Traditions et coutumes séculaires réglant la vie indienne
TD : Traditions et coutumes séculaires réglant la vie indienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar doudoudamour • 20 Mars 2017 • TD • 2 501 Mots (11 Pages) • 790 Vues
Traditions et coutumes séculaires règlent la vie indienne. Les pourboires ne sont pas obligatoires, mais, en Inde, en donner fait partie des usages quotidiens ! Les Indiens des classes aisées sont même habitués à donner systématiquement… Les voyageurs étrangers doivent donc se soumettre aux pratiques usuelles (et pour cela, munissez-vous de petites coupures). Le montant varie en fonction de la qualité des guides ou du personnel de service et de la durée des services rendus. Voici un petit barème pour être dans les normes… Car mieux vaut ne rien donner que de donner en dessous des usages. Dans les hôtels (4 ou 5 étoiles) : nous vous conseillons de laisser une enveloppe à la fin de votre séjour afin que les pourboires soient reversés équitablement à tout le personnel de l’hôtel. A titre indicatif : 300 roupies par nuit et par chambre. Guides locaux : 600 roupies par jour. Guide accompagnateur : 1000 roupies par jour. Chauffeurs locaux : 300 roupies par jour. Mais pour un chauffeur qui vous accompagne tout au long d’un circuit de plusieurs jours : 500 roupies par jour. 300 roupies par jour pour un aide-chauffeur. Agent d´assistance aéroport : là, le pourboire peut se justifier dès lors que l´agent vous épargne le règlement d’un excédent de bagage, ou vous aide à obtenir une bonne place dans l´avion, voire une place dans une classe supérieure ; dans ce cas, si vous souhaitez lui montrer votre gratitude, lui donner moins de 100 roupies serait l´offenser (et gardez en tête la règle du « plutôt rien que moins » !). Dans certains petits palais ou hôtels de chaînes privées, vous trouverez à la réception une boîte pour les pourboires : dans ce cas, ne donnez pas à chacun, déposez un montant global dans cette boîte (la collecte est partagée par tout le personnel). Les pourboires doivent respecter un ordre hiérarchique : un chauffeur ne peut toucher plus qu´un guide et les enveloppes doivent être séparées. S´il y a un aide-chauffeur (minibus pour petits groupes), celui-ci doit recevoir une enveloppe dès lors que le chauffeur en reçoit une ! Ces indications concernent surtout les voyageurs individuels. Notez aussi que, d’une région à l’autre, les choses peuvent varier sensiblement (se renseigner). Si vous voyagez en groupe, consultez la fiche technique de votre circuit pour plus de précisions. Pour vous servir d'un repère, voici ce que touchent, en moyenne, les guides francophones indiens : entre 2 500 et 3 500 roupies par jour de travail (35 et 50 euros). Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis. Nos chauffeurs (voyage individuel uniquement) : ils sont, pour la plupart, propriétaires de leur véhicule et organisent eux-mêmes leur planning de travail (la plage horaire ordinaire est 8h00-18 ou 19h00). Les chauffeurs disposent d’un montant forfaitaire journalier pour leur hébergement. Cependant, ils préfèrent souvent dormir dans leur voiture, d’une part pour surveiller leur outil de travail et, d’autre part, pour économiser la somme allouée et arrondir leurs fins de mois. Dans tous les cas, nous veillons scrupuleusement à ce que les hôtels avec lesquels nous travaillons mettent à leur disposition une salle de détente, une douche et leur servent un repas. Pour l´habillement, il convient d´éviter les tenues trop légères (shorts, vêtements sans manches, jupes courtes…). On sortira sans objets de valeur. D´autre part, qu´il s´agisse de temples ou de mosquées, on se déchausse à l´entrée de tous les lieux saints. Dans de nombreux édifices religieux, il est de rigueur d’avoir bras et jambes couverts. Vous devrez parfois vous couvrir la tête, en particulier dans les temples sikhs. Avant de visiter les temples jaïns, on vous demandera de déposer les objets de cuir en votre possession. Dans tous les cas, ne touchez pas les représentations des divinités et demandez l´autorisation avant de prendre des photos : il se peut qu´on vous réclame le paiement d´une taxe. Attention ! l’accès au Taj Mahal (Agra) est strictement contrôlé : entrées hommes et femmes séparées, fouille et interdiction d’avoir sur soi tabac, nourriture et appareils électroniques (hormis appareil photo et téléphone portable, mais ce dernier doit être éteint), etc. Des consignes sont à la disposition des visiteurs. Ces mesures de sécurité un peu fastidieuses ne doivent pas, bien sûr, détourner de visiter le « palais de la Couronne ». Dans la vie quotidienne, un certain nombre de gestes sont à éviter, ou à accomplir, pour des raisons religieuses. Sauf s´il en prend l´initiative, ne serrez pas la main d’un Indien pour le saluer. Le salut indien consiste à joindre les mains sous le menton et à incliner la tête en disant « namaste » (« bonjour »). D´une manière générale, la main gauche est considérée comme impure. On évitera de s´en servir, qu´il s´agisse de manger ou de tendre quoi que ce soit (objet, argent…). Au restaurant, ou invité chez des Indiens, on se lavera les mains avant de passer à table. La plupart des Indiens enlèvent leurs chaussures en arrivant chez eux. Si vous êtes invité, faites comme eux. Ne touchez pas la tête d´un Indien, enfant ou adulte. Ne dirigez pas la plante de vos pieds vers votre interlocuteur, ni vers la représentation d´une divinité, ni vers un temple, et veillez à ne pas toucher un Indien avec vos pieds. Par contre, toucher les pieds de quelqu´un avec ses mains est une marque de grand respect. C´est d´ailleurs ce que font de nombreux mendiants dans le but de recevoir une aumône. Demandez toujours l´autorisation de prendre un Indien en photo. En couple, respectez l´immense pudeur des Indiens et évitez toute marque d´affection en public. Enfin, ne soyez pas surpris par le « oui » indien, qui s’exprime par un hochement latéral de la tête, ressemblant fortement à notre « non » européen.
