ADM 3010 TN1 Éthique et administration

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Description de la mise en situation

Mélanie Robert est technicienne en diététique dans la cuisine d’un Centre de détention exclusivement pour hommes. À titre de technicienne en diététique, l’une des tâches est de garantir l’innocuité des aliments. Or, son rôle est de s’assurer que la température des aliments se retrouvant dans les réfrigérateurs, congélateurs et les tables chaudes soit conforme aux normes établies par la MAPAQ (Ministère de la l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation). Mélanie est depuis peu de retour d’un congé de maternité et constate, lors de la prise des températures des aliments se trouvant dans les chariots chauffants, que les températures ne sont pas conformes et se retrouvent ainsi dans la zone de danger soit entre 4˚C et 60˚C ce qui peut engendrer le développement plus rapide des bactéries. Ainsi, des aliments qui se tiennent dans la zone de danger trop longtemps peuvent être potentiellement dangereux pour les gens qui les consomment. Dans ce cas-ci, pour les détenus. Mélanie et ses collègues constatent que l’achat de tables chaudes est essentiel car pour le moment les aliments sont dans des contenants sur des comptoirs et distribués dans des assiettes en suivant un travail à la chaine. Donc, les aliments ont amplement le temps de refroidir dans les assiettes le temps que les assiettes soient entreposées dans les chariots chauffants. Les collègues de Mélanie lui expliquent qu’une inspection surprise a déjà eu lieu auparavant de la part de la MAPAQ et que la chef de service alimentaire avait déjà eu un avertissement face à ce problème et rien n’avait été fait. Mélanie indique ensuite dans son rapport que l’achat de tables chaudes est essentiel pour respecter les normes de salubrité et d’innocuité. Suite à la lecture du rapport, la chef de service alimentaire refuse que Mélanie achète les tables chaudes prétextant que le budget ne le permet pas et qu’une petite amende sera moins dispendieuse que l’achat de nouvelles tables chaudes. La chef de service demande alors à Mélanie et ses collègues de répondre aux agents de sécurité responsables des détenus qui se plaignent de la froideur des plats que tout est conforme et que les plats étaient chauds lors de la sortie de la cuisine. Mélanie a tenté d’expliquer en quoi cela peut s’avérer être dangereux pour les détenus et qu’elle ne sent pas à l’aise avec l’idée de mentir mais sans succès car il faut attendre la prochaine année financière pour débloquer le budget car celui-ci a déjà été dépensé.

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