ADM1002 TN1 SEMCO
Étude de cas : ADM1002 TN1 SEMCO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vickybou • 9 Avril 2017 • Étude de cas • 2 153 Mots (9 Pages) • 948 Vues
ADM 1002
Initiation à la gestion
Fichier-réponse
Travail noté 1
Feuille d’identité
* VICKY
* HIVER 2017
QUÉBEC *
*
*
RICHARD DUBOIS
15 FÉVRIER 2017
Réservé à l’usage de la personne tutrice
DATE DE RÉCEPTION DATE DE RETOUR
NOTE[pic 1]
[pic 2]
TABLE DES MATIÈRES
Question 1 3
→ Organisation scientifique du travail 3
→ Administration classique 4
Question 2 6
→ Mouvement des relations humaines 6
→ Modèle participatif 7
Question 3 8
→ Capitalisme industriel 8
→ Capitalisme financier 8
Bibliographie 10
QUESTION 1
De multiples aspects de l’entreprise SEMCO remettent en question les principes associés à l’organisation scientifique du travail (OST), telle que décrite par Taylor. Pour débuter, la théorie de Taylor détermine que le côté artisanal du travail est une nuisance à la prospérité des employeurs et à celle des employés. Il croit que l’artisanat ne constitue qu’une satisfaction psychologique de certains besoins, mais qu’il s’avère être inefficace en rapport à la prospérité[1]. Du côté de l’entreprise SEMCO, le travail créatif est mis de l’avant. En effet, il existe un groupe d’employés qui consacre une partie de son temps à l’élaboration de stratégies et d’initiatives, ainsi qu’à l’invention de nouveaux produits.
Par la suite, Taylor croit que le travail doit être dépouillé de toute autre activité perçue comme inutile afin d’augmenter les revenus de tous[2]. Chez SEMCO, c’est bien différent. L’entreprise a aménagé plusieurs jardins équipés de hamacs servant d’aire de repos pour les employés. Ces derniers peuvent disposer de ces jardins à leur aise pour y travailler, y prendre une pause, ou encore pour y faire une sieste. Selon Taylor, la direction doit établir des normes de rendement dans une journée de travail pour ses employés. Chez SEMCO, les employés disposent d’horaires flexibles leur permettant des journées de travail plus productives et d’autres qui le sont moins. On retrouve l’extrait qui suit dans le manuel des employés : «les horaires sont flexibles et chaque employé détermine ses journées et son horaire de travail selon les caractéristiques de ses fonctions et ses activités, et selon ses préférences.» (Pozzebon, 2008).
Dans l’organisation scientifique du travail de Taylor, c’est la direction qui planifie le travail des employés. Dans l’entreprise SEMCO, il n’y a pas de plan de carrière classique mis en place, ni d’objectifs d’établis entre les employeurs et les employés. De plus, les employés sont invités à changer régulièrement d’activité dans l’entreprise afin de favoriser le développement de nouvelles idées et solutions.
De plus, dans l’OST, on postule que les nouveaux employés sont choisis par la direction, et c’est aussi cette dernière qui détermine la rémunération, généralement établie selon le rendement[3]. À l’inverse, SEMCO engage ses nouveaux employés selon les recommandations de leurs salariés. En ce qui a trait au salaire, ce sont les employés qui déterminent quelle forme de salaire ils désirent recevoir, entre onze différentes formes de rémunération.
Tout comme l’organisation scientifique du travail, quelques aspects de l’administration classique de Fayol sont remis en question quand on la compare avec les principes mis de l’avant par SEMCO. Pour débuter, Fayol énonce que la discipline constitue un principe général des organisations. En effet, il considère que les employés doivent se soumettre aux règles et aux normes établies dans l’organisation en ce qui a trait à l’assiduité et à l’observation de ces normes[4]. Chez SEMCO, l’assiduité diffère d’un employé à l’autre puisque ce sont eux qui déterminent leurs jours et heures de travail. De plus, ce sont ces mêmes employés qui participent à la mise en place des normes, ce qui favorise le respect de celles-ci.
Par la suite, la rémunération représente aussi un élément de disparité entre l’administration classique et SEMCO. Selon Fayol, le salaire d’un travailleur devrait être établi en fonction des efforts déployés par ce dernier[5]. On peut se rendre compte que c’est bien différent chez SEMCO. En effet, l’entreprise laisse le choix à chaque employé quant à la forme de salaire qu’il aimerait recevoir. Il peut choisir une rémunération classique ou profiter de bonus et de commissions, voire même d’actions dans l’entreprise. Il peut aussi décider de combiner ces formes de salaire à sa guise. Il est bien de noter que les salaires reçus par les travailleurs sont généralement 10% plus élevés chez SEMCO que dans les autres entreprises comparables.
Un autre aspect de l’administration classique remis en question est la hiérarchie. Pour Fayol, celle-ci est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des établissements. Toutefois, chez SEMCO, la hiérarchie est établie selon une structure unique. La structure pyramidale en place dans bien des entreprises est remplacée par une structure de cercles de concentration, bonifiée par des partenariats externes et des sociétés dites «satellites». Ce système supprime plusieurs niveaux hiérarchiques, élimine des titres d’emploi et brise les chaînes de commandement précédemment établies.
QUESTION 2
Pour le mouvement des relations humaine, on dénote une «articulation entre la dimension humaine du travail et la productivité.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 52). Ce mouvement démontre quelques aspects allant dans le même sens que les normes de SEMCO. Effectivement, ce mouvement admet que «l’être humain n’est pas qu’un animal économique : la rémunération non économique, c’est-à-dire la satisfaction de besoins psychologiques que sont les sentiments d’estime et de reconnaissance, joue un rôle capital dans la motivation du travailleur.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 54). Les employés de SEMCO bénéficient aussi de certaines prérogatives qui leur permettent de satisfaire leurs besoins psychologiques. Ils peuvent entre autres donner leur opinion quant à l’embauche des futurs employés, ainsi que par rapport aux partenariats potentiels de SEMCO. Ils peuvent assister à toutes les réunions s’ils le désirent, et tous participent aux prises de décision.
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