Cas pratique droit des sociétés
Étude de cas : Cas pratique droit des sociétés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anais carpt • 29 Septembre 2020 • Étude de cas • 2 102 Mots (9 Pages) • 865 Vues
Etude de documents :
La SNC “ les vêtements Alpins” présente un extrait du projet de statut de la société .
Afin d’analyser et étudier au maximum ce projet de statuts nous analyserons chaques
article rédigé par la société afin d’y apporter si nécessaire une rectification juridique .
“ARTICLE 2 – Objet
La société a pour objet la commercialisation de vêtements techniques pour les sports de
montagne et, plus généralement, toutes opérations industrielles ou commerciales se
rapportant directement à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le
développement.”
ARTICLE 3 – Dénomination sociale
La dénomination sociale est « LES VÊTEMENTS ALPINS »
L’article 2 et 3 sont important , puisqu’ils sont pour ainsi dire “complémentaires”. La
rédaction de l’objet social est une étape très importante lorsque l’on crée une SNC, car il
constitue la limite des pouvoirs du gérant. Ce paramètre est très important du fait de la
responsabilité indéfinie et solidaire des associés sur les dettes sociales. Dans le cas
présent la dénomination sociale de reflète pas entièrement , ce que la société souhaite
commercialiser . “Les vêtements Alpins “ ne font pas référence à des vêtement
technique pour le sport mais plutôt des vêtements à utilisation quotidienne en milieux
Alpins ; Aucuns mention n’est fait en rapport au sport , hors ici il s’agit d’un commerce
spécialisé dans un domaine .
ARTICLE 10 – Droit de vote
Chaque part sociale donne droit à une voix dans les votes et délibérations.
Les associés disposent du droit de vote : chaque associé dune SNC a une voix
indépendamment du nombre de parts quil a dans le capital de la société. Mais les
statuts de la société peuvent prévoir une autre répartition des droits de vote.
Ainsi, on pourra avoir une clause dans les statuts qui stipule que chaque associé
aura un nombre de droit de vote égal au nombre de parts sociales quil possède
dans la société.
ARTICLE 11 – Cession des parts sociales
Les parts sociales sont librement cessibles entre associés ou au profit d’un conjoint.
Elles ne
peuvent être cédées à des tiers qu’avec le consentement des associés représentant
les 3⁄4 des
parts sociales.
En ce qui concerne l’article 11 ,Le régime juridique de la cession de parts sociales et
également les vérifications à faire par les parties varient en fonction de l’acquéreur, qui
peut être :
● un tiers,
● un co-associé,
● un conjoint, descendant et ascendant
Si les parts sociales sont cédées à un tiers, il devra obligatoirement être agrée par les
autres associés, car les parts sociales n’existent que dans les sociétés fermées. si le tiers
acquiert l’intégralité des parts sociales, il s’agit alors d’une cession d’entreprise et ce
tiers voudra légitimement vérifier l’état de l’entreprise.
Au contraire, un coassocié sera le plus souvent libéré de toute demande d’agrément et
ne sera pas nécessairement demandeur d’informations complémentaires sur la société.
Les acquéreurs des parts sociales vont donc, en fonction de leur situation personnelle,
La cession de parts sociales doit respecter un certain nombre d’étapes pour être valable.
Il convient de respecter des conditions de fonds, puis de forme, avant de tenir compte
des effets de cette cession.
ARTICLE 12 – Transmission des parts sociales
Le décès d’un associé n’entraîne pas la dissolution de la société.
La société continue entre les associés survivants. Les parts sociales de l’associé décédé sont
en conséquence annulées de plein droit. Cette annulation entraîne la réduction du capital
sans remboursement des parts.
La société peut continuer, à la condition « sine qua non » que les statuts aient prévu
expressément cette situation. A défaut, si la société poursuit son activité, elle sera
considérée comme une société « devenue de fait »
Les héritiers d'un associés décédé ont droit à une indemnisation ; les survivants doivent
racheter la valeur des parts aux héritiers. Ce peut être la société elle-même qui rachète
les parts, ce qui entraîne une réduction de capital. Si un désaccord intervient sur la
valeur de rachat, un expert doit être nommé article. 1843 Code civil. L’associé survivant
a un an pour régulariser sa situation.
les héritiers et le conjoint survivant ou toute personne désignée dans les statuts. Si les
statuts se bornent à indiquer que la société ne sera pas dissoute par la mort d’un
associé,
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