Cas Michelin, une multinationale venue d'Auvergne

Management des entreprises

Michelin, une multinationale venue d’Auvergne

1. Les grandes étapes de la vie de cette entreprise.

1910 : Michelin offre aux municipalités 30 000 plaques indiquant directions et kilométrages pour les villes voisines.

1913 : un lobbying convainc le ministre des Travaux publics de faire numéroter les routes. Ce qui permet au groupe Michelin de place des bornes en ciment armé aux intersections routières.

1931 : La généralisation de ce type de signalisation est acceptée par l’administration. 70 000 bornes sont donc posées avant la guerre.

1932 : Un article fut écrit sur la politique de Michelin. En effet, Michelin payait mieux que ses concurrents, mais exigeait en échange une obéissance absolue.

1946 : Michelin dépose un brevet pour le pneu X, qui serait une innovation des plus marquantes.

1955-1999 : François Michelin est désigné comme gérant de l’entreprise par les « associés commanditaires ».

1999 : Edouard Michelin annonce l’accroissement des bénéfices de l’entreprise de 20% et 7 500 suppressions d’emplois. Ainsi, le groupe a popularisé l’expression de « licenciement boursier » et fait donc une nouvelle innovation de communication.

2000 : Homme Michelin est élu « meilleur logo du XXe siècle » par un jury international.

Aujourd’hui, l’entreprise est une multinationale qui est présente dans 170 pays. De plus, ses activités ne se cantonnent pas aux pneumatiques.

1. Le facteur clé de succès de cette entreprise.

L’entreprise innove et prend des risques. Le fabriquant de pneu a amélioré les signalisation en prenant le risque d’offrir aux municipalités 30 000 plaques de signalisation, ce qui est un budget considérable. Puis, quelques années plus tard, Michelin fait placer des bornes qui permettent de numéroter les routes au niveau des intersections routières.

De plus, le nouveau type de pneu (Pneu X) créé par le groupe fut une grande avancée technologique. L’entreprise s’est également mise à l’économie de fonctionnalité qui consiste à ne plus vendre des produits mais leur usage.
En effet, l’innovation est une obsession chez Michelin. L’entreprise fait également preuve d’un goût de risque. Ce qui relève d’une dynamique entrepreneuriale qui permet à l’entreprise de survivre, d’exister, de se développer, de se démarquer de la concurrence et de fournir le progrès technique nécessaire à la croissance de l’économie.

1. A. La différence entre un entrepreneur et un manager.

L’entrepreneur est la personne qui assume les responsabilités et les risques liés à la création et à l’exploitation d’une entreprise productrice de biens et services. Il s’agit d’un porteur de projet. De plus, il prend des risques.
Il s’agit d’ailleurs d’un travailleur indépendant, apporteur de capitaux, créateur de l’entreprise. Il assume les risques liées à la création de l’entreprise.

Selon Schumpeter, l’entrepreneur n’est pas un simple gestionnaire ou propriétaire de l’entreprise, c’est un innovateur, qui permet le progrès technique et la croissance économique. L’entrepreneur est au cœur de la logique de « destruction créatrice » c’est-à-dire que les innovations de biens conduisent à remplacer ceux qui les précédaient, ce qui contribue au dynamique de l’économie et à sa croissance.

Le manager, lui, est responsable de l’organisation, des objectifs (performances, rentabilité) imposés par les apporteurs de capitaux.

C’est pourquoi il doit être capable de motiver, d’organiser et de contrôler.

Il est également souvent associé à la grande entreprise où il a pour rôle de gérer les ressources qui lui sont confiées par les apporteur de capitaux. Il agit dans le cadre de la stratégie et des contraintes imposées par la direction générale.

Il faut également savoir que dans une petite entreprise, le manager et l’entrepreneur sont une seule et même personne.

1. B. André et Edouard Michelin sont-ils des entrepreneurs ou des managers ?

André et Edouard Michelin sont des entrepreneurs, car ils inventent sans cesse, prennent des risques considérables. L’entreprise leur appartient.

1. Les dirigeant des différentes filiales à l’étranger sont-ils des entrepreneurs ou des managers ?

Les dirigeants des différentes filiales à l’étranger sont des entrepreneurs puisqu’ils sont responsables des dettes sociales sur l’intégralité de leurs biens, sont rémunérés uniquement par une part des bénéfices. Ils n’ont également aucun compte à rendre à personne.

1. Finalités de Michelin.

La finalité est la raison d’être de l’entreprise, sa vocation, qui ne se réduit pas à la seule recherche de profit. L’entreprise est amenée à satisfaire au mieux les besoins des clients, à améliorer le climat social, à préserver l’environnement.

Pour Drucker, la véritable finalité de l’entreprise est la satisfaction du client grâce à l’innovation.

Il existe plusieurs finalités :

• Finalité économique ou financière :

        L’entreprise a pour objectif principal de créer des biens et des services afin de         satisfaire les besoins des consommateurs et d’assurer sa rentabilité et sa pérennité.

• Finalité sociale :

        Il s’agit des revenus fournis aux salariés, la formation qu’elle leur propose, l’intérêt         du travail, le plan de carrière, l’épanouissement dans le travail, le niveau de         responsabilité.

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