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La femme africaine

Étude de cas : La femme africaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  880 Mots (4 Pages)  •  2 610 Vues

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INTRODUCTION
I. LA PERCEPTION DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA SOCIETE TRADITIONNELLE
1. Condition de vie de Malimouna
2. Condition de vie de Matou III. LA PERCEPTION DE LA FEMME AFRICAINE EN OCCIDENT
1. La vie de Malimouna en France
2. La condition de vie de Fanta en France
II. LA PERCEPTION DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA SOCIETE MODERNE
1. Condition de vie de Malimouna
2. Condition de vie de Laura
CONCLUSION


        INTRODUCTION        
Fatou KEITA dans rebelle son premier roman, dépeint une société traditionnelle africaine au sein de laquelle la femme parait moins qu’un être humain; c’est un objet ; un être soumis et soumis à la procréation. Pour ce faire, elle est reléguée au second plan ; pensant qu’elle est naturellement inferieure à l’homme, elle subit des traitements barbares dont personne n’ose parler.

 C’est dans ce contexte d’une société où la femme est marginalisée qu’il est question pour nous de parler de la condition de la femme africaine dans Rebelle de Fatou KEITA. Nous débattrons de ce thème en trois parties ; dans la première nous parlerons de la perception de la femme africaine dans la société traditionnelle, dans la seconde, la perception de la femme africaine en occident et dans la troisième partie, la perception de la femme africaine dans la société moderne

1.LA PERCEPTION DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA SOCIETE TRADITIONNELLE
1.Condition de vie de Malimouna

Malimouna, fille africaine né dans la pure tradition africaine dans son village de Boritouni, s’est vue confronter toute petite à la terrible épreuve de l’excision. Elle fait très tôt la connaissance de Sanita « la citadine ». Celle-ci s’est d’emblée éprise d’amitié pour elle. Non seulement Sanita entreprend de lui apprendre à lire et à écrire en français, mais aussi elle lui ouvre les yeux sur certains secrets du clitoris, « ce petit bout d’elle même [...] qu’elle savait à présent qu’il était en effet très doux au toucher » (page 33).
Dès lors, Malimouna semble préparer et armer pour refuser de se soumettre au rite traditionnel de l’excision. C’est ainsi que dans sa fugue éperdue, elle surprend l’exciseuse Dimikèla, dépositaire des valeurs traditionnelles, en flagrant délit d’ébats amoureux avec Seynou, homme respectable et apparemment vertueux. Cependant, par respect pour sa mère Matou déterminée à tout mettre en œuvre pour éviter à sa fille la marginalisation et la perdition, Malimouna accepte de rendre visite à l’austère Dimikèla qui lui fait subir un simulacre d’excision, dans le secret espoir d’obtenir le silence complice
de la jeune fille. Leur secret demeurera intact jusqu’à la nuit de noces de Malimouna. En effet, celle-ci, à quatorze ans déjà, a été donnée en mariage contre son gré, par son père.
Mais cette nuit de noces a été pour elle une horreur car elle a été violenté et violée. La découverte de l’état de non-excisée de Malimouna  jettera la jeune et frêle héroïne sur le chemin de l’exil. Elle part pour l’aventure, laissant derrière elle la honte pour sa famille. La femme africaine dans la société traditionnelle n’a ni opinion ni objection ni choix, elle doit se soumettre et se conformer au péril de sa vie.

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