains mais ne se déplace plus qu’en fauteuil. Un fauteuil qu’un ergothérapeute (Professionnel de santé qui accompagne au quotidien les personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap) a adapté pour lui. A sa majorité, MR G demande à avoir son propre appartement. Il réside dans un appartement inclusif, une tierce personne fait son ménage et son linge et son papa lui fait les courses. Les amis qu’il a connu au foyer lui rendent régulièrement visite. En 2019 touché par le covid M.G atteint 40 degrés de température détectés par le Fanal (garde de nuit itinérante). Il fait une septicémie. Les injections d’antibiotiques provoquent une mycose du larynx et de la bouche. On lui pose une stomie dont le bouton va s’infecter. Il perd alors beaucoup de poids et passe de 110 kg à 60 kg. Il est nourri durant 10 mois de cette manière et est suivi en HAD (hospitalisation à domicile). M. G a encore l’usage de la parole.

...

Télécharger au format  txt (16.4 Kb)   pdf (113.4 Kb)   docx (143 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com