Fiche recap bts banque
Fiche : Fiche recap bts banque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex_aemp • 10 Avril 2021 • Fiche • 2 197 Mots (9 Pages) • 1 258 Vues
BTS BANQUE CONSEILLER DE CLIENTELE - PROPOSITION DE CORRIGÉ E5
- Présenter brièvement les différents modes de financement de l’économie.
(2 points)
Financement direct (ou désintermédié) : les agents à besoin de financement rencontrent directement les agents à capacité de financement sur les marchés financiers en émettant des titres.
Financement indirect (ou intermédié) : les établissements de crédit mettent en relation les agents à besoin de financement et à capacité de financement en collectant des dépôts et en accordant des crédits.
- Analyser à l’aide de l’annexe 1 si le financement participatif est réellement concurrent de celui proposé par une banque traditionnelle.
(3 points)
Idée générale : Plus complémentaire que concurrent
Les deux ne sont pas sur les mêmes besoins…
- Les plateformes financent des projets à risques qui n’entrent pas dans les critères d’éligibilité du crédit bancaire.
Elles ne sont pas sur les mêmes métiers…
- Le métier de la banque ne consiste pas à apporter des fonds propres, mais à accorder principalement des prêts. Les banques aiguillent leurs clients vers ces plateformes. Rapprochements entre banques et plateformes de financement participatif.
Elles ont des compétences complémentaires…
- Les compétences des banquiers peuvent être mises à profit dans la sélection et l’accompagnement des projets. De son côté, la finance participative pourrait trouver auprès des banques une culture de maîtrise du risque, et des légions d’épargnants-investisseurs.
- Relever dans l’annexe 1, les limites que la finance participative peut rencontrer. (2 points pour 2 idées)
Le crowdfunding présente des limites :
- Les plateformes n’apportent pas toutes les garanties aux investisseurs.
- Les assurances (ou garanties) proposées sont inférieures à celles des banques : risque de perte en capital si échec du projet.
- Faible sélection des projets, donc augmentation du taux d’échec.
- Qualifier le type de clientèle auquel appartient ce client et justifier la réponse.
(2 points)
Segment « revenus modestes, CSP-clientèle fragile ». Ce client ayant un salaire peu élevé et des difficultés récurrentes depuis plusieurs mois puisqu’il dépasse depuis plus de 3 mois son découvert autorisé, doit être considéré comme un « client fragile ».
En effet, ces caractéristiques correspondent à plusieurs critères fixés par le décret du 1er juillet 2014, selon lequel la situation de fragilité financière du client est appréciée par l'établissement bancaire à partir :
1° De l'existence d'irrégularités de fonctionnement du compte ou d'incidents de paiement ainsi que de leur caractère répété pendant trois mois consécutifs,
2° Du montant des ressources portées au crédit du compte,
3° De l’inscription pendant trois mois consécutifs au fichier de la Banque de France centralisant les incidents de paiement de chèques pour un chèque impayé ou une déclaration de retrait de carte bancaire,
4° De l’acceptation de dossier de surendettement.
(L’ensemble des critères du décret n’est pas attendu, seule la justification par le cas doit être apportée)
- Citer les risques auxquels la banque peut être confrontée face à ce type de clientèle. (2 points)
- de non remboursement de la part des clients,
- d’augmentation des besoins en fonds propres liés aux ratios de solvabilité,
- de contentieux,
- de réputation,
- de surendettement du client.
- Expliquer les obligations professionnelles du banquier à son égard. (2 points)
- Obligation de détecter la clientèle fragile et de lui proposer l’offre spécifique et le plafonnement adapté des commissions d’interventions.
- Obligation renforcée d’information et de conseil : entretien avec le client sur l’utilisation de ses moyens de paiement et son découvert autorisé qui doit être fixé à un niveau raisonnable au regard de ses capacités financières.
- Présenter les déterminants de l’épargne des ménages. (3 points)
- Facteurs éco
- Le niveau de revenu,
- Le niveau de l’inflation qui entraîne une érosion monétaire,
- Le niveau du chômage qui réduit les revenus
- Facteurs institutionnels
- Réglementation fiscale : le poids de l’imposition qui peut décourager l’épargne ou l’encourager dans le cadre de l’optimisation fiscale, ou une règlementation avantageuse de certains produits d’épargne, etc.
- Les régimes de retraite qui conduisent les ménages à plus ou moins épargner en vue de leur retraite, etc.
- Facteurs sociodémographiques
- Théorie du cycle de vie.
- Vieillissement de la population
- Facteurs psychologiques et culturels
- La population française est traditionnellement encline à épargner de façon plus importante que les autres pays européens.
- Peur de l’avenir
- À partir de la phrase soulignée dans l’annexe 2, préciser en quoi la baisse du Livret A permet de lutter contre la déflation. (2 points)
«Une baisse du taux du Livret A serait cohérente avec la politique de la Banque centrale européenne (BCE) qui agit pour maintenir les taux à leur plus bas niveau possible afin de lutter contre la menace de déflation et relancer l'économie».
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