Rapport au soin

Nous avons tout d’abord parlé des innovations en matière de santé notamment avec l’IA qui divise : une partie des personnes la voient d’un mauvais œil se méfiant des risques de piratage de données personnelles et du risque de perte de relation médecin -patient, tandis que d’autre se réjouissent de son utilisation combinée avec la robotique en louant une précision inatteignable par l’homme. Dans cette partie nous avons aussi abordé le sujet de la téléconsultation et à l’aide de nos recherches nous avons conclu que la téléconsultation en autonomie et l’impossibilité d’établir un examen clinique pourrait entrainer une rupture dans les étapes de prise en charge et impacter négativement la confiance des patients envers les médecins.

Dans un deuxième temps, nous avons parler des différentes perceptions des individus du système de soin en fonction de leur milieu social. Nous avons alors vu que les inégalités sociales jouent un rôle crucial dans la fréquence des consultations médicales. Les individus issus de milieux sociaux défavorisés consultent moins, conduisant à une observance réduite et à une augmentation des hospitalisations. Et le décès précoce des ouvriers, lui, s'explique par une moindre attention aux symptômes, tant qu'ils n'affectent pas leurs activités quotidiennes. On a aussi relevé que dans les quartiers populaires, on observe une santé globalement moins bonne et un taux de mortalité plus élevé. 

De plus, les individus bénéficiant d'une mutuelle traditionnelle consultent moins, souvent en raison des coûts associés à certains soins, tandis que ceux avec la CSS ont une probabilité accrue de consulter, contournant ainsi le frein financier. 

Ensuite, nous avons abordé les notions d’âge et de sexe dans le rapport au soin et nous nous sommes rendu compte que les personnes âgées, en raison du processus naturel de vieillissement, sont plus vulnérables et ont tendance à consulter plus fréquemment que les jeunes. De plus, la fragilité des bébés découle principalement de leur stade de développement, caractérisé par des systèmes biologiques incomplètement formés et une dépendance totale envers les soins des adultes.  Nous avons aussi relevé que les femmes consultent généralement plus que les hommes, cette différence pourrait être causée, entre autres, par les consultations gynécologiques.

En termes de prise en charge en fonction du sexe, nous avons relevé que les inégalités dans la prise en charge s’observent notamment dans les suivis liés à la santé mentale et les douleurs. Les hommes sont mieux pris en charge que les femmes pour leurs problèmes chroniques. Toute fois de nombreux progrès ont été faits dans la prise en compte du sexe et du genre au cours des 10 dernières années.

Pour finir cette partie sur l’influence du sexe sur la relation soignante nous nous sommes interrogées sur l’impact qu’avait cette fois le sexe du soignant dans cette dernière. Nous avons trouvé que les patients préfèrent avoir des médecins du même sexe qu’eux lorsqu’ils doivent se soumettre à des examens intimes. En générale, la communication et les comportements des patients sont bien influencés par le genre de leur médecin, nous avons relevé par exemple que les patients parlent en moyenne davantage aux femmes médecins.

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