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Culture et communication

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Par   •  25 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  925 Mots (4 Pages)  •  841 Vues

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Exercice 1 :

  1. L’auteur du texte, Tzvetan Todorov, est un critique littéraire, sémiologue (dont l’objet est l’étude de la vie des signes au sein de la vie sociale), philosophe et historien des idées. Il est français d’origine Bulgare, né en 1939 et mort cette année.

     

  1. Le texte provient d’une revue nommée « Cahier Français », avec comme titre de dossier « La mémoire entre histoire et politique ». Il s’agit de la revue n°303 de Cahier Français. Elle comprend des écrits de plusieurs auteurs : Tzetan Todorov ; Marie Claire Lavabre (sociologue française) et François Dosse (historien et épistémologue français).

  1. Le texte date de juillet/août 2001.

  1. Dans le texte, Tzetan Todorov fait allusion à l’époque de publication de la revue en employant : « Fin d’un siècle et début d’un autre », il fait donc référence à la fin du vingtième siècle et au début du vingt et unième siècle (le texte est publié en 2001).

Exercice 2 :

  1. Irrévocablement : Qui ne peut être révoqué, sur quoi il est impossible de revenir. « Décision irrévocable ». Synonyme : Irréversiblement.
  2. Reliques : Objet témoin du passé auquel on attache le plus grand prix. Dans le texte, les « reliques » désignent en quelque sorte les mémoires, ou les évènements du passé.
  3. Ferveur : Ardeur passionnée, élan enthousiaste. Dans le texte, le mot ferveur désigne, selon l’auteur, la façon dont les français s’adonnent à la pratique de rites conjuratoires.
  4. Compulsive : Quelqu’un qui est caractérisé par la compulsion, par des gestes répétitifs, par des idée fixes. Dans le texte, l’auteur parle de la compulsion des français, du fait qu’ils se préoccupent énormément du passé.
  5. Commémoration rituelle : Se rappeler le souvenir d’un évènement ou d’une personne, en le célébrant d’une manière rituelle. L’auteur fait donc référence aux nombreuses commémorations que les Européens accordent aux évènements du passé.
  6. Droits imprescriptibles : L’imprescriptibilité est le caractère de ce qui est imprescriptible, de ce qui ne peut s’éteindre par prescription, notamment pour un droit ou une action en justice. L’imprescriptibilité du domaine public permet de le protéger de l’acquisition d’un droit par les personnes l’utilisant de façon prolongée.
  7. Recouvrement : Rentrer en possession de ce qu’on avait perdu. Dans le texte : « recouvrer la mémoire ».
  8. Sécrète : Dans le texte : « Sécrète aucune valeur » : qui ne produit aucune valeur. Action de sécréter : produire une substance par sécrétion. Or, dans le texte, on parle du passé historique, qui, selon Tzvetan Todorov, ne sécrète aucune valeur.

Exercice 3 :

  1. Dans le premier paragraphe, on distingue bien de Todorov essaie de prendre de la distance par rapport au culte de la mémoire : Il utilise une sorte de champs lexical du passé à travers plusieurs mots : « passé », « s’éloigne », « nostalgie », ligne 3.

 L’auteur s’évertue peut-être à nous faire comprendre que selon lui, les français accordent beaucoup trop d’importance au culte de la mémoire, alors qu’il s’agit d’évènements du passé.

  1. Selon moi, l’auteur ne refuse pas la connaissance du passé. Selon lui, il est préférable de toujours connaître la vérité sur le passé. Cependant, il cherche à nous avertir que c’est souvent en essayant d’atteindre des buts précis (par toujours de nature sains) que l’on se plonge dans les mémoires du passé.

  1. D’après l’auteur, la commémoration rituelle n’exerce aucune réelle utilité sur l’éducation de la population. Selon moi, l’auteur cherche à nous démontrer que justement, les diverses commémorations rituelles qu’exercent les français ont tendances à les « éloigner » de la réalité, du présent, et des problèmes actuels. Todorov prend l’exemple de la première guerre mondiale dans ce paragraphe : il nous montre que le fait d’avoir proclamé haut et fort « Plus jamais ça » n’a pas pour autant empêché la seconde guerre mondiale d’avoir eu lieu. Selon l’auteur, le fait de connaître, et de commémorer les évènements passés, la souffrance, ou la résistance des uns et des autres nous mets en gardes contre les problèmes du passé, et ne fait que nous éloigner des problèmes actuels, qui sont de toute autre forme.
  1. Les paragraphes 4,5 et 6 montrent bien l’importance, pour les français, de la commémoration rituelle dans l’éducation de la population. En effet, d’après l’auteur du texte, les livres et les écrits sur le passé font en sorte de ressortir toujours les protagonistes de l’histoire dans des « rôles » gratifiants (victimes, héros, moralisateurs) ; en sélectionnant des faits parmi d’autres. De plus, Todorov met en avant le fait qu’il existe de nombreuses interprétations sur les différents évènements du passé, et que l’humain s’en sert à sa guise, souvent dans un but personnel. On peut donc affirmer que ces trois paragraphes sont en accord avec le précédent, car l’auteur nous démontre en plusieurs points que la commémoration rituelle est superflue, à son idée, pour l’éducation de la population.
  1. Afin que le passé soit bénéfique pour tout le monde, l’auteur prône le fait que nos idées, nos valeurs et nos principes devraient être soumis à des débats, et à l’examen de la raison, car à son idée, on ne peut pas imposer nos idéaux simplement parce qu’ils sont les nôtres. Il rappelle quand même que le passé permet également de constituer sa propre identité ainsi que l’identité collective.

Exercice 4 :

Entre oubli et sacralisation, déni et culte, Todorov cherche la juste place à accorder à la mémoire. Poussé à ces extrémités, le culte de la mémoire est abusif. Il nous détourne du présent et de l'avenir. Or c'est au présent et à l'avenir qu'il s'agit de penser.

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