L´artisanat indien est d´une telle richesse, d´une telle qualité et d´une telle variété que la difficulté, pour le voyageur, est bien souvent de limiter ses achats afin de n´être pas trop encombré au retour. Les prix sont souvent très intéressants, ce qui ne gâche rien. Dans la rue ou sur les marchés, le marchandage est de rigueur et peut faire partie du plaisir d´acheter. Si, au contraire, cela vous ennuie, choisissez les coopératives et les magasins officiels (les emporiums), où les prix sont fixes. En plus, les emporiums proposent des marchandises venues des différentes régions du pays : cela vous permettra d´acquérir des objets en provenance d’endroits où vous n´êtes pas allé. Dans tous les cas, il est fortement recommandé de refuser qu´on vous envoie vos achats à domicile, à l´étranger. Industriels ou artisanaux, tapis et textiles indiens sont parmi les plus beaux du monde. La grande région de production de tapis est le Cachemire, où l´on en trouvera pour tous les goûts et tous les budgets. Si la laine est très utilisée, la soie, le mélange soie-laine et le coton sont également fréquents. Pour les textiles, le choix est presque infini tant il existe de techniques et de styles différents. Citons parmi des milliers les magnifiques châles en laine de l´Himachal Pradesh, les soieries rehaussées de fil d´or des environs de Varanasi (Bénarès), le himroo, mélange de soie et de coton souvent orné de motifs très utilisé dans le Maharashtra, les cotonnades éclatantes du Rajasthan, les tissus incrustés de miroirs du Gujarat, les broderies de toutes provenances… Parmi les vêtements, vous remarquerez bien sûr les saris : ordinaires ou de cérémonie, c’est en fait une unique pièce de tissu, savamment drapée sans épingles ni coutures. N´hésitez pas à vous faire confectionner sur place des vêtements sur mesure. La qualité des tailleurs et la beauté des étoffes donneront des résultats souvent remarquables. L´Inde est également un grand pays de bijouterie. Si l´or est rare, l´argent est très répandu. Les pièces les plus célèbres proviennent du Rajasthan. On trouvera également de beaux bijoux au Kerala et dans le Tamil Nadu. Les pierres précieuses et semi-précieuses sont une autre des richesses du pays. Comme toujours avec ce genre de commerce, il faut être prudent : si vous désirez un certificat d´authenticité, adressez-vous à un bijoutier ayant pignon sur rue. Enfin, Hyderabad (Andhra Pradesh) est l’un des centres mondiaux du commerce des perles. Les Indiens excellent aussi dans le travail des métaux et l´on pourra acquérir de nombreux objets usuels en cuivre ou en bronze. Ces métaux sont utilisés également pour la réalisation de figurines ou de statuettes votives. On trouvera également dans tous le pays de très nombreux objets et figurines en terre cuite. La pierre n´est pas en reste, le marbre en particulier. Aux alentours d´Agra, on trouvera, par exemple, des réalisations mêlant marbre et pierres semi-précieuses (le Taj Mahal est tout proche). Le travail du bois est une autre spécialité indienne. Des meubles en noyer du Cachemire aux statuettes en santal du Karnataka, chaque région utilise le bois dont elle dispose pour élaborer son propre artisanat. Citons encore les objets en papier mâché (spécialité du Cachemire), de beaux articles de cuir (sandales, chaussures, sacs…), les peintures sur tissu, les instruments de musique et les menus objets que votre curiosité découvrira : chiloms, flacons de khôl, savonnettes au santal, parfums, encens, épices en tous genres, objets religieux…
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