LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Place des femmes dans la société africaine traditionnelle

Analyse sectorielle : Place des femmes dans la société africaine traditionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 052 Mots (5 Pages)  •  2 000 Vues

Page 1 sur 5

le mariage forcé dans la société Le thème qui fait l’objet de notre exposé s’intitule :" la place de la femme dans la société traditionnelle africaineIl faut reconnaître que le binôme femme-tradition avait déjà été évoqué par certains écrivains négro-africains, notamment Seydou Badian dans Sous L’orage ; Sembene Ousmane dans Xala ; Mongo Béti dans Perpétue ou l’habitude du malheur ou encore Le fils du fétiche de David Ananou, etc. pour dénoncer ou décrire la situation des personnages féminins dans un univers fait de coercitions et de restrictions qu’est la société traditionnelle.

Dans ce roman au titre évocateur, la femme est placée dans la perspective d’une évolution de la tradition au progrès. Mohamadou Kane l’ a bien vu lorsqu’il affirme dans son Roman africain et tradition que : « L’ampleur du thème de la femme dans le roman africain se justifie par la nécessité de l’évolution des mœurs et des mentalités ». Alors il nous revient de nous interroger sur les liens que la femme entretien avec la tradition, de savoir la situation que traverse le sujet féminin dans l’univers traditionnel, de savoir si la femme est un être libre ou émancipé. Autrement dit, Quelles sont les rapports que la femme a avec la tradition dans le roman de Fatou kéita

? Que vit la femme dans cet univers traditionnel ? Subit-elle les us et coutumes de la tradition ou par contre les transgresse-t-elle ?

I. Quelle est la place de la femme dans la société traditionnelle

La place de la femme est importante dans la société traditionnelle africaine. Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison. A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale. Elles se considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous-valorisées.Dans les sociétés africaines traditionnelles, les femmes jouent, un rôle mineur dans la société africaine. Il existe peu d’exemples de femmes qui soient investies de la souveraineté suprême et placées seules au sommet de la hiérarchie.

1.La femme comme agent de transmission culturelle

Le ratio femme-tradition tel qu’il s’ inscrit dans l’œuvre divassienne est entachée de plusieurs interférences. Avant que de ressortir ces échanges, il convient de définir le vocable « tradition ». Selon le dictionnaire Larousse, le vocable « tradition » vient selon son étymologie latine de «tradio » :"Action de se livrer, de transmettre" ; la tradition se définit donc comme ,« l’ensemble de légendes, de faits, de doctrines,etc. transmis oralement sur un long espace temps. »Pour Amadou Hampâté Ba : « qui dit « tradition » dit héritage accumulé pendant des milliers d’années par un peuple.

Ainsi, dans le cas du roman soumis à notre étude, le personnage féminin est au centre de la transmission de l’héritage culturel. Nous verrons donc au cours de cette partie comment celle-ci pérennise le clan ou la tribu ou transmet des savoirs à la jeune fille pour que celle-ci s’accomplisse dans sa vie de femme.

I.2.La femme, un agent de conservation de la culture :

Par ailleurs, la femme théâtralisée ici, peut-être considérée comme l’élément de pérennisation du clan ou de la tribu. En effet, dans La société traditionnelle, la femme y apparaît comme le personnage-source par qui naît ou se transmet une descendance.

I3.Le

...

Télécharger au format  txt (6.7 Kb)   pdf (89.3 Kb)   docx (10.8 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com