La solution hydroalcoolique peut-elle remplacer le lavage simple des mains?

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                Module : 2.10 S1 : Infectiologie, Hygiène

Promotion: 2022/2025

Année: 2022/2023

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                                   Titre : La solution hydroalcoolique peut-elle remplacer le lavage

                                         simple des mains.

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Sommaire :

• Introduction...........................................................................................................p.1

• Parte I : Y’a-t-il un risque dû à cette pratique ?....................................................p.1

• Partie II : Où est le risque ?..................................................................................p.2

• Partie III : Pour qui est le risque ?........................................................................p.3

• 3.1 : Pour les Soignants………………………………………………....p.4

• 3.2 : Pour les Résidents……………………………………..…………..p.4

• Conclusion...........................................................................................................p.4

• Bibliographie........................................................................................................p.5

• Webographie........................................................................................................p.5

• Annexes.................................................................................................................p.6

Introduction

Pour ce dossier j’ai choisi d’analyser les bonnes pratiques de l’utilisation de la solution hydroalcoolique (SHA) face au lavage simple des mains.

Mon premier stage s’est passé dans un E.H.P.A.D (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), qui accueillait 64 résidents. Il y avait une équipe pluridisciplinaire composée : de 1 cadre, 2 infirmières, 6 aides-soignants (AS), 2 ASH (agent de service hôtelier), 1 psychologue, 2 kinésithérapeutes et 1 médecin.

Durant ce stage je me suis questionnée sur la bonne pratique des solutions hydroalcooliques par les soignants, pendant et après les soins.

Ma situation est : lors « du tour » des aides-soignantes du matin, nous avons fait la toilette de chaque résident. Nous sommes rentrées dans chaque chambre, on a mis des gants non stériles, effectué la toilette, puis jeté les gants et  mis du SHA, et sommes passées de résident en résident sans se laver les mains.

Notre problématique sera « La friction hydroalcoolique peut-elle remplacer le lavage simple des mains » ?

Pour répondre à cette question nous allons diviser le dossier en trois parties. Tout d’abord nous verrons s’il y a des risques à cette pratique. Dans un deuxième temps nous nous demanderons s’il y a des risques à l’utiliser si souvent. Enfin nous verrons à qui s’applique ce risque.

Partie I : Y’a-t-il un risque dû à cette pratique ?

Il est primordial de savoir que dans le secteur de la santé, l’hygiène des mains constitue une priorité. La promotion de l’hygiène des mains joue un rôle essentiel dans la prévention des infections nosocomiales.

Selon l’ARLIN PACA (2011) (Antennes Régionales de Lutte contre les Infections Nosocomiales), l’hygiène des mains est définie comme tout « traitement des mains à l’aide de produits hydroalcooliques (PHA) (en liquide ou en gel) ou lavage des mains avec un savon doux liquide ».

Dans ma situation décrite plus haut, le lavage des mains n’était pas effectué, ce qui pouvait entrainer la transmission de germes, bactéries, virus.

Dans les recommandations de ce même organisme, il est précisé que les mains des professionnels de santé doivent être « mains et avant-bras sans bijoux, les ongles courts sans vernis, sans faux ongles, et avoir une tenue à manche courte ».

Il faut toutefois savoir que l’utilisation de SHA doit se faire sur des mains non souillées, sèches et non poudrées. La friction quant à elle doit être faite en 7 temps, comme présente en annexe II.

Dans notre cas, lorsque nous étions dans les étages, le point d’eau se trouvait à l’infirmerie au rez-de-chaussée, ce qui nécessitait des allers retours. Donc il était utilisé essentiellement du SHA pourtant, il est recommandé de ne pas l’utiliser sur des mains pouvant contenir des bactéries ou des parasites du type Clostridium difficile ou la gale. Il est privilégié de réaliser un lavage simple des mains suivit d’une désinfection.

Partie II : Où est le risque ?

Selon l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail), «le savon a un rôle nettoyant et enlève l’ensemble des matières organiques, vivantes ou mortes, y compris, les bactéries et virus. Une solution ou un gel hydroalcoolique ne lave pas, elle ne fait que désinfecter. La désinfection d’une surface ou de mains sales est plus difficile, car la saleté peut «cacher» les bactéries et virus. Lorsque cela est possible, il est donc recommandé de se laver les mains avec du savon et de l’eau plutôt que d’utiliser une solution ou un gel hydroalcoolique ». (Voir Annexe II)

Se laver les mains est à réaliser de préférence entre 7 et 9 fois par jour selon le service. On devait être à environ 3 fois par jour.

Toutefois certaines situations favorisent l’hygiène des mains tel que :

• L’arrivée dans le service.
• En entrant et en sortant de la chambre d’un patient.
• Avant de donner un soin.
• Avant l’aide au repas.
• Selon le protocole du service.

Il est à noter que l’action de frotter permet à l’eau et au savon d’enlever les saletés et une partie des germes qui sont sur les mains.

Dans cet établissement, il y avait de très nombreux flacons de SHA  dans les couloirs, rappelons que lorsqu’un flacon est ouvert, certaines précautions doivent être prises pour qu’il reste efficace, car l’alcool contenu dans le produit peut s’évaporer et présenter un risque auprès des patients. Il faut savoir que l’efficacité de l’alcool contenu dans les SHA dépend de sa concentration, et diminue fortement sur des mains humides. Sur chaque flacon, il y  avait la date d’ouverture, et ils étaient changés tous les mois.

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