Moi, éducateur, face à la pornographie chez les adolescents.
Dissertation : Moi, éducateur, face à la pornographie chez les adolescents.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Grazi Amico • 2 Mai 2019 • Dissertation • 675 Mots (3 Pages) • 817 Vues
Moi, éducateur, face à la pornographie chez les adolescents.
Au cours d’éducation à la santé, nous abordons le sujet de la pornographie chez les adolescents qui est d’après moi un véritable problème lorsque l’on observe les conséquences que cela engendre. J’aimerai aborder tout au long de cette dissertation l’impact cas la pornographie sur la vision qu’on les jeunes de la sexualité et de notre société qui encourage nos jeunes à trouver cela anodin car pour moi c’est un souci beaucoup trop ignoré. Il faut en parler et cesser de faire croire qu’il n’y a aucun mal à ce qu’un jeune se retrouve face à de telles images en permanence.
Pour commencer, en 2018, les images à caractères sexuelles sont partout que ce soit dans les pubs, dans le cinéma, sur internet et même dans la musique. Les marques s’en servent comme moyen de marketing afin d’avoir un rendement plus élevé. Il n’est nullement nécessaire de chercher bien loin pour trouver des exemples, nous nous souvenons tous du scandale qui avait frappé la marque Perrier il y a quelques années. Elles passent aujourd’hui à la télé et pratiquement tous les enfants ont, au moins une fois dans leur vie, été confronter à une image pornographique sans même sans rendre compte. On banalise de plus en plus ces pratiques qui ont pourtant un impact conséquent sur la jeunesse. Nous créons une fausse réalité qui va inspirer des millions de jeunes partout dans le monde car malheureusement, oui, elle est universelle. Nous inculquons aux jeunes que la sexualité est un jeu sans règles ni lois qui se joue avec n’importe qui, n’importe où mais surtout n’importe comment. La société représente la sexualité comme une pratique violente à la limite du viol mais la réalité est tout autre.
Ensuite, nous remarquons que la pornographie à un impact direct sur la façon de penser des adolescents de notre époque. Pour beaucoup de jeunes regarder des vidéos érotiques est une chose qu’ils qualifieraient de « normal ». Ceci représente pour eux une source d’information qu’ils pensent être une sorte de guide qui va les aider à avoir confiance en eux pour passer le cap. La pornographie réduit la sexualité à des images stéréotypées et c’est lorsque les jeunes ne peuvent pas échanger leurs points de vue avec des amis ou des adultes qu’ils risquent de rester sur la conviction que « les hommes sont des dominateurs toujours capables de donner du plaisir et les femmes des êtres toujours prêtes à dire oui ! ». Ce genre de pensée peut parfois mener de jeunes garçons à avoir des comportements violent voir à commettre un viol lorsqu’ils se retrouvent confronter à un refus car le visionnage de ses films laisse imaginer dans la tête de ses mineurs qu’il faille dominer une fille dans une relation amoureuse et qu’elles ne sont que des objets de plaisir. Ce sont des risques qui ne s’applique pas à toute la jeunesse mais qui sont réelle. C’est pourquoi Il est toujours bon d’en parler avec eux, de susciter la réflexion, d’énumérer les impacts reliés à la consommation de pornographie, d’être à l’écoute et de répondre sans complexe aux questions qu’y peuvent être poser sans gêne.
Conclusion, Il est important de rappeler à la jeunesse que la pornographie n’est que fiction et que rien de ce qui s’y passe n’existe réellement. Qu’il ne faut pas se laisser influencer par ce que l’on peut voir à la télé, dans les clips de musique ou par les magazines. Non, ce n’est pas le déodorant Axe qui vous aidera à obtenir la fille de vos rêves. Ne pas hésiter à poser des questions ou à échanger son impression sur des images ou des vidéos qui peuvent troubler. Oui regarder de la pornographie quotidiennement à des effets sur le comportement ainsi que sur la façon d’aborder la sexualité. Nous avons tous été jeunes et évidemment qu’il nous est arrivé d’aller voir à quoi pouvait ressembler cet acte qui lis deux être mais il y a une différence entre s’informer et en consommer excessivement ne l’oublions jamais.
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