RIN 1022 travail noté 2
Dissertation : RIN 1022 travail noté 2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fictif fictif • 21 Novembre 2017 • Dissertation • 959 Mots (4 Pages) • 1 914 Vues
- Du côté syndical, les informations transmises peuvent briser le rapport de force et ainsi affaiblir la position du comité de négociation. L’information fournit aux membres devront servir à leur mobilisation. Les renseignements donnés doivent être stratégiques. Le risque de compromettre les ententes possibles et les gains déjà acquis pendant la négociation pourraient être compromis en dévoilant le contenu des discussions avec l’employeur.
Du côté de l’employeur, la haute direction est habituellement au courant de l’ensemble des pourparlers pour s’assurer que le mandat est respecté. Les cadres intermédiaires seront consultés lors des rencontres préparatoires mais plus souvent laissés de côté dans la transmission des pourparlers. Ils seront, à leur insu, plus souvent utilisé pour passer des messages contradictoires ou faux en vue de dérouter les salariés ou le syndicat.
- a) La première question stratégique qui se pose pour chacun des parties est de savoir si elles choisissent une orientation à prédominance coopérative ou prédominance conflictuelle. La deuxième question stratégique concerne les arrangements séquentiels relatifs au contenu de la négociation. Troisièmement, la durée et le déroulement chronologique de la négociation et quatrièmement la dimension temporelle de la stratégie. La stratégie de négociation est aussi déterminée par les objectifs, le contexte immédiat de la négociation, les préoccupations, l’historique des relations et le pouvoir respectifs des parties.
b) Nous voyons que les relations sont basées sur l’ affrontement entre le gouvernement et le syndicat de la FIIQ et historiquement au Québec, c’est souvent une manière de concevoir les négociations. « La dernière négociation s'est soldée par une loi spéciale, où on a obligé les gens à se taire. Le seul moment où les gens ont la chance de parler, c'est dans la période de négociations. Pour sauver sa peau électorale, le gouvernement dit aux syndicats : « vous êtes en négociations, vous nous prenez en otages... » Le nombre de salariés croissant, apporte au syndicat un rapport de force accrus pour paralyser le secteur de la santé. « La FIIQ a vu le nombre de ses membres augmenter, passant de 45 000 à 57 000, mais aussi sa base s'élargir pour englober d'autres professionnels de la santé. »
Dans le domaine hotellier, les syndicats, dans leur histoire, ont depuis longtemps lié leur force en négociation collective pour augmenter leur rapport de force afin de faire accepter leurs demandes syndicales. « Ce n'est pas la première fois que plusieurs syndicats se regroupent pour renouveler un contrat de travail dans le secteur de l'hôtellerie. Le modèle, mené à bien pour la première fois dans la région de Québec dans les années 80, a maintenant 25 ans. » Le syndicat se prépare a l’affrontement puisque l’employeur demande encore des recul dans les conditions de travail. « On retrouve dans une vaste majorité de dépôts patronaux les mêmes demandes de recul. Celles-ci touchent directement les conditions de travail acquises au cours de rondes de négociation coordonnée précédente. »
- Au niveau de la production, l’employeur a un besoin essentiel des travailleurs car le domaine qu’il exploite est peu technologique et avec la loi anti briseurs de grève au Québec, il ne peut non plus prendre d’autres salariés pour exploiter l’établissement mais il peut quand même prendre son personnel de gérance. Cela pourra durée qu’un temps surtout qu’il exploite sur trois quarts de travail. Le syndicat pourrait jouer la carte du contexte juridique pour promouvoir son pouvoir
En ce qui concerne les ventes de l’entreprise, le conflit de travail sera plus ou moins dommageable pour l’employeur car celui-ci il possède déjà plusieurs sites pour continuer à exploiter son entreprise et son pouvoir d’achat d’inventaires est gigantesque. De plus, Couche-tard est une entreprise avec des activités à intégration verticale. Les payes sont faites au siège social, les conditions de travail sont les mêmes partout et les règless sont ordonnées par les ressources humaines du siège social. Les gérants d’établissement ne détiennent aucun pouvoir pour le choix des produits, les coûts, la commercialisation et même le placement des articles dans les étalages. Les magasins ont la charge de s’approvisionner à l’entrepôt Couche-Tard, qui négocie les ententes avec les fournisseurs. Le seul moyen pour le syndicat serait de syndiqué l’ensemble des activités de Couche-tard pour avoir un pouvoir et une puissance envers l’employeur.
...