Démarche de soins en bloc opératoire
Rapport de stage : Démarche de soins en bloc opératoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nevise Celik • 15 Juin 2022 • Rapport de stage • 1 390 Mots (6 Pages) • 452 Vues
Démarche de soin synthétique Monsieur M. |
CELIK Nevise (ESI 1922) |
- Présentation de la personne soignée
Monsieur A., né le 4 septembre 1945, âgé de 76 ans.
Il pèse 73 pour 170cm, indice de masse corporelle : 25.3 (situation de surpoids). Il était préparateur physique avant sa retraite. Il a ses 3 doses de vaccin pour le covid.
Allergies: Aucunes.
Antécédents médicaux et traitements:
- Hypertrophie bénigne de la prostate : Tumeur bénigne développée au niveau de la prostate à l’origine de symptôme obstructif (dysuries = jet faible) et irritatifs (pollakiurie diurne et nocturne, impériosités).
Traité par ALFUZOSINE 10mg cp LP :
- Classification : médicaments urologiques : alpha-bloquant.
- Posologie : 1 – X – X
- Effets indésirables : asthénie, nausée, douleurs abdominales, vertiges, céphalées.
- Evaluation : absence de troubles mictionnels, absence de rétention urinaire.
Et par DUTASTERIDE 0,5mg caps molle :
- Classification : hypertrophie bénigne de la prostate : inhibiteur de la 5-alpha-réductase.
- Posologie : 1 – X – X
- Effets indésirables : réactions allergiques, dépression, douleurs testiculaire.
- Evaluation : absence de troubles mictionnels, absence de rétention urinaire.
- Rectocolite hémorragique stable : Maladie inflammatoire chronique intestinale affectant l’extrémité distale du tube digestif (côlon et rectum) et provoquant rectorragies, douleurs rectales et abdominales, et diarrhée.
Traité par MESALAZINE 800mg :
- Classification : anti-diarrhéique, anti-inflammatoire et anti-infectieux intestinaux.
- Posologie : 1 – X – 1
- Effets indésirables : dyspepsie, fièvre, urticaire, céphalée, vertiges.
- Evaluation : absence de rectorragies, douleurs rectales et de diarrhée.
Antécédents chirurgicaux :
- Coloscopies : Exploration du côlon et du rectum prescrite pour Mr M. suite à ses symptômes intestinaux (douleurs abdominales e diarrhées) ainsi que ses rectorragies, la dernière datant du 18 octobre 2018.
- Biopsies prostatiques : Examen réalisé sous échographie par voie endo-rectale durant laquelle sont faite des prélèvements du tissu de la prostate. Indiqué chez Mr M. suite à ses troubles mictionnels afin d’écarter le diagnostic de cancer de la prostate.
Antécédents transfusionnels et anesthésiques: Aucuns.
- Intervention
Mr M. a subit une cholécystectomie (ablation de la vésicule) par voie cœlioscopique en ambulatoire.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Elle consiste à décoller la vésicule du foie, d’identifier le canal cystite qui la relie au canal de la bile (le cholédoque) afin de l’obturer à l’aide de clips, de vérifier la présence de calcul avec un amplificateur à l’aide d’un produit de contraste et de retirer la vésicule et les calculs par l’orifice ombilical. Le choix de la cœlioscopie permet une cicatrisation qui plus courte ainsi que moins douloureuses pour le patient ce qui lui permet un rétablissement plus rapide et une hospitalisation plus courte en ambulatoire.
Phase :
Pré opératoire :
Check-list, réalisée par les aides soignantes à l’entrée du service (pour l’identité, l’intervention, et le jeune), par l’infirmière circulante avant l’entrée dans le bloc opératoire (qu’elle validera sur sa scanette), l’infirmier anesthésiste ou l’anesthésiste à l’entrée dans le bloc, qui comprend :
- Identito-vigilance : vérification de l’identité de Mr. M. à l’aide de question ouverte (nom, prénom, date de naissance, allergies, antécédents médicaux et chirurgicaux, traitements actuels en lien avec le risque d’homonyme dans le service ou encore le risque de choc anaphylactique.
- Intervention et chirurgien : interrogation de Mr M. sur son intervention (type de chirurgie) ainsi que sur le praticien en demandant le nom du chirurgien afin d’éviter les erreurs liés à la procédure.
- Jeun : Mr M. est bien à jeun (pas bu, mangé ni fumé) depuis au moins 6heures, questions posée afin d’éviter les risque d’inhalation en lien avec l’intubation suite à l’anesthésie générale.
- Hygiène: demander si les douches pré opératoires ont été faites la veille et le jour même de l’intervention => douches pas réalisée par Mr M., information transmise à l’aide opératoire du chirurgien qui fera une détersion cutanée en 4 temps au lieu du 2 temps réalisé d’habitude (antisepsie) en lien avec le risque d’infection post opératoire. Interroger le patient sur son état bucco-dentaire en s’assurant qu’aucunes dents n’est fragile ou mobile afin d’éviter de casser une dent pendant la phase d’intubation.
- Bijoux, lentilles de contact et matériel chirurgical (prothèse et implants) : s’assurer que le patient a enlevé ses bijoux (pour éviter les pertes) ainsi que ses appareils dentaires afin de ne pas gêner l’anesthésiste lors de l’intubation. S’assurer que le patient a enlevé ses lentilles de contacts car elles provoqueraient des lésions du globe oculaire. Interroger le patient sur la présence de matériel chirurgical métallique est à mettre en lien avec l’utilisation pendant l’intervention du bistouri électrique, servant à la coagulation, car ce dernier pourrait capter ou modifier la conduction électrique.
- Coagulation : Interroger le patient sur un probable traitement anticoagulant et vérifier son dernier bilan sanguin (temps de céphaline activée et le taux de prothrombine) afin d’éviter la majoration du risque hémorragique liée à la cholécystectomie qui s’effectue dans une partie du corps dans laquelle se trouve de nombreux vaisseaux et organe comme le foie.
- Vérifier dans le dossier la présence d’un test PCR et des consentements à la chirurgie et à l’anesthésie signé : Mr M. n’a pas fait de test PCR mais a ses 3 doses de vaccins, il a bien signé ses consentements à la chirurgie ainsi qu’à l’anesthésie.
Installation en salle, réalisée par les aides soignantes, l’infirmière circulante ainsi que l’aide opératoire et validé par le chirurgien.
- Les aides soignants s’assurent des branchements des moniteurs (tension artérielle, saturation, fréquence cardiaque et respiratoire), puis de la couverture chauffante afin d’éviter le risque d’hypothermie, ainsi que des appuis bras si besoin selon la procédure.
L’infirmière circulante vérifie le fonctionnement ainsi que le positionnement du matériel en salle : écran de cœlio, pédale du bistouri électrique, colonne de cœlio (insufflateur, lumière froide et caméra) et l’aspiration. Elle vérifie également le matériel stérile en fonction du classeur du chirurgien mais aussi avec l’aide opératoire du chirurgien.
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