ADM1002.
Étude de cas : ADM1002.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lav391 • 8 Juillet 2016 • Étude de cas • 2 569 Mots (11 Pages) • 747 Vues
- Premièrement, pour pouvoir faire une analyse éclairée on se doit de vous présenter les deux différents principes utilisés soit :
Le système de Taylor[1] qui s’appuie sur cinq propositions:
- La recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tache, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires et de leur prescription par l’encadrement;
- Le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tache par une étude volontaire du caractère, tempérament et rendement de chaque ouvrier;
- La formation, le suivi et le contrôle permanents du personnel;
- La mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement;
- La séparation rigoureuse des taches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent.
L’administration classique de Fayol [2] propose 14 principes généraux d’administration:
- La division du travail;
- L’autorité et la responsabilité;
- La discipline;
- L’unité de commandement;
- L’unité de direction;
- La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général;
- La rémunération;
- Le degré de centralisation;
- La hiérarchie;
- L’ordre;
- L’équité;
- La stabilité du personnel;
- L’initiative;
- L’union du personnel.
En comprenant ces deux différentes approches de gestion, il semble très clair que l’entreprise SEMCO n’adhère point à ni une ni l’autre. En voici certaines différences :
« Les employés sont impliqués pour chaque nouvelle embauche, même s’il s’agit de candidats qui deviendront leurs supérieurs.»[3]
L’organisation scientifique est axé sur le principe ou la direction planifie, analyse et systématise les tâches, tandis que les ouvriers exécutent les tâches.[4]
L’administration classique, pour sa part, croit à la juste mesure du degré de centralisation.Tout ce qui augmente l’importance du rôle des subordonnés est de la décentralisation; tout ce qui diminue l’importance de ce rôle est la centralisation. Il s’agit d’en trouver la juste mesure.[5]
On remarque que l’implication du personnel dans l’entreprise SEMCO est une valeur fondamentale peu importe sa hiérarchie, la prise de décision est prise par tous. Tout le contraire du taylorisme qui contribue à l’aliénation des travailleurs et en deviennent un instrument de l’entreprise.
« Une fois embauchés, les employés décident quelle forme de salaire ils aimeraient recevoir. Ils ont le choix entre onze différentes formes de rémunération. Et les collaborateurs ne décident pas seulement de la forme de la rémunération, mais aussi de son montant.»[6]
L’organisation scientifique du travail prime sur la mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement.[7]
L’administration classique croit en la rémunération en fonction des efforts que les membres consentent à faire pour l’entreprise. Selon Fayol; « Les membres effectuent donc spontanément les tâches qui leur sont confiées et se comportent d’une manière prévisible grâce à une rémunération équitable.»[8]
L’administration classique est une structure formelle (tâches, règles, hiérarchies et les méthodes dictées par les dirigeants. Tandis ce que Taylor préconise une rémunération faites d’une manière scientifique. On remarque que ce soit l’organisation du travail ou l’administration classique les moyens utilisés n’implique aucunement le travailleur. SEMCO implique chaque employés dans la prise de décision de leur rémunération que ce soit en leur donnant le choix de la forme et/ou même pour certain de leur montant.
« L’organigramme qui existe dans l’entreprise n’a que quatre types d’employés dans des «divisions autonomes» (Semler, 1993) : soit les conseillers, les partenaires, les coordinateurs et les associés. La mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis. De plus, dans ce nouveau cadre, un Coordinateur ne sera jamais placé sous l’autorité d’un autre, pas plus qu’un Associé ne sera jamais placé sous celle d’un autre Associé. Cet élément aussi contribuera à aplatir la hiérarchie et changera la nature des relations toute entière. (Samler, 1994, p.212)»[9]
« La pensée taylorisme repose, sur la division verticale du travail entre les personnes qui le conçoivent et celle qui l’exécutent»[10]. Un style pyramidal avec une direction, managers et employés. Une hiérarchie du haut vers le bas.
Pour l’administration classique, la hiérarchie et l’unité de commandement en ressortent. Chaque personne dépendent que d’un seul chef et le bon fonctionnement de l’entreprise en vertu de la voie hiérarchique, que ce soit au niveau de la communication ou des décisions.
La structure de SEMCO est basée non sur une structure pyramidale mais plutôt par des cercles de concentration qui reflètent la catégorisation des employés dans des divisions autonomes.
2.
On remarque une correspondance plus grande envers le mouvement des relations humaines qui présente une approche d’humaniser la condition ouvrière. Une amélioration du climat social dans l’entreprise et le désir de modifier les modèles formels. L’importance de la dimension sociale dans la motivation au travail.
Voici les principales contributions du mouvement des relations humaines et les points communs de l’entreprise SEMCO (p56) :
- Influence des processus sociaux sur la productivité et l’efficacité; préoccupation pour la satisfaction des besoins sociaux des membres
« La création d’un comité Out of your mind pour la poursuite d’initiative du bien être des besoins sociaux des membres tels que; Retire a little bit, Up ‘n’ Down Pay.»[11]
- Besoin d’harmoniser des organisations formelle et informelle
- Reconnaissance d’une réalité informelle au sein des organisations; le groupe comme facteur de confiance et d’intégration des membres
« À la place des bureaux classiques organisés en cubes, on retrouve donc plutôt des stations de travail composées de tables rondes et de prises pour ordinateurs portables. Dans les couloirs, il n’est pas rare de tomber sur un gestionnaire senior avec les cheveux gris, qui mène une discussion avec ses jeunes collègues, fraîchement recrutés de l’université.»[12]
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