Corrigé Le Slip Français
Étude de cas : Corrigé Le Slip Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Liza Amice • 3 Avril 2020 • Étude de cas • 2 556 Mots (11 Pages) • 31 800 Vues
CORRIGE CEJM - LE SLIP FRANÇAISRIGÉ
1/ Présentez l’entreprise Le Slip français.
Type d’entreprise | PME de 110 salariés créée en 2011. |
Activité | Activité : Concevoir et distribuer majoritairement sur internet (80 % de ventes) des Slips, caleçons, maillots de bain, chaussettes, tee-shirt, charentaises, espadrilles et des sacs. (Aucune production) 80 % des ventes sur internet représentent 70 % du chiffre d’affaires. |
Finalités | Finalité économique : dégager et maximiser du profit afin de favoriser la pérennité de l’entreprise et de satisfaire les différentes parties prenantes, notamment le dirigeant, Guillaume Gibault, les salariés et les associés, les deux fonds d’investissement dont Experience Capital Partners. Mais aussi et essentiellement, au sens de Peter Drucker, de satisfaire les clients qui sont à l’origine de la réalisation de bénéfices. Finalité sociétale : démarche RSE avec une production à 100 % made in France, de qualité et respectueuse de l’environnement qui permet de relocaliser des unités de production et maintenir et créer des emplois dans le secteur du textile (plus de 150 emplois). Finalité sociale : Guillaume Gibault met en œuvre un management favorisant les relations interpersonnelles entre les collaborateurs. |
Champ d’action géographique | International : en 2015, l’entreprise réalisait 10 % de son chiffre d’affaires à l’export. |
2/ Recensez les ressources (à définir)
Ressources tangibles | Ressources intangibles |
Ressources humaines : 110 personnes disposant de qualifications et de compétences reconnues. Ressources matérielles : siège social à Paris et 7 boutiques en propre, avec le projet d’en créer 4 de plus à Lyon, Bordeaux, Lille et Cannes. PAS D’USINE DE PRODUCTION Ressources financières : le capital social et les bénéfices réalisés. Le chiffre d’affaires : 21 millions d’euros en 2018 | Ressources technologiques : la digitalisation Ressources organisationnelles : campagne pub virale Se lance à l’export Ressources mercatiques : 100% made in France – marque forte Qualité du produit, durabilité diversification |
Toutes ces ressources sont des forces, TOUTEFOIS elle n’a pas de site de production en propre, donc dépendante de ses fournisseurs (= faiblesse)
Ses faiblesses :
Prix élevé par rapport à la concurrence
Entreprise juste rentable, marge insuffisante (2 fois inférieure aux autres acteurs de l’industrie textile) - LE Coton n’est pas français
Les compétences individuelles : Antoine Morel (social media manager) et collectives : innovation et digitalisation
3/ Les parties prenantes (à définir)
Parties prenantes internes | Parties prenantes externes |
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4/ [économie] Présentez les choix productifs de Guillaume Gibault, puis envisagez leurs conséquences sur la combinaison productive de l’entreprise.
[Définition]
Les choix productifs d’une entreprise résultent d’un ensemble de décisions qui répondent aux questions suivantes : « Que produire ? Combien ? Et comment produire ? Avec quelle combinaison de facteurs de production ? ». Ils sont contingents (dépendants) de facteurs économiques, c’est-à-dire de déterminants économiques multiples qui relèvent de l’environnement et sont susceptibles d’évoluer. Les choix productifs portent essentiellement sur les facteurs de production mobilisés et sur l’organisation de la chaîne de valeur. Ils s’effectuent principalement en considération des coûts de production et de l’impératif du développement durable.
La combinaison productive est une association, dans des proportions variables, des facteurs de production mis en œuvre dans le processus productif, principalement le travail et le capital, et qui s’avère plus ou moins capitalistique.
Guillaume Gibault, en créant sa start-up en 2011, a fait le pari d’une production de qualité 100 % française.
Il a effectué des choix productifs qui se sont affirmés au cours de la vie de son entreprise :
- La conception des produits de la gamme de l’entreprise Le Slip français (chaussettes, maillots de bain, charentaises, et sous-vêtements) est assurée par les salariés de l’entreprise.
- La production, quant à elle, est externalisée en France. Guillaume Gibault a noué des relations avec 27 fournisseurs et travaille avec 45 ateliers qui emploient au total 152 employés. Le processus de production fait l’objet d’innovations, notamment en adaptant le procédé industriel de tricotage circulaire (utilisé pour la fabrication des chaussettes) afin de fabriquer des sous-vêtements sans coutures. Guillaume Gibault mise sur l’automatisation, la robotisation afin de produire plus vite et de relocaliser en France une production qui avait été délocalisée depuis 30 ans.
L’entreprise Le Slip français ne possède pas d’outil de production (au sens d’unité de fabrication) toutefois elle emploie des salariés, 35 équivalents temps plein, qui participent à la création et à la distribution (et à la promotion) des produits. La production est externalisée. L’activité de l’entreprise elle-même repose donc très largement sur un travail hautement qualifié et très peu sur des équipements techniques Toutefois, le travail de conception est un travail hautement qualifié qui incorpore une part importante de capital immatériel.
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